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Ve Congrès International d’Épidémiologie Adelf-Epiter / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 60S (2012) S97–S148
Discussion/conclusion.– La situation épidémiologique de la tuberculose dans ce groupe d’âge nous incite à fournir de plus amples d’efforts. La première étape est de rechercher et d’identifier tous les facteurs qui concourent au maintien de cette situation. En seconde étape, il sera nécessaire d’établir des ajustements, voir des modifications dans le programme de lutte et de même dans le système de surveillance. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.306 P7-42
Profil épidémiologique de la tuberculose extrapulmonaire dans la région de Remchi, Algérie L. Zemour a , A. Belghitri b , N. Sari a , A.S. Dali Ali a , S. Chougrani a , N. Midoun a a Service d’épidémiologie, EHU, Oran, Algérie b Service de pneumologie, EHU Oran, Oran, Algérie Introduction.– La tuberculose extrapulmonaire (TEP) demeure un problème majeur de santé publique en Algérie et son incidence, au cours de ces 20 dernières années, n’a cessé d’augmenter. Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les cas de TEP pris en charge à l’EPSP de Remchi sur la période allant de janvier 2000 au 31 décembre 2011. L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel Epi Info V6.04fr. Résultats.– Nous avons colligé une série de 463 cas de TEP dont l’âge moyen est de 26,3 ± 2,8 ans. Le sex-ratio est de 0,8. La localisation ganglionnaire est prédominante à 47,9 % suivie de la localisation pleurale à 27,5 %, la localisation urogénitale à 6,3 % et ostéoarticulaire à 4,4 %. Le diagnostic histologique d’adénite tuberculeuse est posé dans 54 % des cas alors que le diagnostic de pleurésie tuberculeuse est posé dans 47 % des cas. Le traitement est établi selon le programme national de lutte contre la tuberculose. Discussion/conclusion.– La tuberculose extrapulmonaire est fréquente et elle est responsable d’une part croissante des cas de tuberculose. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.307 P7-43
Épidémiologie et diagnostic microbiologique de la tuberculose bovine au Burkina Faso D. Zingué a , Z. Tarnagda b , E. Kanyala c , H. Hien a , Y. Ndjakani c , N. Meda a Unité de recherche santé de la reproduction, VIH et tuberculose, centre Muraz, Burkina Faso b Institut de recherche en sciences de la santé, DRO Bobo-Dioulasso, Burkina Faso c WA Master FELTP, université de Ouagadougou, Burkina Faso
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Introduction.– Au Burkina Faso, l’agropastoral représente 80 % de l’activité socioéconomique et le profil épidémiologique de la tuberculose bovine est peu connu. Les informations disponibles proviennent des suspicions à l’inspection dans les abattoirs et d’études parcellaires. Notre étude avait pour but de fournir des données épidémiologiques et microbiologiques sur la tuberculose bovine dans les abattoirs de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso en vue d’établir un état des lieux. Méthodes.– Une étude transversale a été conduite au sein des abattoirs de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou de mai à octobre 2011. Les données épidémiologiques ont été recueillies à partir de questionnaires administrés aux propriétaires des animaux suspects de tuberculose. Les prélèvements ont été réalisés sur les carcasses d’animaux pour le diagnostic biologique au centre Muraz. Les échantillons ont été traités par la méthode modifiée de Saeng et Costil. La microscopie a été réalisée par la méthode de Ziehl-Nielsen à chaud, la culture sur milieux Löewenstein-Jensen suivi de l’identification biochimique des espèces. Résultats.– Sur 1499 bovins abattus, 101 (6,07 %) comportaient des lésions suspectes de tuberculose. Le caractère généralisé des lésions représentait 7,92 % (8/101) de cas, contre 92,08 % (92/101) de cas localisés au niveau des organes. La microscopie a révélé 47,50 % (48/101) de cas positifs. Les cultures ont permis d’isoler 47,92 % (23) de Mycobacterium bovis, 6,25 % (3) de M. africanum, 4,17 % (2) M. tuberculosis et 4,17 % (2) de mycobactéries atypiques.
Discussion/conclusion.– La tuberculose bovine est un problème de santé animale au Burkina Faso, causée principalement par M. bovis. Des stratégies sanitaires sont utiles pour renforcer la lutte contre cette maladie. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.308 P7-44
Avantages et limites des méthodes de décontamination des expectorations D. Zingué a , H. Hien a , A. Kaboré a , E. Kanyala b , A. Sanou a , N. Méda a Unité de recherche santé de la reproduction, VIH et tuberculose, centre Muraz, Burkina Faso b WA Master FELTP, université de Ouagadougou, Burkina Faso
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Introduction.– Le diagnostic des infections à Mycobacterium reste un objectif primordial pour la surveillance de la tuberculose. Ce diagnostic passe par la décontamination des expectorations. Plusieurs méthodes de décontamination ont été décrites en vue de l’optimisation du diagnostic de la tuberculose. Le but de cette revue était de décrire les avantages et les limites des méthodes de décontamination. Méthodes.– Une synthèse de la littérature à partir de Medline, HINARI, Google Scholar et des échanges avec d’autres équipes d’experts ont permis de retenir plusieurs méthodes de décontaminations. Les mots clés étaient « decontamination », « spatum » et « tuberculosis ». Résultats.– Parmi les méthodes répertoriées, la méthode à la soude était la plus utilisée. Elle était simple, non onéreuse, efficace contre les contaminants. Elle présente certaines limites : respect du temps de décontamination, réactif pouvant tuer plus de 60 % des bacilles, risque de résultats de cultures faux négatifs. C’est une méthode utilisée pour l’isolement des mycobactéries sur milieux solide et liquide. La solution d’acide oxalique a l’avantage d’être efficace sur les prélèvements pyogènes. La solution de n-acétyle-l-cystéine-sodium hydroxyde est utilisée avec succès chez les patients pauci-bacillaires et les sujets infectés par le VIH. Les autres méthodes de décontaminations ont été décrites en tenant compte de leur spécificité et de la faisabilité de leur usage dans les laboratoires des pays à ressources limitées. Discussion/conclusion.– Cette revue nous a permis de décrire les différentes méthodes de décontamination mais pour des raisons de contrôle de qualité et de standardisation des pratiques, chaque laboratoire doit être à mesure d’utiliser une seule méthode pour le traitement des expectorations. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2012.06.309
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Stratégies pour définir des valeurs « de référence » M.C. Dewolf a , R. Van den Heuvel b , L. Int Panis b , H. Scheers c , F. Charlet a Hygiène publique en Hainaut, vigilance sanitaire, Belgique b Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek, Belgique c Katholieke Universiteit Leuven, Belgique
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Introduction.– La santé de la population est affectée à la fois par la qualité de l’air intérieur et extérieur, avec probablement un cumul des expositions et des effets. Méthodes.– Des réseaux scientifiques différents (air extérieur, air intérieur et biomonitoring) ont atteint, à l’heure actuelle, des niveaux de maturité différents. La mise en place d’un dialogue interdisciplinaire a encouragé la collaboration entre ces réseaux scientifiques et a permis de mettre en évidence les voies possibles d’intégration : soit par le transfert de connaissances d’un domaine d’expertise à un autre, soit par la mise en œuvre d’une approche globale et l’utilisation d’outils horizontaux permettant, par la suite, le transfert de données et d’informations. Résultats.– Définir des valeurs « de référence » a pour but de protéger la population d’effets sur la santé suite à une exposition environnementale et soutient le processus de prise de décisions en termes de politique et de gestion des risques. L’utilisation de valeurs de référence a également pour objectif d’évaluer l’exposition de la population ou d’individus, et de faciliter la communication à