Journal Europe ´en des Urgences (2009) 22S, A19—A22
Neurologie 1
doit e ˆtre e ´vite ´ pour les patients e ´ligibles a ` la thrombolyse car il entraıˆne un retard de prise en charge.
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doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.448
´gulation des AVC : comparaison des de ´lais Re ´e au Stroke center par entre ´e directe ou via d’arrive les urgences
G. Pradel a,*, V. Soulleihet a, F. Nicoli b, J.-P. Auffray a a ˆpital La Timone, Marseille, France Samu 13, ho b ˆpital La Timone, Marseille, Service d’urgences neurovasculaires, ho France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected]
´s : AVC ; Stroke center ; Re Mots cle ´gulation pre ´hospitalie `re Introduction.— L’objectif principal de notre e ´tude est la description de la filie `re initiale de prise en charge des AVC apre `s la mise en place d’un Stroke center, et notamment la mise en e ´vidence de l’inte ´re ˆt d’une re ´gulation me ´dicale initiale syste ´matique par le centre 15. Nous avons compare ´ les de ´lais d’arrive ´e au Stroke center en fonction de l’existence ou non d’un passage initial par un service d’urgence. ´riels et me ´thodes.— Notre e Mate ´tude est e ´pide ´miologique, observationnelle, descriptive, multicentrique (6 SAU, un centre 15 et un Stroke center), d’une dure ´e d’un an. Le recueil de donne ´es a e ´te ´ re ´alise ´a ` partir de dossiers me ´dicaux. ´sultats.— (Fig. 1) Mille sept cent six patients victimes d’AVC ont e Re ´te ´ inclus. Cent quatre vingt-sept patients ont e ´te ´ transfe ´re ´s au Stroke center, dont 131 (70 %) en admission directe via la re ´gulation du Centre 15 et 56 (30 %) via un service d’urgence. Le de ´lai moyen entre le de ´but des sympto ˆmes et l’arrive ´e au stroke center est plus court pour les admissions directes que via les urgences (129 minutes contre 357 minutes), avec une me ´diane a ` 112 minutes contre 205 minutes, p < 0,001. Conclusion.— La re ´gulation pre ´hospitalie `re permet un acce `s direct au Stroke center, de ´finissant la filie `re de prise en charge optimale des AVC ` a la phase aigue ¨. Le passage en service d’accueil des urgences
Figure 1
De ´lai d’arrive ´e au Stroke centre.
0993-9857/$ — see front matter
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Analyse de la connaissance et de l’utilisation du ´decine d’urgence score NIH en me
L. Boidron, C. Mathurin, A. Chantegret *, A. Avondo-Loutfi, M. Freysz Samu 21, centre hospitalier universitaire de Dijon, Dijon, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : NIH ; Pe Mots cle ´ne ´trance ; Score Introduction.— L’utilisation du score NIH fait partie inte ´grante de la prise en charge optimale des accidents vasculaires ce ´re ´braux (AVC) en me ´decine d’urgence. Nous avons voulu e ´tudier l’actuelle pe ´ne ´trance de ce score. ´riel et me ´thodes.— Il s’agit d’une e Mate ´tude prospective un jour donne ´. Un questionnaire te ´le ´phonique e ´tait soumis au me ´decin re ´gulateur de tous les SAMU me ´tropolitains en fonction au moment de l’appel. De me ˆme, des internes des services de neurologie de la re ´gion Est ont e ´te ´ contacte ´s. Ce questionnaire e ´valuait la connaissance du score, la pathologie concerne ´e, sa disponibilite ´. Son utilisation, sa cotation, son influence sur la prise en charge (PEC) des patients avec l’e a la fibrinolyse et le ressenti ´ligibilite ´ potentielle ` concernant sa ge ´ne ´ralisation e ´tait e ´value ´e. Nous avons re ´alise ´ une Anova puis des tests t et de Khi2. ´sultats.— Le taux de re Re ´ponse e ´tait de 77,2 % (n = 68) pour les centres 15 et de 100 % pour les services de neurologie interroge ´s. Un pourcentage de 73,5 % des re ´gulateurs connaissaient le NIH et 68,2 % (n = 45) l’attribuaient ` a la bonne pathologie. Ce score est disponible dans 53 % des Samu re ´pondeurs. L’utilisation e ´tait fre ´quente dans 38,5 %, occasionnelle dans 12,3 % des cas. Un pourcentage de 49,2 % (n = 32) des me ´decins urgentistes ne l’utilisaient jamais. Le nombre d’items moyen du NIH restituable de me ´moire par le me ´decin e ´tait de 1,9. Ce score modifiait la PEC du patient pour 53,8 % et 27,7 % connaissaient les bornes permettant au patient d’acce a une e ´der ` ´ventuelle fibrinolyse. La disponibilite ´ du score dans les documents de service augmentait l’association ` a sa pathologie (p < 0,0001) et le nombre d’items cite ´s (3 vs. 0,5 p < 0,0001). Elle modifiait e ´galement la PEC (p < 0,001) et ce score e ´tait plus fre ´quemment utilise ´ (p < 0,0001). Un pourcentage de 67,8 % des me ´decins souhaitaient que l’utilisation de ce score soit ge ´ne ´ralise ´e pour la prise en charge des AVC en me ´decine d’urgence. Concernant l’e ´chantillon de population des internes de neurologie interroge ´s (n = 8), 87,5 % connaissaient le NIH et son utilisation. Ils y avaient tous recours fre ´quemment et adaptaient leur PEC en fonction du score. Le nombre d’items cite a disposition n’e ´s par les 2 groupes ayant le score ` ´tait pas significativement diffe ´rent.
A20 Conclusion.— La mise ` a disposition du NIH dans les Samu-Smur a une influence significative sur sa connaissance, son utilisation et impact sur la prise en charge des patients. Sa ge ´ne ´ralisation semble indispensable et est souhaite ´e par une majorite ´ de me ´decins urgentistes. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.449
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´re ´bral Prise en charge de l’accident vasculaire ce dans un centre hospitalier ne disposant pas d’une ´ neurovasculaire unite E. Jouet ´gion de Service d’accueil des urgences, centre hospitalier de la re Saint-Omer, Helfaut, France Adresse e-mail :
[email protected] ´s : AVC ; De Mots cle ´lais de prise en charge ; Re ´gulation me ´dicale Introduction.— La majorite ´ des patients ayant un AVC ne sont pas pris en charge dans une unite ´ neurovasculaire. Le but de notre e ´tude e ´tait d’e ´valuer les de ´lais et les modalite ´s de prise en charge de l’AVC dans un ho ˆpital ne disposant pas d’une UNV. ´thode.— Nous avons e Me ´tudie ´ de manie `re prospective les de ´lais de prise en charge de 131 patients re ´partis en deux groupes (« moins » et « plus de 3 heures ») consultant aux urgences du CH, ou pris en charge par le SMUR, entre le 1er janvier 2007 et le 31 aou ˆt 2007 pour un AVC et les facteurs associe ´s a ` une admission pre ´coce. ´sultats.— Le de Re ´lai moyen « apparition des signes-admission aux urgences » est de 707 minutes. Un pourcentage de 45,5 %, des patients sont pris en charge dans un de ´lai infe ´rieur a ` 3 heures avec un de ´lai me ´dian d’admission aux urgences de 95 minutes et 54,5 % dans un de ´lai supe a 3 heures avec un de ´rieur ` ´lai me ´dian d’admission de 651 minutes. Dans le groupe « moins de 3 heures » : 61,7 % des patients sont admis par le biais de la re ´gulation me ´dicale (de ´lai me ´dian d’admission de 93 minutes) et 38,3 % par le biais de leur me ´decin traitant ou directement (de ´lai me ´dian de 105 minutes). Dans le groupe « plus de 3 heures » : 36,1 % des patients sont admis par le biais de la re ´gulation me ´dicale (de ´lai me ´dian de 492 minutes) et 63,9 % par le biais de leur me ´decin traitant ou directement (de ´lai me ´dian de 820 minutes). Le de ´lai me ´dian « admission aux urgences-examen clinique » est de 25 minutes et de 105 minutes entre l’admission et l’imagerie ce ´re ´brale dans les deux groupes. Les patients admis par le biais du Samu sont examine ´s plus rapidement par l’urgentiste. L’a ˆge, le sexe et l’existence de troubles de la vigilance n’influencent pas le de ´lai de consultation. La premie `re cause d’ine ´ligibilite ´a ` la thrombolyse est repre a 3 heures. Deux ´sente ´e par un de ´lai de prise en charge supe ´rieur ` patients ont e ´te ´ thrombolyse ´s sur 6 transfe ´re ´s en UNV. Conclusion.— La re ´gulation me ´dicale joue un ro ˆle de ´terminant dans l’optimisation des de ´lais de prise charge et l’orientation des patients. L’information de la population et du corps me ´dical vis-a `vis des signes d’alerte devant amener ` a contacter le Samu est donc une priorite ´. Il apparaıˆt ne ´cessaire de mettre en place dans les centres hospitaliers de ´pourvus d’une UNV un protocole « AVC » afin de re ´duire au maximum les de ´lais intrahospitaliers. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.450
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´ Evaluation de la prise en charge des suspicions ´re ´braux (AVC) dans un d’accidents vasculaires ce ´ service d’urgences (SU) ne disposant pas d’unite neurovasculaire (UNV) L. Combes *, L. Wajzer ˆpital de Longjumeau, France Service d’accueil des urgences, ho *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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Re ´sume ´s ´valuation ; AVC ; Urgences ´s : E Mots cle ´valuer les de Objectif.— E ´lais de prise en charge et l’orientation des suspicions d’AVC admises dans notre SU afin d’e ´tablir des proce ´dures adapte ´es aux spe ´cificite ´s locales (absence d’UNV/absence de neurologue) et aux contraintes de temps engendre ´es par l’indication e ´ventuelle a ` une thrombolyse. ´riel et Me ´thode.— Mise en place au 1er novembre 2007 d’un Mate registre incluant de fac¸on prospective toutes les suspicions d’AVC admises dans notre SU. Analyse sur les 6 premiers mois du de ´lai d’attente aux urgences avant examen me ´dical, de la dure ´e de prise en charge globale au SU, de l’appel ou non ` a une UNV et de l’orientation finale des patients. ´sultats.— Quatre vingt dix-neuf suspicions d’AVC ont e Re ´te ´ incluses, 40 hommes/59 femmes d’a ˆge moyen 67,8 ans (24—95). Trente-sept patients arrivent moins de 3 heures apre `s le de ´but des sympto ˆmes. Le de ´lai d’attente me ´dian avant examen me ´dical est de 30 minutes (extre ˆmes 0—420) et de 15 minutes (extre ˆmes 3—330) pour les sympto ˆmes de moins de 3 heures. La dure ´e me ´diane de prise en charge est de 120 minutes (extre ˆmes 20—960) et de 105 minutes (extre ˆmes 20—660) pour les sympto ˆmes de moins de 3 heures, comprenant la dure ´e de re ´alisation d’une imagerie ce ´re ´brale (TDM et/ou IRM), quand elle est faite, dont la me ´diane est de 80 minutes (extre a une UNV est fait dans 50 cas. Aucun ˆmes 15—300). Un appel ` appel dans 49 cas dont 7 pour diagnostic diffe ´rentiel au SU. L’orientation finale est de 30 transferts en UNV dont 1 thrombolyse sur les 50 propose ´s, 28 admissions en UHCD, 29 en me ´decine, 7 en cardiologie, 5 sorties ` a domicile. Conclusion.— Les de ´lais d’attente et la dure ´e de prise en charge au SU doivent pouvoir e ˆtre re ´duits pour permettre une orientation plus rapide des patients arrivant ` a moins de 3 heures de leurs sympto ˆmes. L’appel ` a une UNV est loin d’e ˆtre syste ´matique alors qu’un diagnostic de non-AVC n’est fait que dans 7 cas au SAU. Cette analyse appelle ` a des corrections des pratiques : formation et sensibilisation de l’e ´quipe du SU, protocoles avec le service de radiologie ou transfert direct en UNV sans imagerie pour les sympto ˆmes de moins de 3 heures, e ´laborations de filie `res avec les UNV. La poursuite de la tenue du registre permettra de juger de l’efficacite ´ des proce ´dures mises en place. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.451
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´lais, orientation et prise en charge des AVC au CHU De de Nantes en 2007
A. Pellerin a,*, P. Pes b, B. Guillon b, G. Potel b, P. Leconte b a Service d’accueil des urgences, centre hospitalier de Saint-Nazaire, France b ˆtel-Dieu, Nantes, Services d’accueil des urgences et Smur, CHU Ho France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
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´s : Filie Mots cle `re neurovasculaire ; Thrombolyse ; Centre 15 Introduction.— La prise en charge des AVC a radicalement change ´e cette dernie a disposi`re de ´cennie. L’e ´mergence des UNV et la mise ` tion du traitement thrombolytique nous a fait comple `tement repenser la prise en charge des patients. En particulier au CHU de Nantes ou ˆpitaux ge ´ographiquement ` l’UNV et le SAU se situent dans deux ho distincts. Nous avons cherche a de ´, d’une part, ` ´terminer les de ´lais de prise en charge et les facteurs les influenc¸ant et, d’autre part, ` a e ´valuer l’orientation des patients. ´riels et me ´thodes.— Nous avons e Mate ´tudie ´ re ´trospectivement les de ´lais d’admission des patients pre ´sentant un AVC au CHU de Nantes du 1er octobre au 31 de ´cembre 2007. Concernant ces dossiers, nous avons e ´galement re ´e ´coute ´ les appels passe ´s au Centre 15 dans le but de pre ´ciser la reconnaissance des sympto ˆmes, mais e ´galement d’e ´valuer la re ´gulation.