Applications pratiques de la vaccination méningococcique

Applications pratiques de la vaccination méningococcique

M~d Mal Infect. 1991 ; 21 : 205-8 Applications pratiques de la vaccination m ningococcique * P. SALIOU", N. LE CAM" et M. CADOZ" RESUME Le vaccin m~...

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M~d Mal Infect. 1991 ; 21 : 205-8

Applications pratiques de la vaccination m ningococcique * P. SALIOU", N. LE CAM" et M. CADOZ" RESUME

Le vaccin m~ningococcique polyosidique actuellement disponible en France pen-net une protection contre les m~ningites ~ m~ningocoques des groupes A et C. Son application doit donc ~.tre modul~e en fonction des conditions ~pid~miologiques. Dans les r~gions ot~ surviennent des ~pid~mies de m~ningites ~ mb.ningocoques A ou/et C, l'idb.al serait d'inclure la vaccination dans le programme d'immunisation des enfants. En faR, les conditions Iogistiques et socio-~conomiques font que la strat~gie la plus utilis~e est une "vaccination collective de circonstance". Dans les r~gions oO le m~ningocoque du groupe B pr~domine, en Europe et en France en particulier, cette vaccination doit ~.tre bien cibl~e et r~serv~e aux sujets exposes au risque le plus rapidement possible apr~s qu'un cas de m~ningite m~ningocoques A ou C ait ~t~ diagnostiqu~. Mots-cl~s : M~ningites ~ m~ningocoques - Vaccination - Application pratique. En 1975, la vaccination m~ningococcique obtenait ses lettres de noblesse en jugulant l'~pid~mie br~silienne de m~ningite c(~rb.bro-spinale ~ m~nlngocoque (MCSm). En quelques mois, plus de 80 raillions de personnes furent vaccin~es contre les mb.ningocoques des groupes A e t C (9). Le vaccin anti-m~ningococcique avait ~t~ mis au point en 1969 par Gotschlich et son ~quipe au Walter Reed Army Institute for Research (USA), lls avaient r~ussi ~ extraire, grace ~ un d~tergent, le Cetavlon®, les fractions immunog~nes des capsules des m~ningocoques A et C (6). Ces fractions, purifi~es, de nature polyosidique, responsables de la sp~cificit~ du groupe de Neisseria rneningitidis, entraTnent la formation d'anticorps chez l'homme. Les premiers essais contrOl~s de vaccination r~alis~s aux Etats-Unis et en Afrique, ont prouv~ l'efficacit~ et l'Innocuit~ des vaccins prepares & partir de ces polyosides purifies, la dur~e de l'immunit~ conferee, apparaissant 5 & 7 Jours apr~s une seule injection, ~tant d'au moins 3 ans si le vaccin est administr~ ~ partlr de l'age de 2 ans (4). En effet, ces polyosides entra~ent une r~ponse immunitaire de type thymo-ind~pendante qui n'est optimum qu'~

partir de cet age. Certes, le polyoside A induit des anticorps d~s rage de 3 tools, mais ~ taux faible et peu durable. Quant au polyoside C, il faut attendre l'age de 6 mois pour que la vaccination fasse apparaitre des anticorps qui ne sont d'aiUeurs qu'~ph~m~res, la r~ponse immunitaire n'~tant satisfaisante qu'& partir de 18 ~ 24 mois (7). En France, un vaccin bivalent A + C est commercialis~. II contient 50 mcg de polyoside purifi~ de 'chacune des deux valences, lyophilis~ en excipient lactose, ~ remettre en suspension dans 0,50 ml de solvant (solut~ tamponn~ isotonique). II se conserve au moins 3 ans entre +2°C et +8°C (12). Les polyosides des m~ningocoques des groupes Y et W135, poss~dant ~galement un excellent pouvoir immunog~ne, ont ~t~ ~galement purlfi~s. Un vaccin t~travalent A + C + Y + W135 a donc pu ~tre pr~par~ (3). II pourrait ~.tre disponible en cas de nb.cessit~ b.pid~miologique. Malheureusement, le polyoside de N, rneningitidis B, s~rogroupe ~ l'origine de la majorit~ des MCSm en Europe n'est pas immunog~ne. STRATEGIE VACCINALE

" Communication prb.sent~e ~ la journ~.e organis~e par le C e n t r e National de R~f/~rence des M~nlngocoques, en collaboration avec la Direction G~n~rale de la Sant~, le 20 juin 1990, l'Institut Pasteur de Paris, sous le titre : "M~ningocoque: Epid~rnlologie, Prophylaxie, Vaccins". °* Pasteur M/~rleux S~rums et Vacclns. BP 10, F-92430 Marnes-

La stratb.gie d'application de la vaccination m~ningococcique A + C doit tenir compte des diff,rentes modalit~s ~pid~miologiques des mb.ningococcies.

la-Cocluette.

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d'ensemble de lutte contre la MCSm (12). Cette strat~gie repose : sur la surveillance ~pid~mlologique active de la maladie (quelques cas group(~s dans une r~glon en quelques jours doivent provoquer ralerte) ; sur la prophylaxie de la l~talit~, assur~e par le traitement le plus p r ~ c o c e m e n t possible des m~ningites (en zone rurale, l'injection unique de chloramph~nlcol en solution huileuse est la th~rapeutique de cholx) ; - sur le diagnostic de certitude du m~ningococlue et de son s~rogroupe en cause par raise en ~vidence des antig~nes solubles polyosidiques darts le liquide c~phalo-rachidien grace ~ une r~action d'agglutination au latex d'ex~cution tr~s aisle ; - sur, enfin, la mise en oeuvre d'une campagne de vaccination collective en urgence dans le foyer ~pidb~mique d~butant : tous les suJets de 6 mois 25-30 arts re~oivent une dose de vaccin m~ntngococclque bivalent, en se rappelant que, sl le m~ningcoque responsable est du groupe C, les enfants de 6 ~ 18 mois ne seront que partiellement proteges.

Parmi les 12 s~rogroupes de m~nlngocoque (A, B, C, X, Y, Z, W135, 29E, H, I, K et L) les 3 groupes majeurs A, B et C, sont ~ rorigine de plus de 90 % des cas de MCSm. Leur pouvoir ~pid~miog~ne ainsi que leur r~partition g~ographique sont cliff,rents. Sch~matiquement, le s~rogroupe A, grand s~rogroupe africain, en particulier dans la zone soudanosah~llenne, "dite ceinture de la m~ningite de Lapeyssonnie" (8), est plus b.pid~miog~ne que C, responsable de la majorlt~ des MCSm en Am~rique, plus ~pid~miog~ne que B predominant en Europe. Deux grandes modalit~s ~pid~miologiques peuvent ~.tre oppos~es : en Afrique soudano-sah~lienne, la MCSm s~vit sous le mode end~mo-b~pid~mique, alors qu'en Europe, il s'agit d'une modalit~ end~mosporadique 8 recrudescence hivemo-prlntani~re. Parfois, des flamb~es ~pid~miques dues au s~rogroupe A peuvent appara~tre n'importe o0 dans le monde, comme en Finlande et au Br~sil en 1974, en Mongolie en 1975, au Rwanda en 1978, au N~pal en 1983, en Arable S~oudite (La Mecque) en 1987. II est important de noter que, depuis quelques ann~es, le s~rogroupe C devient ubiquitaire, ~tant l'origine de petites bouff~es ~pid~miques en Afrique et de cas sporadiques de plus en plus nombreux en Europe ( 2 1 % des cas en France en 1985, 36 % en 1987, 28 % en 1989), les cas secondaires ~tant trb~s rares.

Si les conditions Iogistiques et ~conomiques sont favorables, une "vaccination de circonstance pr(~ventive" des r~gions ~ haut risque, d~limit~es par des ~tudes ~pid~miologiques r~trospectives, est indiqu~e, juste avant la saison de la m~ningite. C'est la strat~gie qui a ~t~ adopt~e avec succ~s dans l'~tat de Bauchi au Nig~rla entre les armies 1977 et 1980 (10).

Quel que salt le s~rogroupe en cause et quel que soit le lieu g~ographique, la MCSm est essentiellement une maladie de renfant, de radolescent et de l'adulte jeune : en regroupant de nombreuses statistiques, on peut ~valuer que 15 % des cas seulement surviennent avant rage de 1 an, 25 % entre 1 et 4 ans, 25 % entre 5 et 14 ans, 25 % entre 15 et 24 ans, 10 % apr~s 24 ans. Nous envisagerons successivement la strat~gie vaccinale darts les r~gions o0 surviennent des ~pid~mies de MCSm A ou C et en Europe oh le s~rogroupe B pr~domine, en prenant rexemple de la strat~gie pr~conis~e en France.

-Dans les r~gions of~ surviennent des ~pid~mies de MCSm dues aux s~rogroupes A ou C, en Afrique soudano-sah~lienne en particulier, l'id~al serait d'inclure la vaccination A + C syst~matiquement dans les programmes d'immunisation des enfants. Les insuffisances logistiques actuelles emp~chent la raise en oeuvre d'une telle pratique, d'autant plus clue les contraintes d'age (vaccination preventive en dehors de tout contexte ~pid~mique ;~ partir de I'age de 18 reals) ne permettent pas d'inclure ce vaccin dans le "programme ~largi de vaccination". La formule maltresse reste la "vaccination de circonstance" qul doit s'int~grer dans une strat~gie 2 0 6

En revanche, si aucune vaccination preventive n'a pu ~tre pratiqu~e et si la surveillance b~pid~miologique n'est pas correctement exerc~e pendant cette saison de la MCSm qui s'~tend de D~cembre ~ Mars (saison fraiche et s~che pendant laquelle souffle l'harmattan, principal facteur favorlsant des m~ningococcies en zone soudano-sah~lienne), les b~pid~mies d~clar~es peuvent ~tre stopp~es par une campagne de vaccination de masse, comme ravait montr~ l'expb~rience br~silienne. C'est ainsi que la vaccination de 4 0 0 0 0 0 sujets ~ Bamako (Mali) a arr~t~ une ~pid~mie de MCSm du groupe A en 1981 (2). II est ~vident que, dans la mesure du possible, les collectivit~s d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes (milltaires) peuvent b~n~ficier de la vaccination syst~matique qul peut ~tre raisonnablement pr~conis~e t o u s l e s 5 ans, de 2 ans 22 ans. Enfin, la vaccination m~ningococcique est fortement conselll~e pour les expatri~s de mains de 30 ans devant s~joumer darts les zones end~miques et pour les voyageurs du m~me ~,ge dont ces r~gions sont la destination. II est ~ hater que cette vaccination est actuellement obligatoire pour les l~lerins se rendant ~ La Mecque depuis l'b~pid~mie qui y est survenue en Ao0t 1987.

- En France, les indications de la vaccination m~ningococcique doivent ~tre bien pos~es. En effet, elle n'est efficace que contre les m~ningites m~ningocoques des groupes A et C qui repr~sentent 25 a 35 % au maximum de rensemble des m~ningltes ~ m~ningocoques. La vaccination dolt doric ~.tre appliqu~e avec discemement afin de ne pas ~.tre discr~dit~e aupr~s du public. II ne serait pas r~aliste d'envisager une vaccination syst~matique preventive. Les conditions d'application de la prophylaxie vaccinale de la MCSm, propos~es par un groupe d'experts, approuv~es par la section de la prophylaxie des maladies du Conseil sup~rieur d'Hygi~ne publique de France, sont pr~cis~es dans la circulaire du Directeur G~n~ral de la Sant~ du 5 f~vrier 1990 (5). Bien ~videmment, cette prophyla×ie vaccinale doit ~.tre raise en oeuvre le plus rapidement possible aprb.s I'apparition d'un ou plusleurs cas de MCSm uniquement du groupe A ou C. Cette condition implique un diagnostic biologique raplde et complet de la bact~rie responsable et impose une sensibilisation des microbiologistes au diagnostic rapide des m~ningites purulentes. I1 est pr~conis~ de vacciner les sujets contacts des malades, a priori exposes au risque : -en ville, il s'agit des personnes vivant au domicile du malade ou ayant pu ~.tre expos~es ses s~cr~tions ofopharyng~es dans les 10 jours pr~c(~dant la maladie ; - d a n s les collectivit(~s d'enfants, d'adolescents et de jeunes adultes, il faut distinguer la strati~gie/~ adopter dans les pouponni~res, les creches et les ~coles maternelles d'une part et dans les ~coles primaires, les coll~ges, les lyc~es et les universit~s d'autre part. Les pouponni~res, les creches et les ~coles maternelles sont des collectivit~s caract6ris~es par une ~troite promlscuit~ favorisant la transmission entre les enfants et entre enfants et SUMMARY :

personnel. II est souhaitable de vacciner toute la collectlvit~, personnel et enfants, ~ partir de 3 mols s'il s'agit d'un m~ningocoque du groupe A, ~ partir de 1 an s'il s'agit d'un mbmingocoque du groupe C. Darts les ¢zcoles primaires, les coll~ges, les lycb.es et les universit~s, la vaccination d o l t concerner les sujets exposes ~ des contacts proches et r~p~t~s : outre les camarades habituels du m~ningitique, seront vaccines ses camarades de classe, et, dans les internats, les ~l~ves qui appartiennent au m~me dortoir. -dans les collectivit~s d'adultes (entreprises, usines...), la vaccination n'est recommand~e que Iorsqu'apparal't au moins 1 cas secondaire et ne dolt s'appliquer qu'aux sujets ayant des contacts frequents avec run des cas. Cette stratb.gie de vaccination est inspir~e de celle appliqu6e dans les Armies depuis 1977. De 1977 1989, plus de 110 0 0 0 sujets dans plus de cent unit~s dans lesquelles ~tait survenu un cas de MCSm A ou C, ont ~t~ vaccines : aucun cas secondaire n'a ~t~ not~, hormis un cas d e MCSm A apparu 3 jours apr~s vaccination chez un sujet qui ~tait donc en incubation au m o m e n t de l'acte vaccinal (1, 11). Ce cas permet de rappeler que la vaccination ne se substitue pas ~ la chimioprophylaxie dont elle relale reffet protecteur, qu'il convient donc d'appliquer selon les recommandations de la circulaire du 5 f~vrier 1990 (5). CONCLUSION

Depuis l'av~nement de la vaccination m~ningococcique A + C, la MCSm peut ~tre contrOl~e dans ses foyers end~miques, en particulier en Am~rique et en Afrique. En revanche, rabsence de vaccin contre le m~ningocoque B reste un gros ~cueil en Europe.

PRACTICAL ASPECTS OF MENINGOCOCCAL IMMUNIZATION

The polysaccharide meningococcal vaccine afords protection against Meningococci group A and C meningitis. Immunization strategy must be defined according to the epidemiological patterns: in regions with meningococci group A and C epidemics, meningococcal immunization should Idealy be inserted in the routine childhood immunization programme. Unfortunately logistical and socio-economic conditions make it rarely achieved. More often, mass immunization is occasional. In regions with predominant Menlngococci group B, in Europe and in particulary in France, immunization should be targeted at high risk people as s o o n a s group A or C menlngococcal meningitis has been bacteriologically proven. Key-words

:

Meningococcal meningitis - Immunization -Practical aspects. BIBLIOGRAPHIE

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