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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017
vu ses difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Elle est due à des bacilles résistants au moins à l’isoniazide (H) et rifampicine (R). Le but de notre travail est de déterminer le délai de négativation des BK chez les patients tuberculeux multirésistants. Méthodes Étude rétrospective des dossiers de patients tuberculeux multirésistants colligés au service de phtisiologie de l’hôpital Moulay Youssef de rabat entre janvier 2015 et juillet 2016. Résultats Il s’agit de 74 patients, la moyenne d’âge est de 35,4 ans avec des extrêmes entre 17 et 75 ans, une prédominance masculine a été notée dans 75,6 % avec un sex-ratio H/F de 3, 89,2 % des patients était déjà traité pour tuberculose pulmonaire TPM+, l’échec thérapeutique était retrouvé chez 40,5 % des patients et une rechute au moins une fois a été retrouvé dans 51,3 % des patients, aucun patient n’a été déclaré porteurs d’une infection à l’HIV, 14,8 % de nos patients était diabétiques, les signes fonctionnels étaient prédominés par la toux dans 67,5 % des cas, les lésions radiologiques étaient bilatérales dans la majorité des cas, soit 66,3 % avec une prédominance des lésions excavées dans 48,6 % des cas, nos malades étaient multirésistants dans 67,5 % des cas et ultrarésistants dans 25,6 % des cas, la résistance aux antibacillaire à été confirmé par genexpert dans 73 % des cas, la négativation des BK a été noté chez 81,3 % des patients, 13 patients, soit 17,5 % des patients en garder des BK positifs à leurs sortie de l’hôpital et avaient été perdue de vue, le délai de négativation de BK variait de 18 j à 26 mois avec une moyenne de 2 mois et demi, des effets secondaires aux antibacillaires de 2e ligne en été observé dans 9,4 % de cas. Conclusion Vu le délai important de négativation des BK chez nos patients, il est important de détecter une résistance aux antibacillaires dans le plus bref délai pour garantir une meilleur prise en charge et une meilleure évolution de ses patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.524 512
Traitement antituberculeux entre forme combinée et forme dissociée R. Kaddoussi ∗ , N. Boudawara , S. Bouchareb , J. Knani , L. Boussofara Service de pneumologie, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Kaddoussi) Introduction Le traitement de toutes les formes de tuberculose pulmonaire repose sur la prise régulière et concomitante des plusieurs antibiotiques. Le but de cette polychimiothérapie est d’empêcher la sélection de mutants résistants à l’origine de rechutes à bacilles résistants. Cette association médicamenteuse se présente sous deux formes dissociée et combinée. But Comparer les caractéristiques des deux formes du traitement antituberculeux. Méthodes C’est une étude rétrospective concernant 100 dossiers des patients hospitalisés pour tuberculose pulmonaire commune bacillifère et recevant un traitement antituberculeux. On distingue deux groupe : groupe 1 (G1) incluant 49 patients recevant la forme combinée et groupe 2 (G2) incluant 51 patients sous traitement dissocié. Résultats L’âge moyen de notre population était 43,5 ans (± 19,89) avec une prédominance du sexe masculin dans 70 % des cas. Le groupe G1 était caractérisé par une meilleure observance thérapeutique (81,6 % vs 64,7 % avec p = 0,046), une fréquence plus élevée des effets indésirables (65,3 % vs 37,3 % avec p = 0,004) notamment les effets majeurs nécessitant un arrêt du traitement (42,9 % vs 8 % avec p = 0,003). Le délai de négativation des bacilloscopies était significativement prolongé dans le groupe 1 (29,04 j vs 21,14 j avec p = 0,007). La durée totale du séjour était plus élevée
dans le G1 sans différence statistiquement significative. L’évolution dans le G1 était marquée par plus de rechute (19,6 % vs 4,3 %) et de résistance (6,5 % vs 4,3 %) sans différence statistiquement significative. Conclusion Le principal avantage de la forme combinée du traitement antituberculeux est d’assurer une meilleure observance et garantir l’effet synergique des différents antibiotiques Toutefois, la difficulté d’ajustement des doses thérapeutiques est responsable d’une incidence plus importante des effets indésirables et d’une prolongation du délai de négativation et de la durée de séjour. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.525 513
Apport du GeneXpert dans le diagnostic de la tuberculose en milieu hospitalier M. Rachidi ∗ , H. Sajiai , H. Serhane , S. Ait Batahar , L. Amro Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCAM, hôpital Arrazi, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Rachidi) Introduction Le GeneXpert est une technique automatisée en temps réel qui permet la détection rapide du Mycobacterium tuberculosis et la résistance à la rifampicine. Il est recommandé par l’OMS comme alternative à la microscopie qui a une faible sensibilité et à la culture. Le but de notre travail est de déterminer l’apport du GeneXpert dans le diagnostic de la tuberculose en milieu hospitalier. Méthodes Nous rapportons une étude rétrospective entre février 2015 et juin 2016 incluant les cas de tuberculose confirmés par étude bactériologique durant leur hospitalisation au service de pneumologie du CHU Mohamed VI de Marrakech. Résultats Trente cas ont été colligés. L’âge moyen était de 42 ans (extrêmes entre 17 et 80 ans) dont 21 hommes (70 %) et 9 femmes (30 %). Un antécédent de tuberculose a été retrouvé chez 4 patients (13,3 %) et 3 patients avaient un contage tuberculeux récent (10 %). La dyspnée était le principal motif d’hospitalisation (36,6 %). L’imagerie thoracique avait objectivé des images cavitaires dans 30 % des cas. Le diagnostic était retenu par microscopie directe chez 18 patients (60 %) et par GeneXpert chez 12 patients (40 %) après une microscopie négative. Le GeneXpert était effectué dans les expectorations dans 50 % des cas, dans le liquide d’aspiration bronchique dans 33,3 % des cas et dans le liquide pleural dans 16 % des cas. Le seuil de détection était moyen dans 41,6 % des cas et bas dans 25 % des cas. Aucun cas de résistance à la rifampicine n’a été retrouvé. Le délai moyen du diagnostic était de 4 jours. La tuberculose était dans sa forme commune dans 16 cas (53,3 %) et miliaire dans 5 cas (16,6 %). Le traitement antibacillaire était démarré avec un délai moyen de 5 jours entre l’admission au service et le début du traitement. L’évolution était favorable dans 86,6 % des cas. Conclusion Le GeneXpert est d’une grande sensibilité et spécificité. C’est un examen rapide réduisant le délai diagnostic et thérapeutique de la tuberculose. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.526 514
Tuberculose multirésistante chez l’enfant : à propos de deux cas S. Baina ∗ , S. Hammi , J.E. Bourkadi Service de pneumologie, hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : sofi
[email protected] (S. Baina)