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Anticorps circulants (allergie humorale)
COLLOQUE
D'ALLERGIE
r a t i o n du titre d'agglutination dans 14 cas, avec normalisation dans 9 cas (fig. 4). L'apparition des anticorps bloquants risque done de modifier, au moins dans ce domaine, l'anomalie de terrain. L'inerieation de ces deux 414ments de la maladie :allergique reste totalement inexpliqu4e. 6401....~
SANS TRAITEHENT . 7 C A S .
320
1 6 0 / "
4O
~
10.
,,=r B40
~
L, HISTAMINE NUL AVANI
]RAITENEN[ . 22 CAS
320
~- 160 gO 4O 213 I 10
0~-i
Fro. 4, - - Variations des titres d'agglutination du latex-histamine en l'absence ,de traitement (en haut) et an eours des traitements de d6sensibilisation (en has),
ANTICORPS CIRCULANTS (Allergie humorale) Par CI. MIKOL
La possibilit4 d'dlaborer des r4agines par le sujet atopique est caract6ristique de l'allergie humorale. La r4action de transfert passif de PRAUSmTz-KiisTNER reste l'6preuve fondamentale pour la d4tection des r6agines, mais elle est difficile ~ r4aliser en pratique eourante. Pour eette raison, de nombreux auteurs ont essay4 de r6aliser in vitro diff&entes reactions' " s&ologiques : les reactlons' ' de premp~tatmn,' ' ' " les r6actions de fixation du compl6ment ont fit6 vou~es 5 l'6chec ; mais la r4action d'agglutination passive a permis de mettre en 6videnee des anticorps cireulants: 306
IIYPERSENSIBILIT]~S DE L'ENFANT
Les m6thodes aux h4maties tannfes, faites 5 la suite de BOYDEN, conduisirent "~ la d4tection d'anticorps d'abord dans le rhume des foins, puis clans d'autres manifestations allergiques. Les m4thodes de diflzotation permettent de fixer plus ,correctement l'allerghne h l'h4matie : SEHO~r a 4t6 le promoteur de cette mdthode, ,fux U.S.A. ; HALPERN, en France, les a 4tudi6es dans un grand nombre d'allergies respiratoires. Mais ces m4thodes mettent-elles en 6vidence les r6agines ? D'aprhs SEpoy, les mfthodes d'h4magglutination, par leur grande sensibilit4, d4ehlenk des quantit4s tr~s faibles de r4flgines qui ne peuvent pas 4tre raises en 4vidence par simple pr4cipitfltion. Pour d'autres auteurs, les antieorps pr4cipitds ~seraient diff6rents des r4agines : ces flntieorps h4mflgglutinants seraient peut-4tre les anticorps bloquants, peut-4tre d'autres anticorps. Les m4thodes d'flgglutination passive n'ont 4t6 4tudi6es pour cette raison, que de faqon pflrcellflire. I1 fflut nfanmoins insister sur son int6r4t dans la recherche de l'allergie 5 la P4nieilline, car l'intradermo-r4action 5 cette substance est toujours dangereuse. Ainsi, HURIEZ a montr4 l'int6r4t de la r6aetion d'h&nagglutination flprhs diazotation pour la dftection des antieorps h4magglutinflnts dans l'allergie 5 la P4nicilline. Cependant LEY aux Etats-Unis, DE WEeK en Suisse sont parvenus ~ mettre en 6videnee des antieorps h~magglutinants, directement, sans :avoir reeours 5 un lien diazot4, grfice 5 l'absorption de l'flntig~ne sur les globules rouges humflins du type D. L~-UGIER a consaer4 sa th6se 5 cette fixation direete clans l'allergie 5 1a P6nieilline e t a montr6 l'intfr4t de cette r4action dans les eas ~d'allergie humorale h la Pfnicilline. Mais quelle posde de savoir hdmagglutinant, par la rdaction
que soit la r4action d'h4magglutination utilis4e, la question reste si l'anticorps ntis en 6vidence est une r4agine ou un antieorps ear il n'y a pas de bonne corrdlation entre les r6sultats obtenus d'h4magglutination et les tests cutan4s.
Une rfaction plus d41icate utilise les leucocytes au lieu des hfmaties. A la suite des 'tra~vanx de Miss AtlCtlSTIN, fairs dans les allergies aux graminges, MARCANTONI et Edith MOLLARET ont utilis6 l'ovalbumine comme allerghne en pr4sence de s4rum de sujets sensibilis4s ~ l'¢euf. C'est une r4action en double couche qui utilise le leucocyte comme support de lfl r&gine, mais, alors que l'h6matie est consid4r4e comme un support inerte, le leucocyte semble 4tre beaucoup plus sp6ci!fique. La r6flction de d4granulation des bflsophiles de SI-IELLEY dolt 4tre rapproch4e ,de cette r4action. Elle semblait pleine de promesse, mais elle est difficile ~ pratiquer ,et elle n'est pas ~t lfl port4e de tous les ]aboratoires. Les rgactions d'anaphylaxie passive in vitro sur organe isol6, telles qne les a pr4conis4es HALPERN, sont difficiles et longues h r6aliser. N4anmoins, Mfi,NARD :a propos4 une r4action accglgr4e qui donne de bien meilleurs r4sultats. La s4rologie des anticorps dans l'flllergie humorale en est donc encore au ,stade de la recherche; et, en pratique courante, pour la recherche des r4agines, on effectue surtout les tests cutfln4s. Cependant l'examen s4rologiqne peut contrio buer ~ l'4tude du terrain par lfl mesure pharmacodynamique du pouvoir histaminoprotecteur ou la r~action de s~ro-agglutination ~ l'histamine-latex. 307
D'ALLERGIE
r a t i o n du titre d'agglutination dans 14 cas, avec normalisation dans 9 cas (fig. 4). L'apparition des anticorps bloquants risque done de modifier, au moins dans ce domaine, l'anomalie de terrain. L'inerieation de ces deux 414ments de la maladie :allergique reste totalement inexpliqu4e. 6401....~
SANS TRAITEHENT . 7 C A S .
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L, HISTAMINE NUL AVANI
]RAITENEN[ . 22 CAS
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~- 160 gO 4O 213 I 10
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Fro. 4, - - Variations des titres d'agglutination du latex-histamine en l'absence ,de traitement (en haut) et an eours des traitements de d6sensibilisation (en has),
ANTICORPS CIRCULANTS (Allergie humorale) Par CI. MIKOL
La possibilit4 d'dlaborer des r4agines par le sujet atopique est caract6ristique de l'allergie humorale. La r4action de transfert passif de PRAUSmTz-KiisTNER reste l'6preuve fondamentale pour la d4tection des r6agines, mais elle est difficile ~ r4aliser en pratique eourante. Pour eette raison, de nombreux auteurs ont essay4 de r6aliser in vitro diff&entes reactions' " s&ologiques : les reactlons' ' de premp~tatmn,' ' ' " les r6actions de fixation du compl6ment ont fit6 vou~es 5 l'6chec ; mais la r4action d'agglutination passive a permis de mettre en 6videnee des anticorps cireulants: 306
IIYPERSENSIBILIT]~S DE L'ENFANT
Les m6thodes aux h4maties tannfes, faites 5 la suite de BOYDEN, conduisirent "~ la d4tection d'anticorps d'abord dans le rhume des foins, puis clans d'autres manifestations allergiques. Les m4thodes de diflzotation permettent de fixer plus ,correctement l'allerghne h l'h4matie : SEHO~r a 4t6 le promoteur de cette mdthode, ,fux U.S.A. ; HALPERN, en France, les a 4tudi6es dans un grand nombre d'allergies respiratoires. Mais ces m4thodes mettent-elles en 6vidence les r6agines ? D'aprhs SEpoy, les mfthodes d'h4magglutination, par leur grande sensibilit4, d4ehlenk des quantit4s tr~s faibles de r4flgines qui ne peuvent pas 4tre raises en 4vidence par simple pr4cipitfltion. Pour d'autres auteurs, les antieorps pr4cipitds ~seraient diff6rents des r4agines : ces flntieorps h4mflgglutinants seraient peut-4tre les anticorps bloquants, peut-4tre d'autres anticorps. Les m4thodes d'flgglutination passive n'ont 4t6 4tudi6es pour cette raison, que de faqon pflrcellflire. I1 fflut nfanmoins insister sur son int6r4t dans la recherche de l'allergie 5 la P4nieilline, car l'intradermo-r4action 5 cette substance est toujours dangereuse. Ainsi, HURIEZ a montr4 l'int6r4t de la r6aetion d'h&nagglutination flprhs diazotation pour la dftection des antieorps h4magglutinflnts dans l'allergie 5 la P4nicilline. Cependant LEY aux Etats-Unis, DE WEeK en Suisse sont parvenus ~ mettre en 6videnee des antieorps h~magglutinants, directement, sans :avoir reeours 5 un lien diazot4, grfice 5 l'absorption de l'flntig~ne sur les globules rouges humflins du type D. L~-UGIER a consaer4 sa th6se 5 cette fixation direete clans l'allergie 5 1a P6nieilline e t a montr6 l'intfr4t de cette r4action dans les eas ~d'allergie humorale h la Pfnicilline. Mais quelle posde de savoir hdmagglutinant, par la rdaction
que soit la r4action d'h4magglutination utilis4e, la question reste si l'anticorps ntis en 6vidence est une r4agine ou un antieorps ear il n'y a pas de bonne corrdlation entre les r6sultats obtenus d'h4magglutination et les tests cutan4s.
Une rfaction plus d41icate utilise les leucocytes au lieu des hfmaties. A la suite des 'tra~vanx de Miss AtlCtlSTIN, fairs dans les allergies aux graminges, MARCANTONI et Edith MOLLARET ont utilis6 l'ovalbumine comme allerghne en pr4sence de s4rum de sujets sensibilis4s ~ l'¢euf. C'est une r4action en double couche qui utilise le leucocyte comme support de lfl r&gine, mais, alors que l'h6matie est consid4r4e comme un support inerte, le leucocyte semble 4tre beaucoup plus sp6ci!fique. La r6flction de d4granulation des bflsophiles de SI-IELLEY dolt 4tre rapproch4e ,de cette r4action. Elle semblait pleine de promesse, mais elle est difficile ~ pratiquer ,et elle n'est pas ~t lfl port4e de tous les ]aboratoires. Les rgactions d'anaphylaxie passive in vitro sur organe isol6, telles qne les a pr4conis4es HALPERN, sont difficiles et longues h r6aliser. N4anmoins, Mfi,NARD :a propos4 une r4action accglgr4e qui donne de bien meilleurs r4sultats. La s4rologie des anticorps dans l'flllergie humorale en est donc encore au ,stade de la recherche; et, en pratique courante, pour la recherche des r4agines, on effectue surtout les tests cutfln4s. Cependant l'examen s4rologiqne peut contrio buer ~ l'4tude du terrain par lfl mesure pharmacodynamique du pouvoir histaminoprotecteur ou la r~action de s~ro-agglutination ~ l'histamine-latex. 307