Apport de l’IRM dans le diagnostic des schizencéphalies

Apport de l’IRM dans le diagnostic des schizencéphalies

28 avec une syncinésie entre les muscles masticateurs et le muscle élévateur de la paupière controlatérale. Cette syncinésie trigéminooculomotrice se ...

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28 avec une syncinésie entre les muscles masticateurs et le muscle élévateur de la paupière controlatérale. Cette syncinésie trigéminooculomotrice se traduit par une élévation brutale, lors des mouvements de mastication, de la paupière supérieure controlatérale, habituellement ptosée. Ce phénomène est souvent unilatéral. Il existe quelques formes acquises, parfois post-traumatiques, de rares cas familiaux, mais le plus souvent le trouble est congénital et l’imagerie cérébrale ne présente habituellement pas de particularité. Le cas rapporté est inhabituel en raison de sa bilatéralité et de sa découverte tardive. Nous montrons l’intérêt des séquences en coupes fines fortement pondérées T2 dans l’analyse des ces conflits. En effet, les séquences IRM conventionnelles se sont révélées normales. Par contre, les séquences en coupes fines ont permis l’analyse précise des nerfs oculomoteurs et trigéminés et ont montré, après reformatage multiplans, un conflit vasculonerveux bilatéral entre les nerfs oculomoteurs et les artères cérébrales postérieures. Dans le plan sagittal, les nerfs oculomoteurs présentaient un coude à 120◦ par pression verticale des artères cérébrales postérieures qui les surcroisaient. Le conflit se situait quelques millimètres après l’origine des nerfs oculomoteurs. Le nerf trijumeau était d’aspect normal. Cette observation pose la question du rôle d’un tel conflit non seulement dans ce syndrome rare, mais aussi dans un certain nombre de ptosis congénitaux et, donc, des indications de sa recherche.

Posters Conclusion.— Les lipomes spinaux sont découverts lors d’une exploration d’une masse sous-cutanée de la région lombosacrée dans le cas de lipomyélocèle ou de fac ¸on fortuite pour les lipomes intraduraux et les fibrolipomes du phylum terminal. L’imagerie notamment l’IRM permet le diagnostic de nature de la malformation et réalise un bilan lésionnel complet. doi:10.1016/j.neurad.2010.01.011 P-08

Apport de l’IRM dans le diagnostic des schizencéphalies S. Jerbi Omezzine , I. Thabet , S. Younes , H. Hamza Hôpital universitaire Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Objectif.— La schizencéphalie est un désordre structural du développement du cortex cérébral d’étiopathogénie encore discutée. L’IRM est l’examen de choix permettant le diagnostic de certitude et un bilan lésionnel précis. Matériels et méthodes.— Il s’agit de cinq observations : quatre garc ¸ons et une fille âgés entre 20 mois et quatre ans. Les motifs de consultation étaient : un retard psychomoteur dans deux cas, une épilepsie avec hémiparésie droite dans un cas, une macrocranie dans un cas et une hémiparésie gauche dans un cas. Une IRM cérébrale était réalisée dans tous les cas. Résultats.— L’IRM cérébrale avait montré : - une schizencéphalie de type II dans quatre cas par la mise en évidence d’une large fente hémisphérique étendue de la pie-mère à la surface épendymaire des ventricules latéraux remplis de LCR délimitée sur les deux lèvres par du cortex avec une couche de substance grise nettement plus épaisse que normalement ; - une schizencéphalie de type I ou à lèvre fermée dans un cas associée à un cortex micropolygiryque. Conclusion.— La stratégie diagnostique des schizencéphalies en anté- et postnatal a été révolutionnée par l’imagerie en coupe essentiellement l’IRM, seule technique capable d’apporter un bilan lésionnel précis et complet. doi:10.1016/j.neurad.2010.01.012 P-09

Association encéphalopathie de Gayet-Wernicke et myélinolyse centropontique : à propos d’une observation N. Hammami , A. Kerkeni , C. Drissi , D. Mhedhbi , L. Belghith , R. Sebai , S. Nagi , M. Ben Hamouda Institut national de neurologie, Tunis, Tunisie

doi:10.1016/j.neurad.2010.01.010 P-07

Imagerie des lipomes intraspinaux S. Jerbi Omezzine , M. Omri , M. Gongi , H. Hamza Hôpital universitaire Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie Objectif.— Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic des lipomes intraspinaux. Matériels et méthodes.— Nous rapportons quatre observations, deux enfants et deux adultes âgés entre huit ans et 55 ans, explorés pour masse lombaire basse pour les deux enfants et une lombosciatalgie pour les deux adultes. Une TDM et une IRM ont été réalisées. Résultats.— Les explorations radiologiques ont conclu à un lipomyélocèle pour les premiers cas et à un lipome intradural et du phylum terminal pour les deux adultes.

Introduction.— L’encéphalopathie de Gayet-Wernicke est une pathologie neurologique rare due à un déficit en vitamine B1. Elle se rencontre essentiellement chez les alcooliques mais peut également survenir dans un contexte de vomissements gravidiques. La myélinolyse centropontique se caractérise par une démyélinisation qui touche principalement la protubérance et qui est secondaire à la correction trop rapide d’une hyponatrémie. L’association encéphalopathie de Gayet-Wernicke et myélinolyse centropontique demeure cependant rare. Observation.— Nous rapportons le cas d’une jeune femme âgée de 21 ans sans antécédents pathologiques particuliers primipares qui présente à 19 SA, dans un contexte de vomissements gravidiques incoercibles, une confusion mentale avec tétraparésie flasque, ophtalmoplégie et ataxie. Le bilan biologique a révélé une hyponatrémie à 126 mmol/l. L’IRM cérébrale a montré différentes anomalies : des anomalies de signal bithalamiques et des corps mamillaires compatibles avec le diagnostic de Gayet-Wernicke associées à une anomalie de signal centropontique évoquant une myélinolyse centropontique surajoutée.