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www.sciencedirect.com Revue française d’allergologie 53 (2013) 355–357
Environnement Env-1
E´valuation de l’ae´rocontamination fongique dans l’environnement inte´rieur des enfants asthmatiques a` Annaba (Alge´rie) S. Meharzi a, A. Boumendjel a, R. Mansouri b, M. Messarah c a Laboratoire de biochimie et microbiologie applique´e, de´partement de biochimie, universite´ Badji Mokhtar, laboratoire de biochimie et de toxicologie environnementale, universite´ Badji Mokhtar, Annaba, Alge´rie b Laboratoire de parasitologie, CHU Ibn Sina, Annaba, Alge´rie c Laboratoire de biochimie et de toxicologie environnementale, de´partement de biochimie, laboratoire de biochimie, de microbiologie applique´e, universite´ Badji Mokhtar, Annaba, Alge´rie Introduction.– Notre objectif est l’évaluation de l’aérocontamination fongique dans l’environnement intérieur des patients asthmatiques dans la ville d’Annaba, Algérie. Méthodes.– Nous avons recruté une population d’enfants asthmatiques (63 patients) et une population d’enfants sains (groupe témoin) (12 enfants). Un questionnaire préétabli a été remplit par les parents des patients. L’inspection des domiciles a été réalisée entre mai 2012 et septembre 2012, nous avons prélevé l’air intérieur à l’aide d’un préleveur d’air SAS 360 ainsi qu’en aspirant la poussière dans le lit de chaque patient par un aspirateur Clatronic 700 Watt. Les échantillons sont ensuite envoyés au laboratoire pour l’ensemencement dans les boîtes de pétri contenant le milieu Sabouraud chloramphénicol puis incubés pendant sept jours à 27 8C. Après l’incubation, on dénombre les colonies selon la couleur, puis elles sont identifiées microscopiquement. Résultats.– L’analyse des questionnaires permet de déterminer deux scores : un score allergologique et le score GINA. L’identification des moisissures montre l’existence de plusieurs genres : Cladosporium sp (17 %), Altenaria sp (2 %), Penicillium sp (21 %), Aspergillus sp (12 %), Aureobasidium sp (35 %), Paecylomyces sp (2 %), Scytallidium sp (3 %), Mucor sp (8 %) et une levure Rhodotorula sp. Ainsi, l’analyse statistique montre que la présence des moisissures est fortement corrélée avec la sévérité de l’asthme, ainsi on observe une augmentation hautement significative (p < 0,01) de l’UFC dans les maisons des patients asthmatiques par rapport au groupe témoin. Conclusion.– Le milieu intérieur représente un risque très important pour les enfants asthmatiques en Algérie, ce qui nécessite d’orienter notre recherche vers la qualité de l’air intérieur afin de contribuer à en minimiser l’impact sur la santé. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.071 Env-2
Analyse en cluster des diffe´rents types d’environnement de patients allergiques vus en visite a` domicile a` Strasbourg par les conseillers me´dicaux en environnement inte´rieur (CMEI) entre 2007 et 2012 F. Rath a, S. Qi a, M. Ott a, J. Godet b, A. Dazy a, F. De Blay a a Poˆle de pathologie thoracique, les hoˆpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France b De´partement informatique me´ dicale, les hoˆpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France 1877-0320/$ – see front matter
But.– Définir des types d’environnement de patients sur la base des comptes rendus rédigés par deux CMEI suite aux visites à domicile réalisées entre 2007 à 2012. Matériel et méthode.– Quatre cent vingt-sept comptes rendus de visite à domicile entre 2007 à 2012 des patients allergiques asthmatiques et/ou rhinitiques dont 45 % d’enfants ont été étudiés. Les variables retenues sont : lieu et type habitat, mode de chauffage et ventilation, les allergènes présents, présence de moisissures et de COV. Une analyse en cluster puis en composantes principales a été réalisée. Résultats.– L’âge moyen des patients est de 25 ans (1–87). Un total de 74,7 % étaient sensibilisés aux acariens, 12,9 % au chat ; 60 % étaient monosensibilisés. Quatre profils ont été identifiés : – groupe 1 : personnes vivant en ville/banlieue, en appartement, chauffage central, présence de tabagisme, exposés aux polluants chimiques (COV, huiles essentielles, encens, bougies. . .) ; – groupe 2 : personnes vivant en ville/banlieue, en appartement, plus polysensibilisées (chat, chien, pollens de bouleau), avec des tapis, moquettes et des plantes, qui aèrent ou ont une VMC ; – groupe 3 : personnes vivant en ville/banlieue, plutôt en logement social ou HLM, chauffage au gaz, utilisant des insecticides et des parfums d’intérieur, avec présence d’humidité, de tabagisme actif ou passif, travaux de peinture récents ; – groupe 4 : personnes, vivant à la campagne dans une maison, avec du chauffage au bois ou au gaz, avec des animaux et des plantes, exposés aux moisissures et aux insecticides. Conclusion.– Cette analyse permet de mettre en évidence des profils différents d’environnement chez des patients asthmatiques et/ou rhinitiques surtout allergiques aux acariens. Elle souligne le rôle important des cofacteurs chimiques chez les urbains. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2013.02.072
Env-3
Mesure de la concentration dans l’air d’un compose´ organique volatil (COV), le limone`ne, libe´re´ par la pulve´risation d’un me´lange de 41 huiles essentielles de la gamme PuressentielW S. Ortega, M. Ott, A. Dazy, F. De Blay Poˆle de pathologie thoracique, universite´ de Strasbourg, les hoˆpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France Introduction.– Les huiles essentielles sont de plus en plus utilisées et parfois recommandées par les fabricants pour la lutte contre les allergènes (acariens, moisissures). But.– Mesurer la concentration de limonène, dans l’air, lors d’utilisation d’un spray composé d’un mélange de 41 huiles essentielles (HE) recommandé pour détruire les acariens. Matériel et méthode.– La quantification du préhaptène majeur (le limonène) a été appréciée de deux façons différentes. Dans la première, le contenu de