Apport de l’embolisation artérielle bronchique dans le traitement des hémoptysies abondantes

Apport de l’embolisation artérielle bronchique dans le traitement des hémoptysies abondantes

20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 moyenne de l’OLD était 8 heures par jour avec un minimum de 1 heure et un...

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20e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 29—31 janvier 2016 moyenne de l’OLD était 8 heures par jour avec un minimum de 1 heure et un maximum de 22 heures, influencée par le stade de la dyspnée et le degré de l’hypoxémie et de l’hypercapnie. Les causes d’hospitalisation après OLD étaient des surinfections bronchiques dans 89 % des cas. Conclusion L’OLD représente un traitement lourd et coûteux qui peut être bénéfique dans plusieurs pathologies surtout la BPCO. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.369 453

Apport de l’embolisation artérielle bronchique dans le traitement des hémoptysies abondantes S. Sallemi 1,∗ , N. Moussa 1 , K. Lazzez 2 , A. Maalej 2 , W. Ketata 1 , N. Bahloul 1 , W. Feki 1 , S. Msaad 1 , I. Yangui 1 , W. Rekik 1 , H. Ayadi 1 , K. Mahfoudh 2 , S. Kammoun 1 1 Service de pneumologie, CHU Hédi Chaker, Sfax, Tunisie 2 Service de radiologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Sallemi) Introduction L’hémoptysie de grande abondance est l’une des situations les plus critiques parmi les urgences vitales et nécessite une prise en charge en milieu spécialisé. L’embolisation des artères bronchiques (EAB) représente actuellement une alternative thérapeutique permettant de réaliser l’hémostase en urgence en réduisant l’hypervascularisation systémique. L’objectif de notre travail est de démontrer l’apport de l’EAB dans le traitement de l’hémoptysie de grande abondance. Méthodes Il s’agissait d’une étude rétrospective, de juin 2012 au juillet 2015, intéressant les patients hospitalisés au service de pneumologie de CHU Hédi Chaker de Sfax pour une hémoptysie de grande abondance et nécessitant une EAB en urgence. Ce geste était précédé par la réalisation d’une angiotomodensitométrie bronchique. Résultats Il s’agissait de 16 patients avec une nette prédominance masculine et un âge moyen à 52,8 ans. Les étiologies de l’hémoptysie étaient : le cancer broncho-pulmonaire (n = 8), les séquelles de tuberculose pulmonaire (n = 4), une tuberculose active (n = 1) et la dilatation des bronches (n = 2). Chez une patiente l’hémoptysie était idiopathique. L’angiotomodensitométrie montrait un aspect en verre dépoli (n = 9), des condensations parenchymateuses (n = 7), une hypertrophie des artères bronchiques normotopiques dilatées (n = 13), une artère ectopique (n = 2), la participation des artères systémiques non bronchiques (n = 3). Les résultats étaient satisfaisants chez 11 patients avec contrôle immédiat de l’hémoptysie. L’échec d’embolisation retenu chez 5 patients était lié à un défaut de cathétérisme par vaso-spasmes chez 3 patients et des artères très tortueuses chez deux. Conclusion L’EAB est une thérapeutique efficace des hémoptysies massives et récidivantes. La connaissance de l’anatomie des artères bronchiques et la maîtrise de la technique d’embolisation offrent une sécurité et une efficacité maximales au geste. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.370 454

Le poumon rhumatoïde N. Hanouchine ∗ , F. Issiakhem , M. Djennane , W. Abderrahmani CHU de Tizi Ouzou, Tizi Ouzou, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Hanouchine) Introduction Les manifestations respiratoires de la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont les secondes en fréquence et certainement

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parmi les plus graves ; leur prévalence est difficile a établir ; elle diffère selon les moyens utilisés pour le diagnostic. Objectif Évaluer la fréquence et le type des manifestations pulmonaires au cours de la PR. Méthodes Étude transversale réalisée entre avril et juillet 2015, chez les patients atteints de PR répondant aux critères ACR-EULAR 2010. Nous avons recherché la notion de dyspnée ou de toux, tous les patients ont bénéficié d’un examen clinique, radiographie du thorax de face, exploration fonctionnelle respiratoire, et pour ceux qui ont des anomalies de ces examens une TDM thoracique. L’activité de la maladie était évaluée par le Disease Activity Score 28 (DAS). Résultats Cent soixante et onze patients (149 femmes, 22 hommes), âge moyen de 52,13 ± 12,33 ans, la durée moyenne d’évolution : 11,25 ± 9,7 ans. DAS 28 moyen de 4,51 ± 1,31 ; 31,7 %. Trente-trois patients ont une atteinte pulmonaire, 4e manifestation extra-articulaire (19,3 %). Chez 4 patients l’atteinte pulmonaire a précédé la maladie. Elle était symptomatique chez 09 patients. Les atteintes sont : syndrome interstitiel (13 cas), puis fibrose, dilatation de branches, pleurésie, nodules rhumatoïdes, HTAP, emphysème dans (6, 3, 2, 2, 2, 1) cas respectivement, un patient a présenté un syndrome de Caplan Colinet. Des anomalies spirométriques : syndrome restrictif (6 cas), mixte (1 cas), et une diminution des débits périphériques (6 cas). L’atteinte pulmonaire est plus fréquente chez les patients de plus de 50 ans (p < 0,004). Conclusion Localisation extra-articulaire fréquente de la polyarthrite rhumatoïde, l’atteinte respiratoire peut concerner un malade sur deux au cours de l’évolution de sa maladie, qu’il s’agisse de manifestations respiratoires spécifiques aiguës ou chroniques, infectieuses ou médicamenteuses il est important de les rechercher, pour mieux les prendre en charge, car elles peuvent conditionner le pronostic vital. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2015.10.371 455

Mise en place programmée de la ventilation non invasive au long cours chez les patients atteints d’insuffisance respiratoire chronique M. Roger ∗ , C. Gounane , J.F. Muir , A. Cuvelier Service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, CHU de Rouen, UPRES EA 3830, université de Rouen, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Roger) Introduction Au cours de l’insuffisance respiratoire chronique (IRC), les modalités d’instauration programmée d’une ventilation non invasive (VNI) sont variables selon les équipes. Nous avons évalué l’apport d’une mise en place protocolisée. Méthodes Étude rétrospective chez tous les patients consécutifs atteints d’IRC et appareillés par VNI au long cours entre janvier 2012 et décembre 2014. À partir de mai 2013, la mise en place a été standardisée en hôpital de semaine, avec emploi systématique de la capnographie trans-cutanée et des données logicielles des ventilateurs pour régler les paramètres et choisir l’interface. Résultats Durant la période d’étude, 95 patients (âge moyen 65 ans) ont été appareillés au motif d’un SOH (40 %), d’une maladie neuromusculaire (40 %) ou d’une BPCO (7,4 %). Trente-cinq patients ont bénéficié d’un appareillage classique et 60 d’un appareillage protocolisé. La durée moyenne d’hospitalisation était plus courte en cas d’appareillage protocolisé (4,8 ± 1,6 vs 5,6 ± 2,2 jours, p = 0,043). Une majorité de patients a bénéficié d’une polygraphie ventilatoire initiale (63,2 %), d’un monitorage par oxymétrie nocturne (85,3 %) ou d’une capnographie (53,7 %). L’analyse des données logiciel restait marginale, y compris en cas d’appareillage protocolisé (36,7 %). La PaCO2 sous VNI était plus basse à la sortie