Congre`s SFPC
patient. Les objectifs principaux de cette e´tude e´taient de quantifier les erreurs d’interfac¸age entre CrosswayTM et PharmaTM et d’identifier la nature des proble`mes ge´ne´re´s. Me´thodologie.– La population d’e´tude e´tait compose´e de patients hospitalise´s dans un service de long se´jour. Les ordonnances dans les logiciels PharmaTM et CrosswayTM ont e´te´ analyse´es et les divergences ont e´te´ releve´es. Pour chacune d’entre elles, les diffe´rents types d’erreurs rencontre´s ont e´te´ classe´s dans diffe´rentes cate´gories : me´dicaments en moins, en trop, en double, proble`mes de posologie, ordonnances en double. Le nombre d’erreurs et le nom des me´dicaments en cause ont e´te´ releve´s pour chaque ordonnance. Re´sultats.– L’e´tude a e´te´ effectue´e sur une pe´riode de six mois allant de novembre 2012 a` avril 2013 et un total de 380 prescriptions a e´te´ analyse´. Cette e´tude a permis de montrer que le pourcentage moyen d’ordonnances comportant des divergences entre les deux logiciels e´tait de 38,4 % (n = 145). Sur l’ensemble des ordonnances proble´matiques, 158 erreurs ont e´te´ releve´es : 62 % e´taient dues a` des pertes de prescriptions de me´dicaments ; 19,6 % e´taient lie´es a` des diffe´rences de posologie ; 9,5 % a` des me´dicaments en trop non prescrits en re´alite´ ; 5,1 % a` des prescriptions de me´dicaments en double et 3,8 % des erreurs e´taient des ordonnances pour un meˆme patient apparaissant en double. Cette e´tude a e´galement permis de montrer une disparite´ d’erreurs au sein des diffe´rentes classes ATC. Parmi les plus impacte´es ont e´te´ identifie´es la classe N, syste`me nerveux (28,1 %) et surtout la classe N07, les analge´siques (8,3 %), la classe C, syste`me cardiovasculaire (15,3 %), la classe B, sang et organes he´matopoı¨e´tique (6,4 %) et la classe A, voies digestives et me´taboliques (11,9 %). Conclusions.– Cette e´tude a permis d’identifier et de quantifier les erreurs rencontre´es au cours de la validation pharmaceutique et de pre´ciser les conse´quences engendre´es : augmentation du temps pour la validation pharmaceutique, ne´cessite´ d’utiliser d’autres logiciels pour la recherche d’interaction me´dicamenteuse type The´riaqueTM. Cette e´tude permettra d’optimiser l’interfac¸age entre les deux logiciels pour tendre vers une re´elle ame´lioration de la prise en charge me´dicamenteuse du patient hospitalise´. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.124
PO33
Analyse sur 10 mois des prescriptions des nouveaux anticoagulants oraux (NACO) N. Vignala, A.F. Mottea, F. Plassarta, C. Trichetb, M. Goudjilc, J.-M. Descouturesa a Pharmacie, centre hospitalier Victor-Dupouy, 69, rue du LieutenantColonel-Prudhon, 95107 Argenteuil, France b Laboratoire d’he´matologie, centre hospitalier Victor-Dupouy, 69, rue du Lieutenant-Colonel-Prudhon, 95107 Argenteuil, France c Cardiologie-rythmologie, centre hospitalier Victor-Dupouy, 69, rue du Lieutenant-Colonel-Prudhon, 95107 Argenteuil, France
Introduction.– Un groupe de travail pluridisciplinaire, cre´e´ afin d’encadrer la prescription des NACO, a propose´ des recommandations internes et la mise en place d’une ordonnance spe´cifique et nominative pour une dispensation journalie`re. Cette ordonnance comprend une partie re´serve´e a` la prescription (informations patient, indication, instauration ou reconduction de traitement, clairance de la cre´atinine, nom de la spe´cialite´, posologie). Au verso, sont rappele´es les indications et les posologies associe´es ainsi que les contre-indications. Objectif.– E´valuer le respect des recommandations internes de prescription des NACO a` 10 mois de leur introduction. Mate´riels et me´thodes.– E´tude re´trospective des prescriptions sur 10 mois. Releve´ des interventions pharmaceutiques (IP) et leurs prises en compte. Identification des causes de non-respect des recommandations. Recherche des e´le´ments clinico-biologiques, contre-indiquant la prise de NACO, dans le dossier me´dical informatise´ (si disponibles) afin de calculer la clairance de la cre´atinine selon Cockroft, et les scores de Child-Pugh, HAS Bled et CHA2DS2VASc. Re´sultats.– Cent trois prescriptions ont e´te´ analyse´es (52 initiations et 51 reconductions de traitement). Seules 60,2 % des ordonnances comportent toutes les informations demande´es. Dix-huit prescriptions pre´sentent un proble`me de posologie (17,5 %), pour celles-ci : 5 IP ont e´te´ trace´es (27,8 %) et 3 d’entre elles ont permis une modification de la prescription (60 %). Onze patients (10,8 %) auraient duˆ recevoir une dose re´duite en raison de leur aˆge (aˆge moyen des patients (73,7 14,3 ans) et 1 (1 %) en fonction de sa clairance de la cre´atinine. Parmi ces 12 patients, 2 e´taient suivis en cardiologie (5,4 % sur 37 prescriptions) et 10 dans les autres services. Six patients ont eu une prescription dont la posologie ne correspondait pas a` l’indication (posologie de chirurgie orthope´dique mais utilise´e pre´sentement dans une indication de cardiologie). Les scores de CHA2DS2-VASc, Child-Pugh et HAS-Bled sont incalculables avec les donne´es disponibles a` la pharmacie et ne peuvent pas eˆtre utilise´s en routine pour la validation pharmaceutique. Conclusion.– Cette analyse a mis en e´vidence qu’environ une prescription sur 5 est non conforme bien qu’une sensibilisation des prescripteurs au bon usage des NACO a e´te´ effectue´e par le groupe de travail : cette dernie`re devra donc eˆtre renforce´e. La qualite´ de l’analyse pharmaceutique de´pend de l’acce`s aux donne´es, facilite´e lorsque la prescription est informatise´e. Les scores CHA2DS2-VASc, Child-Pugh et HAS Bled e´tant ne´cessaires a` l’analyse pharmaceutique, il serait inte´ressant qu’ils soient renseigne´s directement sur l’ordonnance spe´cifique. D’autre part, on note que l’e´quipe pharmaceutique se doit d’ame´liorer la trac¸abilite´ de ses interventions afin d’assurer une meilleure prise en charge des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.125
e47