AUSTRALIE
Plus de 40 millions de dollars investis dans le ghome ‘Australie vient de donner un SCrieux coup de pouce i son programme de recherche sur les gtkomes en dibloquant de nouveaux crkdits destinis au financement des activitks de I’Australian Genome Research Facility (AGRF), cr& I’an pas&. Lorsqu’il sera pleinement opkrationnel, vers la mi-1997, cet organisme effectuera le sCquenc;age i grande ichelle, la cartographic de genes et la ditcction de mutations pour les laboratoires, petits ou grands, impliquCs dans des projets d’analyse de ginomes (qu’il s’agisse ou non du ginome humain). Aux 7,9 millions de dollars am&icains (44,39 millions de francs) dejj investis lors du lancement de I’AGRF, le gouvernement f6dkal va aiouter un cridit supplimentaire de 10,3 millions de dollars Ctak sur
sept am. Cette wmme servira au financement des travaux men& par quatre groupes de recherche (dent les deux centres de I’AGRF) et une so&k6 de biotechnologie, AMKAD bake i Melbourne, en vue d’identifier les g?nes responsables de diverses maladies (ostc!oporose, glaucome, dkpression, endomCtriose).. Par ailleurs, le gouvernement de l’ctat du Queensland et l’universitd du meme nom vont debloquer chacun 12 millions de dollars pour la construction, sur le site de cette dernike, d’un nouveau bstiment destinC- j abriter une partie des kquipes de
VI iTNAM
INDE
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Coophration htroite avec les Pays-Bas
I’AGRF, en q&es dans khelle. Au investi 42,2 la recherche 275, 25)
particulier celles implile stquen$age X grande total, I’Australie aura millions de dollars dam sur le gknome. (Sczwc-e IB
‘Inde, pays i forte densitk ethniquc, est une mine d’or pour Ies gPnkticiens. Les scientifiques de ce pays sont frkquemment sollicit& par leurs colkgues &rangers pour fournir des Cchantillons sanguins prklevis sur les populations indigknes ou sur des patients atteints de maladies gknktiques rares. Mais, comme le fait remarquer dans une lettre h Nntwe Genetics (15, 124) un groupe de psychiatres indiens, ces exportations d’ADN ne se font pas toujours en respectant les int&&s des popularions autochtones. 11sproposent done que ces tchanges permettent le diveloppement des res-
es Pays-Bas viennent de decider de soutenir financikement la nouvelle politique du ViCtnam en mat&e de sank publique. Un million de dollars vont itre investis dans la creation d’un institut national de formation ?+ la nutrition et d’un centre d’kducation et d’information destirk 5 prkvenir la malnutrition. Amsterdam s’apprke Pgalement, z&z I’Unicef et une ONG hollandaise, i contribuer, ?Jhauteur de 8.50 000 dollars, i un autre projet destine j protkger les femmes enceintes ct j former les sages-femmes. Autre action significative : les Pays-Bas ont engag 200 000 dollars dans un programme de suivi et de traitement des personnes atteintes de paludisme en collaboration avec I’hbpital de Cho Ray, le HCMC Tropical Diseases Research Center et le Amsterdam Academic health Center. Enfin, les deux pays ont investi 2,5 millions de dollars pour parfaire la formation des professeurs de sank publique, d’hygikne et d’ipidkmiologic qui enseignent dans les facultCs de mkdecine de Hanoi’, de Hue, de Can Tho et d’Ho Chi Minh ville. (The Saigon Times Daily, 23/01/97)
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La Chine compte sur les biotechnologies et la pharmacie pour soutenir sa croissance Bconomique. Sept grands centres de R&D viennent d’ltre install& a Shangai’ tandis que six laboratoires de recherche et un centre d’Btude g&%ique du riz sont en construction.
Audit a~stral~e~
Collaboration internationale, mode d’emploi
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Croissa~ce chinoise
sources scientifiques locales. Euxmtmes ont dCmarr6, avec des colkgues amkricains une &de g&ttique multicentrique sur les dkordres psychiatriques dont I’un des buts est de crter, en Inde, un centre de recherche dans ce domaine. Lcs ichantillons sanguins seront analysks sur place, sauf pour effectuer des comparaisons. Les droits de propriPt6 intellectuelle seront prot6gk et 20 “i: des bCnefices des brevets seront reversks i des institutions au service de la population qui aura fourni le matCrie1 gk&tique. Un bon exemple j suivre. CT
Les services
du mini.st&e japonais de la Sant& chargbs de I’homologation des ouveaux m&icaments et du d&eloppement de I’industrie phanaceutique vont &re rbformbs B compter du 1”’ juillet 1997, selon le Japan Chemical Week (16/01/97). Objectif : s&parer claitement le contr6le de la st%zurit6 des traitements m&icaux et les questions de politique industrielle (promotion des programmes de R&D, production et distribution des mbdicaments, etc). Cactuel Pharmaceutical Affairs Bureau, qui remplissait jusqu’alors ces deux missions, va &tre remplace par un nouveau service sp&ifiquement charge du contrUe des nouveaux mhdicaments, de leur homologation et de leur suivi une fois commerciaIi&s. Les activites de developpement de I’industrie pharmaceutique seront, quant B elles, tran.sfWes au Health Policy Bureau. Cette restructuration est une con&quence du scandale des produits sanguins contamin& par le VIH-1 responsables, comme en France, de la mort de nombreuses personnes. n MM
Le ministre australien de la Science, Peter McGauran, a con% B John Stocker, conseiller scientifique du Premier ministre, la mission de passer au crible I’ensemble des activites de la recherche en Australie. Cette enqulte devrait deboucher sur une riorganisation prolonde des activi& bt?&ficiant de credits gouvernementaux. Le nuclkaire, les sciences de la mer et la geologic pourraient ltre integr& au sein de la Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization (CSIRO).
L’ s recentrke L’Organisation mondiale de la santg veut recentrer son action. Ainsi en a dBtide son comitC ex6cutil. compost? de representants de 32 pays membres. L’organisation va done presenter en mai, d I’occasion de son assemblbe, un nouveau budget pour 1998-1999. Hiroshi Nakajima, directeur 96neral de I’OMS, veut mobiliser tous les moyens sur la pr&fention et le contriile, voire l’bradication des maladies transmissibles, ainsi que des questions de Sante environnementale ou familiale.
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BIOFUTUR 165
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Mars 1997 7