10 h50
Durée : 7 minutes
DEPISTAGE ECHOGRAPHIQUE DE LA LUXATION CONGENITALE DE HANCHE CENTRE SUR LA MESURE DU FOND COTYLOlDlEN C TRÉGUIER (l), M CHAPUIS (1), B BRANGER (2), P VIOLAS (1), A LEGUEN (l), M FERRYJUQUIN (l), B BRUNEAU (l), M RAMBEAU(1), P DARNAULT (1), H BRACQ (1 ), Y GANDON (1) (1) RENNES- FRANCE, (2) NANTES - FRANCE
Objectifs : Proposer une mesure simple, reproductible et performante permettant le dépistage échographique de la luxation congénitale de hanche (LCH) à 1 mois par les radiologues généralistes. Matériels et méthodes : Cent trente-cinq enfants (270 hanches) ont eu un examen par un orthopédiste pédiatre et une échographie des hanches avec analyse morphologique, mesure de la couverture osseuse (CO) et du fond cotyloïdien (FC). La mesure de FC a été comparée au diagnostic final porté sur la clinique et les autres données échographiques. La reproductibilité a été testée sur 37 nourrissons. Pour comprendre les variations de CO et FC, une pièce anatomique a été étudiée en arthro-IRM 3D (Siemens 1.5 Tesla). L'impact du dépistage par la mesure de FC a été évalué par l'analyse de nos prises en charge orthopédiques lourdes. Résultats: La valeur de FC pour les hanches normales était de 4,5 mm avant 1 mois et 4,4 après 2 mois. Un seuil pathologique de 6 mm donne une sensibilité de 100 % pour le diagnostic de LCH (81 hanches) et une spécificité de 81 %. La mesure de FC est reproductible (Kappa de 0,94). Contrairement à CO, FC ne change pas selon l'orientation d'un plan de coupe de la pièce anatomique analysée en IRM 3D. Entre 1997 et 2005, parmi les 115 enfants traités par traction, 94 % étaient des filles dont 60 % sans facteur de risque (incidence départementale de 0,39 pour 1000). Conclusion : La performance de la mesure de FC avec un seuil pathologique à 6 mm incite à proposer un dépistage de la LCH, systématique pour les filles et limité pour les garçons (clinique et facteurs de risques). " Mots clés : Pédiatrie - Hanche
11 ho0
Durée : 7 minutes
ASPECTS CLASSIQUES ET DONNEES ACTUELLES DE L'OSTEOMYELITE SCLEROSANTE DE GARRE O DIMONU,L MAINARD-SIMARD, AL GUÉRIN, P LASCOMBES, M CLAUDON VANDCEUVRE-LES-NANCY - FRANCE Objectifs : Présentation des aspects classiques en imagerie de l'ostéomyélite sclérosante de Garré. Matériels et méthodes :Analyse des aspects en imagerie (radiographie, scanner, IRM et scintigraphie) de quatre cas d'ostéomyélite sclérosante de Garré observés dans notre service pendant la période 1989-2006. Une confirmation anatomo-pathologique a été obtenue pour tous les cas. Résultats : La série comprend deux localisations métaphyso-diaphysaires humérales distales, une localisation tibiale proximale et une localisation diaphysaire fémorale. Tous les cas ont un aspect stéréotypé en imagerie avec un remaniement cortical de type épaississement plurilamellaire et fibrillaire pseudonodulaire, comblant progressivement le canal médullaire, respectant le canal noumcier sans extension dans les parties molles. Conclusion :Cette pathologie rare, d'étiologie indéterminée est actuellement classée dans les pathologies inflammatoires chroniques et pose principalement le problème du diagnostic différentiel avec la tumeur d'Ewing et l'ostéome ostéoïde. Une bonne connaissance des aspects radiologiques typiques de l'ostéomyélite sclérosante de Garré permet d'éliminer rapidement les autres diagnostics différentiels. " Mots clés : Pédiatrie - Os
11 h 10
Durée : 7 minutes
TRAITEMENT PER-CUTANE DES OSTEOMES OSTEOIDES PAR THERMOCOAGULATION AU LASER SOUS GUIDAGE TOMODENSITOMETRIQUE EN PEDlATRlE
Objectifs : Nous rapportons notre expérience dans le traitement percutané des ostéomes ostéoïdes par thermocoagulation au laser sous guidage tomodensitométrique au sein d'une population pédiatrique. Matériels et méthodes : Parmi les 27 patients traités par voie percutanée dans le service, 15 l'ont été depuis 2002 par thermocoagulation au laser. Il s'agissait de 15 enfants et adolescents (âgés de 4 à 17 ans), présentant des ostéomes ostéoïdes localisés au bassin (n = 3), au fémur (n = 6) et au tibia (n = 6). Toutes les procédures ont été réalisées sous anesthésie générale et 6 d'entre elles ont nécessité la collaboration d'un radiologue et d'un chirurgien orthopédiste (abord du foyer par forage). Résultats : Une seule complication technique, sans conséquence, est survenue en per-procédure (fragment métallique à proximité du nidus). Disparition de la symptomatologie douloureuse le lendemain du geste pour tous les patients, confirmée à distance, par un recul moyen de 19,7 mois (intervalle de 15 jours à 38 mois). Une seule patiente a présenté une récidive ayant nécessité un second traitement per-cutané (première patiente traitée par laser). Conclusion :La thermocoagulation au laser sous guidage tomodensitométrique est un traitement simple, peu invasif et efficace des ostéomes ostéoïdes de l'enfant. Mots clés : Pédiatrie - Thérapeutique z-
11 h20
Durée : 7 minutes
DIAGNOSTICS DIFFERENTIELS DES REINS HYPERECHOGENES AVEC KYSTES CHEZ LE FCETUS (UROPATHIES EXCLUES) : ETUDE MULTICENTRIQUE K CHAUMOITRE (l), M BRUN (2), M CASSART (3), B MAUGEY-LULOM (2), D EURIN (4), F DIDIER (5), F AVNI(3) (1) MARSEILLE - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE, (3) BRUXELLES - BELGIQUE, (4) ROUEN- FRANCE, (5) NANCY - FRANCE
Objectifs : Analyse d'une cohorte de foetus porteurs de reins hyperéchogènes kystiques et dont le diagnostic final de néphropathie est connu. Matériels et méthodes :Etude multicentrique concernant 93 fœtus avec reins hyperéchogènes. Analyse rétrospective des signes échographiques de 30 d'entre eux qui présentaient des kystes rénaux : 3 cas de polykystose autosomique dominante (PJSAD), 9 cas de polykystose autosomique récessive (PKAR), 3 cas de Bardet-Biedl (BB), 9 cas de Meckel-Gruber (MG), 3 cas d'Ivemark II, 1 cas de JarchoLevine, 1 cas de Beemer et 1 cas de syndrome MG-like. Résultats : Un tiers des fœtus avait des kystes rénaux (30193). Les kystes étaient présents dans 11 % des PKAD (3/28), 29 % des PKAR (91 3 l), 27 % des BB (311l), 100 % des 9 MG, 50 % des 6 cas d'Ivemark II et dans tous les 3 cas d'autres syndromes (Jarcho-Levine, Beemer et MG-like). Aucun des 5 cas de trisomie 13 n'avait des e s t e s . Aucune malformation n'était associée dans les 12 cas de polykystoses. Dans tous les autres cas, il existait des malformations souvent évocatrices comme une polydactylie dans les syndromes de BB et de Beemer, un defect occipital +/-Dandy-Walker dans les MG, des anomalies thoraciques ou vertébrales dans le syndrome de Jarcho-Levine. Conclusion : L'association reins hyperéchogènes et kystes rénaux n'est pas rare. La clé du diagnostic repose souvent sur les malformations associées. En l'absence de malformation, le diagnostic principal reste celui d'une polykystose récessive ou dominante. Mots clés :Fœtus - Echographie - Rein