Effets de la réhabilitation pulmonaire chez les patients atteints de maladie pulmonaire restrictive

Effets de la réhabilitation pulmonaire chez les patients atteints de maladie pulmonaire restrictive

Les auteurs concluent que le réentraînement de l’activité précoce du MF et du VMO pourrait être un facteur déterminant dans le traitement des SFP, mêm...

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Les auteurs concluent que le réentraînement de l’activité précoce du MF et du VMO pourrait être un facteur déterminant dans le traitement des SFP, même si la chronologie d’apparition des douleurs et des activités musculaires n’est pas encore réellement bien connue. La force des muscles assurant la stabilité frontale du tronc en

Rhumatologie

L’efficacité de la réhabilitation pulmonaire chez les patients atteints de BPCO a déjà été montrée dans la littérature. En effet, elle améliore la tolérance à l’effort, la force muscuMBJSFFUMBEZTQOÏF²UBOUEPOOÏRVF les patients atteints de maladies pulmonaires restrictives (RLD) présentent une diminution de la tolérance à l’exercice, de la force musculaire et une augmentation de la dyspnée, il était intéressant d’évaluer l’effet de la réhabilitation pulmonaire chez ce type de patient. Le but de cette étude était donc d’évaluer prospectivement l’efficacité et la faisabilité d’une réhabilitation pulmonaire de 24 semaines chez les patients atteints de maladies pulmonaires restrictives.

Méthodologie L’étude est prospective, non randomisée, non contrôlée, et comprend 31 patients ayant un diagnostic de RLD. Les participants ont suivi un programme de réhabilitation ambulatoire. Ils ont réalisé deux tests de marche de 6 minutes (6MWT), seul le

Kinesither Rev 2010;(104-105):4-18

RÉFÉRENCE

Cowan SM, Crossley KM, Benell KL. Altered hip and trunk muscle function in individuals with patellofemoral pain. Br J Sports Med 2009;43:584-8.

Pneumologie

Effets de la réhabilitation pulmonaire chez les patients atteints de maladie pulmonaire restrictive Introduction

chaîne fermée est aussi un élément à prendre en compte. O Patrick Colné

meilleur résultat ayant été retenu. Le test était pratiqué avant et après 12 et 24 semaines de réhabilitation pulmonaire. L’analyse des fonctions pulmonaires et des tests des capacités maximales (selon les recommandations de la Société thoracique américaine) ont été réalisés à chaque session (avant, après 12 et 24 semaines). Le programme de réhabilitation de 24 semaines contient 60 sessions. 6OF TFTTJPO DPNQPSUBJU  NJOVUFT de reconditionnement à l’effort et 30 minutes d’ergothérapie, de soutien nutritionnel, psychologique et d’éducation au patient.

Résultats 29 sur 31 patients ont suivi le programme de réhabilitation pendant 12 semaines et 26 patients pendant 24 semaines. Après 12 semaines de réhabilitation, les patients ont amélioré la distance parcourue au 6MWT de 34 % et de 50 % après 24 semaines (P < 0,05).

Conclusions et discussion Pour des raisons éthiques, cette étude n’a pas été randomisée ni

Métrologie

contrôlée. Cependant, la population étant homogène, les résultats se montrent prometteurs. De plus, les données ont été récoltées après 12 et 24 semaines, alors que les études précédentes n’étaient que de 10 semaines. L’amélioration de la dyspnée et de la tolérance à l’exercice après 12 semaines est observée dans la plupart des études rétrospectives. Toutefois, l’extension du programme jusqu’à 24 semaines permet de poursuivre leur amélioration, ce qui n’a pas été observé lors des études précédentes. Les améliorations obtenues après 8 semaines de réhabilitation ont totalement disparu après 24 semaines. Cela montre l’importance de maintenir, après toute réhabilitation, un programme d’entretien. En conclusion, la réhabilitation pulmonaire multidisciplinaire est une bonne indication chez les patients RLD. Elle permet une amélioration significative de leurs capacités physiques après 12 semaines de réhabilitation, celle-ci se poursuivant après 24 semaines. O Alyne Gyger (Lausanne) RÉFÉRENCE

Salhi B,Troosters R, Behaegel M, Joos G, Derom E. Effects of pulmonary rehabilitation in patients with restrictive lung diseases. Chest 2010;137:273-9. Prepublished online October 26, 2009.

Kinésithérapie la revue

pour les abducteurs ni pour les rotateurs de hanche. Par contre, la force d’ensemble des muscles de l’inclinaison latérale du tronc était plus faible pour le groupe SFP, la différence étant significative ; – enfin, il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes pour l’amplitude des mouvements de rotation.

Revue de presse

Actus kiné

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