126 Résultats.— Les artères du tiers médian de la clavicule ont été essentiellement périostées. Dans treize cas, des rameaux musculaires pour le deltoïde et le grand pectoral issus de deux branches du tronc acromio-thoracique s’anastomosaient sous le périoste entre les insertions de ces deux muscles. Ces anastomoses ont toujours été notées à la face supérieure et au bord antérieur de la clavicule, mais jamais au bord postérieur. L’artère supra scapulaire contribuait toujours à la vascularisation par des branches périostées médiales et latérales et par une branche indépendante qui longeait la face postérieure du muscle sub clavier. Cette dernière pénétrait toujours le foramen nourricier situé au tiers latéral de l’os, mais ses branches terminales intra osseuses n’ont été retrouvées que dans quatre cas et sur une longueur toujours inférieure à deux centimètres. Conclusions.— Les auteurs pensent que la vascularisation périostée du tiers moyen de la clavicule comme celle provenant de l’artère suprascapulaire peuvent être lésées dans les fractures comminutives ou à grand déplacement. La greffe osseuse est alors nécessaire dans le traitement des pseudarthroses.
Résumés des Posters était longue en moyenne de 15,8 cm, soit 75 % de la longueur totale du septum. Le m. coraco-brachial s’insérait sur le SIMMB sur une hauteur moyenne de 4,4 cm, soit 21,2 % de la longueur totale du septum ; cette insertion débutait à 15,3 cm du sommet de la tête humérale, soit à la moitié de la longueur totale de l’humérus. Le chef médial du triceps brachial s’insérait à la face postérieure du SIMB sur en moyenne de 20,8 cm, soit 99,4 % de la longueur totale du septum. Sur 1 pièce, l’insertion proximale du chef huméral du rond pronateur débordait de l’épicondyle médial sur la partie distale du SIMMB. Sur une autre, le biceps brachial présentait un chef accessoire qui naissait sur la face antérieure du SIMMB. Conclusions.— Le SIMMB n’est véritablement individualisé que lorsqu’il sépare deux muscles, ce qui est sa fonction première : le chef médial du triceps brachial en arrière, le brachial en avant, avec le rond pronateur parfois et surtout le coraco-brachial. Son bord proximal semble bien correspondre à la limite de l’accolement du chef médial du triceps brachial et du coracobrachial ; il est indépendant du fascia brachial. Il entre en connexion avec les aponévroses des muscles de voisinage.
doi:10.1016/j.morpho.2007.09.110 13 Anatomie descriptive du septum intermusculaire médial du bras A. Picry, J.-C. Andries, G. Wavreille, C. Fontaine Laboratoire d’anatomie, faculté de médecine HenriWarembourg, place de Verdun, 59045 Lille, France E-mail address:
[email protected] (C. Fontaine). But de l’étude.— Le septum intermusculaire médial (SIMMB) sépare les loges antérieure et postérieure du bras. Il est tendu entre le bord médial de l’humérus et la face profonde du fascia brachial. Mais la nature et les limites exactes de son proximale sont mal connues, et l’étendue des insertions musculaires sur le septum également. Des renforcements peuvent s’avérer compressifs pour le nerf ulnaire. Matériel et méthodes.— Douze cadavres formolés, dont 3 disséqués des deux côtés, soit 15 membres supérieurs, dont 2 avec injection du système vasculaire ont été utilisés. Quatorze membres ont été disséqués. Les mesures ont été prises à partir de points de repère fixes osseux : sommet de la tête humérale et sommet de l’épicondyle médial. Les zones d’insertion musculaire ont été repérées en peignant leurs limites avec de la peinture acrylique. La quinzième pièce anatomique a servi à la réalisation de 72 coupes de 3 mm d’épaisseur. Résultat.— Le SIMMB à la forme d\’un losange à sommets effilés supérieur et inférieur. Sa longueur représente 69 % de la longueur totale de l’humérus, soit 21 cm en moyenne. La surface offerte par le SIMMB aux insertions musculaires variait de 39 à 85 % avec une moyenne de 61 %. La limite supérieure de son insertion humérale correspondait à l’extrémité supéro-médiale du sillon du nerf radial. La surface d’insertion du m. brachial n’atteignait pas tout à fait l’extrémité proximale, ni le bord médial du SIMMB, elle en restait séparée par une zone étroite, plus large en bas qu’en haut, où la face antérieure du septum restait lisse et libre de toute attache musculaire ; cette insertions
doi:10.1016/j.morpho.2007.09.111 14 Le muscle supinateur : étude anatomique et application à la compression de la branche profonde du nerf radial G. Wavreille 1,2 , F. Lecomte 2 , C. Berton, C. Chantelot 2 , X. Demondion 1 , C. Fontaine 1,2 1
Institut d’anatomie et d’organogenèse, faculté de médecine Henri-Warembourg, université de Lille 2 2 Clinique orthopédique, unité de chirurgie du membre supérieur, hôpital Roger-Salengro, Lille E-mail address:
[email protected] (G. Wavreille).
But de l’étude.— Le but de ce travail était de cartographier la disposition des zones tendineuses par rapport au corps charnu du muscle supinateur (MS) afin de décrire les structures anatomiques potentiellement compressives pour la branche profonde du nerf radial (BP). Matériel et méthodes.— Dix sept membres supérieurs, provenant de 16 corps ont été disséqués. Le nerf radial était disséqué par voie antérieure su septum intermusculaire latéral à la sortie du MS. Les rapports de la BP du nerf radial avec les bords supérieur et inférieur du MS étaient notés. Le MS était enfin prélevé et étaler sur planchette avec de cartographier ces différentes zones fibromusculaires. Résultats.— Le MS représentait un éventail s’enroulant autour du tiers supérieur du radius. Son bord proximal, situé à 24 mm en moyenne de l’interligne articulaire huméroradial, était tendineux dans 8 cas sur 17 et d’épaisseur moyenne 0,7 mm. Son bord distal, situé à 42 mm en moyenne du bord proximal, était tendineux dans 12 cas sur 17 et d’épaisseur moyenne 0,6 mm. Il n’existait pas de bande fibreuse entre les 2 chefs. L’innervation du MS se faisait par 2 à 5 branches de 10 mm en amont de l’épicondyle latéral à 45 mm en aval. Conclusions.— Le bord supérieur du faisceau superficiel du MS est l’élément anatomique éventuellement compressif le plus connu (arcade de Frohse), sa nature fibreuse est