Apports de l’angioscanner thoracique chez les patients suspects d’embolie pulmonaire

Apports de l’angioscanner thoracique chez les patients suspects d’embolie pulmonaire

19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 563 565 Apports de l’angioscanner thoracique chez les patients...

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19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 563

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Apports de l’angioscanner thoracique chez les patients suspects d’embolie pulmonaire

Le traitement chirurgical des bronchectasies : quelles perspectives ?

I. Mejri 1 , M. Loukil 1 , K. Bouzaidi 2 , B. Miladi 2 , H. Ghrairi 1 1 Service de pneumologie, hôpital MTHM, Nabeul, Tunisie 2 Service d’imagerie, hôpital MTHM, Nabeul, Tunisie Objectifs L’angioscanner thoracique (AST) occupe une place déterminante chez les patients suspects d’embolie pulmonaire (EP). Le but de ce travail est de relever les différentes pathologies associées à l’EP ou le diagnostic alternatif à celle-ci. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective de 58 patients, hospitalisés pour suspicion d’EP (entre janvier et septembre 2014), sur des arguments cliniques, gazométriques, biologiques et électriques. Le premier groupe comprenait 12 patients ayant une EP diagnostiquée par l’AST pour lesquelles nous avons relevé les pathologies associées parenchymateuses, le deuxième groupe comprenait 46 patients chez qui l’AST a permis de donner un diagnostic alternatif. Résultats Dans le premier groupe, l’AST a montré des lésions thoraciques associées à l’EP dans 83 % des cas : néoplasie pulmonaire dans 15,4 %, une pneumopathie infectieuse dans 23,1 %, un hydropneumothorax dans 7,7 %, de l’emphysème dans 15,4 %, des DDB ainsi que PID dans 7,7 % des cas. Dans le deuxième groupe, l’AST a permis d’éliminer le diagnostic d’EP en donnant un diagnostic alternatif qui peut expliquer la symptomatologie clinique dans 23 % des cas qui sont : le cancer dans 4,7 %, un hydro-pneumothorax dans 2,3 %, une hernie diaphragmatique dans 7 % et une pneumopathie infectieuse dans 7 %des cas. Conclusion Dans le cadre d’une suspicion d’EP, l’AST permet une étude exhaustive du thorax souvent déterminante pour une décision thérapeutique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.201 564

Goitres endothoraciques S. Maiouak , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine, A. Bahlaoui CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les goitres endothoraciques sont une pathologie rare (15 % de la pathologie tumorale médiastinale). Ils regroupent toutes les tumeurs thyroïdiennes bénignes ou malignes situées en totalité ou en partie au-dessous de l’orifice supérieur du thorax. Notre travail est une étude rétrospective étalée de janvier 2000 à août 2014, portant sur 17 observations de goitres plongeants colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca. La moyenne d’âge était de 54,3 ans, avec une légère prédominance féminine de 58 % des cas. Leur découverte était fortuite dans quatre cas. Quant aux autres patients, la symptomatologie était faite essentiellement par des signes de compression médiastinale notamment la dysphonie. Les signes de dysthyroïdie étaient notés dans deux cas. Le télé-thorax avait retrouvé un aspect d’élargissement du médiastin supérieur dans 14 cas, et une déviation trachéale dans trois cas. La tomodensitométrie thoracique avait objectivé un goitre endothoracique chez tous les patients et la présence de bulles d’emphysèmes apicaux dans cinq cas. Le goitre était euthyroïdien dans 11 cas, hypothyroïdien dans quatre cas et hyperthyroïdien dans deux cas. Le traitement était chirurgical et l’évolution était bonne dans tous les cas. À la lumière de ces observations, il est important d’évoquer à ce diagnostic rare devant tout élargissement médiastinal supérieur. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.202

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A. Ayari , H. Smadhi , W. Ben Hamed , D. Greb , H. Ben Abdelghaffar , I. Akrout , H. Hassen , L. Fekih , M.L. Megdiche Service de pneumologie Ibn Nafiss, CHU l’Ariana, Ariana, Tunisie Introduction Les dilatations des branches (DDB) constituent une pathologie encore fréquente dans notre pays. Leur prise en charge repose essentiellement sur la prévention vaccinale, le drainage bronchique, l’antibiothérapie en phase d’exacerbation. Cependant dans certaines situations le recours à un traitement chirurgical devient nécessaire. Patients et méthodes Dans une série de 50 patients suivis pour DDB, le diagnostic de bronchectasies a été confirmé chez tous les patients par un scanner thoracique. L’âge moyen de nos patients est de 55,68 ans (33—80 ans). Le tabagisme est noté chez 28 patients [18 hommes (90 %) et 10 femmes (33 %)]. Les symptômes initiaux étaient essentiellement une bronchorrhée (40 cas), une dyspnée d’effort (27 cas), les crises de dyspnée sifflante (15 cas) et l’hémoptysie (7 cas). Vingt patients portaient des DDB localisés. Pour la majorité des ces patients (16 cas) les DDB étaient d’origine post-tuberculeuse. La résection chirurgicale était indiquée pour 7 patients. Le traitement chirurgical était : une lobectomie dans 4 cas, une lobectomie + segmentectomie 2 cas et une pneumonectomie dans un seul cas. Le suivi moyen était de plus de 3 ans. La mortalité postopératoire était nulle. L’amélioration clinique était nette chez tous les patients et portait sur la réduction de la bronchorrhée, des épisodes infectieux récidivants, de la fréquence des hémoptysies et de la dyspnée. Conclusion Le traitement chirurgical longtemps réservé aux formes strictement localisés et mal tolérés offre une amélioration nette du pronostic. De ce fait, plusieurs questions se posent quant à l’extension de cette option thérapeutique pour d’autre forme de la maladie notamment celle des DDB diffuses. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.203 566

Embolie pulmonaire dans un service de pneumologie en Tunisie, à propos de 118 cas W. Ben Hamad , J. Ben Amar , B. Dhahri , M.A. Baccar , S. Azzabi , H. Aouina Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie Introduction L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente dont la clinique peut être trompeuse et nécessite une prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce. Méthodes Étude rétrospective concernant 118 observations de patients présentant une EP (2000—2013). Résultats On a recensé 67 hommes et 51 femmes, sex-ratio (H/F) de 1,3. L’âge moyen était de 54 ans (20 à 86 ans). Cinquantetrois étaient tabagiques, 20 % avaient d’antécédents d’EP et/ou thrombose veineuse profonde (TVP). La symptomatologie était dominée par la dyspnée (77 %), les douleurs thoraciques (72 %) et l’hémoptysie (20 %). Une phlébite a été associée dans 13 % des cas. Dosage des D-dimères était pratiqué chez 43 patients. Trente pour cent avaient une forte probabilité de score de Genève modifié et 56 % une probabilité intermédiaire. Le diagnostic d’EP était posé par l’angioscanner thoracique (72 %), la scintigraphie pulmonaire (8 %), l’échographie cardiaque (7 %) et par l’écho-Doppler veineuse des membres inférieurs en association avec des signes respiratoires évocateurs d’EP (13 %). Les facteurs de risque d’EP les plus représentés étaient l’âge 60 ans (54 %) et l’immobilisation prolongée (35 %). Le