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Re ´sume ´s d’examens morphologiques comple ´mentaires dans 59 % des cas. On notait que 48,1 % des patients transporte ´s e ´taient intube ´s—ventile ´s et que 2 % recevaient un support vasoactif. Une bonne coordination entre les structures concerne ´es par le transfert e ´tait observe ´e dans 77,5 % des cas, avec pre ´sence d’une lettre de transfert dans 89 % des cas. Le moyen de transport e ´tait adapte ´ dans 86 % des cas contre seulement 12 % des patients qui e ´taient monitore ´s. Le taux d’incidents mineurs sans retentissement clinique au cours du transport e ´tait de 54 % contre 14 % d’incidents majeurs dont deux de ´ce `s au cours du transport. Les facteurs pronostiques incrimine ´s e ´taient : la gravite ´ initiale des patients, l’intubation endotrache ´ale, la pre ´sence d’un cathe ´ter central, le support vasoactif et une dure ´e de transport supe a 30 minutes. ´rieure ` Commentaires. — Le transport intrahospitalier des patients graves dans notre contexte se de ´roule dans des conditions d’inse ´curite ´. L’ame ´lioration du pronostic de ces patients passe par une stabilisation pre ´alable des patients et un transport me ´dicalise ´ dans des conditions optimales. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.483 67 ´lioration de la qualite ´ de prise en charge du patient ` Ame a ´dure standardise ´e l’UHCD par la mise en place d’une proce ´es journalie `res de recueil de donne M. Dutech, G. Duron, M. Preau, C. Gue ´re ´, C. le Gall Service d’accueil des urgences, centre hospitalier d’Argenteuil, Argenteuil, France ´valuation ; UHCD ; Proce ´s. — E Mots cle ´dure standardise ´e Contexte. — Un certain nombre de donne a ´es indispensables ` la prise en charge du patient sont manquantes du dossier, certaines de ´marches ne sont plus effectue ´es, d’autres ont e ´te ´a ` mettre en place (personne de confiance). Objectif. — Ame ´liorer la qualite ´ de prise en charge du patient a ` l’UHCD par la mise en place d’une proce ´dure standardise ´e de recueil de donne ´es journalie `res. ´thode. — De Me ´termination de sept items (actions de soinsinformations relatives au patient), indispensables a ` une prise en charge de qualite ´ : orientation du patient apre `s l’UHCD, coordonne ´es de famille, personne de confiance, de ´pistage du risque d’escarres, de ´pistage bacte ´ries multire ´sistantes (BMR), pre ´sence d’une perfusion, prescription d’une pre ´vention de la maladie veineuse thromboembolique (MVTE). Du lundi au vendredi, transmissions entre me ´decins et e ´quipe soignante, recueil des items re ´alise ´s ou non, qui sont trace ´s sur une feuille standardise ´e. Re ´e ´valuation et recueil des actions de corrections apporte ´es dans la matine ´e, lors des transmissions a ` 14 heures, sur la me ˆme feuille de donne ´es. ´sultats. — Voir Tableau 1. Re Conclusion. — Perspectives: ame ´lioration globale de la tenue des dossiers, meilleure connaissance des informations relatives a ` chaque patient ; mise en place de protocole de soins, de ´pistage du risque d’escarres, de ´pistage BMR. Deux points faibles : orientation des patients admis a ` l’UHCD de ´faillante et mauvaise e ´valuation du risque de MVTE.
Moyenne (%)
2619 patient/jour
1,74 76,49 71,11 80,12 70,93 72,26 24,42
Orientation Coordonne ´es familles Pers. de confiance Escarres BMR Perf. Pre ´vention MVTE
doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.484 68 Une solution d’urgence dans les refuges : la collaboration Samu—gardiens—association Pharefuge S. Bare ´ a, M. Zickler a, P. Golfier a, F. Bastien a, R. Martin a, A. Be ´chet a, D. Habold a, Y. Garcia b a ´ry, Chambe ´ry, France Samu—Smur, CHG de Chambe b Samu—Smur, centre hospitalier de Perpignan, Perpignan, France ´s. — Secours montagne ; Re Mots cle ´seau de soins ; Isolement Introduction. — La se ´curite ´ en montagne de ´pend essentiellement des secours he ´liporte ´s. Toutefois, les secours sont fortement compromis par mauvais temps ou de nuit et parfois, par temps clair, les de ´lais peuvent e ˆtre longs. Les gardiens de refuge deviennent alors les seuls re ´fe ´rents dans un environnement isole ´. L’association Pharefuge cre ´e ´e en 2005 leur propose une solution d’urgence. ´sultats. — Actuellement 26 refuges (Savoie, Pyre Re ´ne ´es-Orientales) ont rec¸u une pharmacie d’urgence entretenue par l’association et une (in)formation ` a certains gestes d’urgence. En cas de proble `me me ´dical ou traumatique, ils contactent le centre 15 de ´partemental, de ´tenteur du listing et des photos de la pharmacie, et deviennent alors simplement le bras du re a disposition d’un ´gulateur (mallette ` personnel me ´dical ou parame ´dical pre ´sent). Depuis deux ans, plus de 60 soins ont e ´te ´ porte ´s (suture, pansement, allergie, gastroente ´rite, proble `mes oculaires, immobilisation et antalgie de fractures) et quatre secours he ´liporte ´s e ´vite ´s (colique ne ´phre ´tique, suture, fracture). Un SCA non ST+ a e ´te ´ ge ´re ´ en attendant l’arrive ´e de nuit du Smur. Conclusion. — Par des moyens peu cou ˆteux (350 euros/ caisse), un re ´seau de soins gardiens/C15, a permis d’ame ´liorer la se ´curite ´ en montagne. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.485 69 ´ de la mode ´lisation de l’activite ´ quotidienne d’un Fiabilite centre 15 sur quatre ans M. Wargon a,b, B. Guidet a, M. Fleury b, R. Aouni b, R. Emont b, F. Adnet b, T.D. Hoang b, G. Hejblum a a ˆpital Saint-Antoine, Paris, France Inserm U707, ho b ˆpital Avicenne, Bobigny, France Urgences, Samu, ho ´s. — Pre Mots cle ´dictibilite ´ ; Surveillance syndromique ; Mode `les Introduction. — Pour re ´pondre aux demandes de la population et de ´tecter une activite ´ anormale, il est ne ´cessaire de pouvoir mode ´liser l’activite ´ du Samu.