Bases anatomiques de la régulation de la sécrétion de GnRH dans l’hypothalamus humain

Bases anatomiques de la régulation de la sécrétion de GnRH dans l’hypothalamus humain

88 ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES, 88 e CONGRÈS segment supérieur ou interpterygoïdien où l’artère sphénopalatine et la trompe auditive sont situées...

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ASSOCIATION DES MORPHOLOGISTES, 88 e CONGRÈS

segment supérieur ou interpterygoïdien où l’artère sphénopalatine et la trompe auditive sont situées antéromédialement. L’artère méningée moyenne, le nerf auriculotemporal et la corde du tympan sont situés postérolatéralement. Les artères carotide interne et pharyngienne ascendante constituent un rapport postéroinférieur dangereux. Conclusions : la connaissance des détails anatomiques parfois dangereux de l’accès percutané au Foramen Ovale est nécessaire à un opérateur chirurgical pour lui permettre de sécuriser son geste et d’en expliquer certains effets secondaires potentiels.

Des radiations optiques au « stratum sagittal externe », contribution de la tractographie en IRM TD

géniculo-cortical et 2° la situation de « carrefour cognitif » que représente le lobe occipital, carrefour justement plaidé dans les concepts neuro-anatomiques les plus modernes ; deux exemples pathologiques renforcent encore ces résultats, également illustrés à 3 Tesla. Conclusions : 1. Malgré le caractère reconnu comme virtuel de la tractographie, on constate la qualité et la fiabilité de sa reconstruction, en référence aux travaux de neuro-anatomie microscopique ; 2. Cette connaissance conduit à une finesse sémiologique renouvelée ; 3. Le doublement du champ magnétique, à courte échéance, améliorant la résolution et la finesse spatiales de la tractographie conduit à mieux envisager la tractographie fonctionnelle.

CABANIS EA (1), IBA ZIZEN MT (1), HUONG NGUYEN T (1), HABAS C (1), ABANOU A (1), ISTOC A (1), YOSHIDA M (2), STIEVENART JL (1)

Anatomie micro-chirurgicale du gyrus temporal transverse de Heschl

(1) Université Pierre et Marie Curie, Paris 6, UFR Pierre et Marie Curie, site Pitié Salpêtrière, Service de neuro-imagerie, CHNO des XV XX, 28 rue de Charenton, 75012 Paris. (2) Jikei University and School of Medicine, Tokyo, Japon. E-mail : [email protected]

SIMON E, MERTENS P, SINDOU M

But de l’étude : mieux comprendre l’anatomie tractale du lobe occipital pour servir la compréhension neuro anatomique de l’IRM fonctionnelle visuelle. Matériel et méthode : cohorte de patients explorés en routine clinique sur système Signa LX, 1,5 Tesla, General Electric Medical Systems (GEMS) (1998-), avec un recul 1983-2006 de 85 000 examens IRM (4 systèmes successifs) ; l’IRM fonctionnelle est développée à partir de 1995 et l’IRM TD, à partir de 2002 ; 500 patients, anatomiquement normaux ou pathologiques, font l’objet d’acquisitions et de reconstructions IRM TD ; l’IRM de diffusion (D. le Bihan, 1985), à champ moyen (supérieur ou égal 1,5 T) et hypergradients, mesure la diffusion des molécules d’eau (séquences de Stejskal et Tanner, 1982), soit dans un milieu homogène avec une enveloppe sphérique (isotropique), soit dans un milieu hétérogène avec une enveloppe ellipsoïde (anisotropique) ; dans ce dernier cas, la reconstruction statistique des vecteurs résultants reflète la dominance directionnelle de l’anisotropie, en l’occurrence les axones de la substance blanche encéphalique réunis en faisceaux ou tractus ; une concaténation de 7 logiciels reconstruit ces valeurs « tractales » ; les résultats sont comparés à quelques exemples reconstruits à plus haut champ (3 Tesla), d’une part, et, d’autre part, aux ouvrages neuroanatomiques modernes, la source essentielle s’avérant « Anatomie des centres nerveux » par J. Déjerine et son épouse (1895). Résultats et discussion : l’exposé montre la représentation tractale des 3 plans de l’espace encéphalique ; l’identification de la tractographie schématique et classique est croisée entre les différents auteurs, nord-américains surtout ; c’est J. Déjerine qui détaille la composition axonale réelle des radiations optiques ; ses schémas de 110 ans, basés sur la coloration histologique des Golgi, His et Ramon é y Cajal, comme sur les dégénérescences des faisceaux encéphaliques, sont rappelés ; la comptabilité des 1,2 million de deutoneurones visuels de n. opticus (2,7 mm de diamètre), bien visibles en IRM au sein des méninges optiques, se retrouve dans celle du 3e neurone ; seule, une fine lame millimétrique de substance blanche constitue les véritables radiations optiques, du corps genouillé aux aires V1 et V2 du cortex visuel ; comme le jambon du sandwich, cette lame est interposée entre tapetum en dedans et stratum sagittal externe (SSE), en dehors ; ce stratum sagittal externe, associatif, latéro-ventriculaire externe occipital, est formé de la convergence des faisceaux occipito-frontal supérieur, longitudinal supérieur (arqué), longitudinal inférieur et occipito-temporal ; cette richesse explique 1° l’épaisseur du SSE comparée à celle du faisceau

But de l’étude : le cortex auditif primaire est situé sur la face operculaire du lobe temporal, au niveau de la première circonvolution temporale transverse ou gyrus de Heschl. Cette région anatomique est réputée pour sa grande variabilité, intra et inter-individuelle. Les acouphènes, dans leur forme non pulsatile, peuvent être considérés comme des phénomènes auditifs fantômes liés à une réorganisation du cortex auditif. Des études récentes montrent qu’une stimulation magnétique trans-crânienne voire une stimulation corticale électrique de ce cortex permet d’atténuer les acouphènes. L’objectif de ce travail est de réaliser une étude microanatomique du gyrus de Heschl et de ses rapports, et de préciser les repères utilisables pour son abord en chirurgie notamment pour le traitement des acouphènes. Matériel et méthodes : 12 hémisphères cérébraux humains fixés par formaldéhyde ont été étudiés, en utilisant d’une part une technique d’injection vasculaire de latex coloré et d’autre part une technique de dissection des fibres blanches dérivée de celle décrite initialement par Klingler. Résultats : ce travail a permis de décrire la variabilité de la morphologie du gyrus de Heschl, sa configuration tridimensionnelle, ses rapports avec les fibres blanches associatives, commissurales et les radiations auditives, ainsi que sa vascularisation. Conclusions : ce travail nous permet de préciser les rapports anatomiques du gyrus de Heschl. Ces données seront utiles pour son abord chirurgical, éventuellement conduit sous Neuronavigation, envisagé notamment pour la mise en place d’électrodes de stimulation corticale dans le cadre des acouphènes réfractaires.

(1) Hôpital Neurologique et Neurochirurgical Pierre Wertheimer, Lyon. (2) Laboratoire d’Anatomie de la faculté Lyon-Nord, Université Claude Bernard-Lyon I. E-mail : [email protected]

Bases anatomiques de la régulation de la sécrétion de GnRH dans l’hypothalamus humain BARONCINI M (1, 2, 3), ALLET C (3), PREVOT V (3), FRANCKE JP (1, 3) (1) Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine de Lille, Université de Lille 2. (2) Clinique de Neurochirurgie, Hôpital R. Salengro, CHRU de Lille. (3) INSERM Unité 816, Plasticité et développement du cerveau post-natal, Lille. E-mail : [email protected]

But de l’étude : certains travaux récents chez le rongeur, ont mis en évidence le rôle fondamental des interactions neuro-gliales dans le fonctionnement physiologique du SNC et en particulier, dans l’hypothalamus, dans la régulation de

Nantes, Mai 2006

la sécrétion de gonadotrophin-releasing-hormone (GnRH). Cette neurohormone, sécrétée par des neurones spécialisés, contrôle l’ensemble des fonctions de reproduction. Nous avons donc cherché à confirmer chez l’homme ces interactions neurogliales à l’aide de techniques morphologiques, en immunohistochimie et microscopie électronique (ME). Matériel et méthodes : cinq hypothalamus de sujets féminins ont été prélevés. Des coupes coronales de 14 μm ont été réalisées, et une étude immunohistochimique faite, utilisant des anticorps anti-GnRH, GFAP, vimentine et nestine. Les noyaux ont été colorés par une solution de Hoechst. Une étude en microscopie électronique a également été réalisée. Résultats : Nous mettons ainsi en évidence la proximité étroite entre les corps des neurones à GnRH, situés principalement dans la partie médio-basale de l’hypothalamus humain (noyau infundibulaire), et quelques cellules gliales de type astrocytaire, immunopositives à la fois pour la GFAP et pour la vimentine. Les prolongements axonaux des neurones à GnRH sont par contre accompagnés jusqu’aux capillaires de la partie externe de l’éminence médiane par d’autres cellules, glio-épendymaires, positives pour la vimentine et la nestine et correspondant à des tanycytes. Conclusions : Nous retrouvons donc les localisations classiquement décrites des corps et axones des neurones à GnRH, et mettons en évidence la proximité morphologique étroite entre ces neurones et certains types de cellules gliales, probable témoin d’une forte interaction fonctionnelle.

Étude anatomique de la tenia, berge anterieure et inferieure du foramen de Luschka LABROUSSE M (1, 2), BARRE P (3), VITTE E (3), CHAYS A (2), AVISSE C (1), DELATTRE JF (1) (1) Laboratoire d’Anatomie, Faculté de Médecine de Reims. (2) Service d’Oto-rhino-laryngologie, CHU Reims. (3) Service d’Oto-rhinolaryngologie, CHU Pitié-Salpêtrière. E-mail : [email protected]

But de l’étude : détailler l’anatomie de la ténia et sa participation à la formation du foramen de Luschka, puisque la description de ce foramen est restée imprécise malgré le développement de la chirurgie du récessus latéral du 4e ventricule. La connaissance anatomique précise de ce foramen est devenue indispensable dans le cadre de la mise en place d’implants du tronc cérébral. Matériel et méthodes : les dissections ont été réalisées chez 5 sujets. Elles comprenaient 8 abords translabyrinthiques, 2 abords rétrosigmoïdes, et un abord occipital bilatéral avec voie transvermienne. Résultats : les foramens de Luschka ont été exposés dans les 10 dissections. La ténia constitue la berge antérieure et inférieure du foramen. Le pédoncule cérébelleux inférieur constitue la berge supérieure et postérieure. Conclusion : la constitution du foramen de Luschka reste discutée. Notre étude permet de comprendre que par sa forme hélicoïdale, la ténia délimite, par son bord libre antérosupérieur, l’entrée du récessus latéral du 4e ventricule. Elle joue donc un rôle important dans la structure du foramen de Luschka. La connaissance anatomique précise de ce foramen est devenue indispensable, notamment chez certains patients cophotiques dans le cadre de la mise en place d’implants au niveau du V4 pour la réhabilitation de leur audition.

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Étude en IRM fonctionnelle du circuit cérébellocortical impliqué dans le contrôle temporel des mouvements bimanuels exécutés en phase et en opposition de phase HABAS C, CABANIS EA Université Pierre et Marie Curie Paris 6, UFR Pierre et Marie Curie, Site CHNO des Quinze-Vingts, Neuro-Imagerie, Paris. E-mail : [email protected]

But de l’étude : il s’est agi d’identifier l’activation des aires du cortex cérébelleux et du cortex cérébral simultanément recrutées par les mouvements d’opposition pouce-index, d’en séparer les composantes motrices et sensorielles et de déterminer les aires plus spécifiquement impliquées dans l’organisation temporelle du mouvement. Matériel et méthodes : les activations du cervelet et du cortex cérébral ont été étudiées successivement au cours des mouvements d’opposition pouce-index effectués de la main dominante puis bimanuellement en phase et en opposition de phase, à une fréquence d’environ 1 Hz, chez 7 volontaires sains. Ces deux derniers types de mouvements ne se distinguent que par leur organisation temporelle (leur déphasage). L’activation du cortex cérébelleux a également été testée lors des mouvements bimanuels en phase et en opposition de phase réalisés passivement afin d’estimer l’incidence des rétrocontrôles extéroceptif et proprioceptif sur le signal BOLD. Ces activations ont été enregistrées sur une IRM de 1,5T, en coupe axiales, en séquence pondérée T2* écho de gradient EPI. Les images ont été traitées par le logiciel SPM99 en utilisant le modèle linéaire général (p < 0.01 corrigé, k = 4 pixels contigus). Résultats : — Mouvements actifs uni-/bilatéraux en phase : activation du cortex cérébelleux (lobe antérieur : HV-VI) et du cortex sensori-moteur, uni-/bilatéralement. — Mouvements actifs bilatéraux en opposition de phase : activations bilatérales du cortex cérébelleux (lobe antérieur : HV-VI, lobe postérieur : HVIIIA-VIIIB) et du cortex sensorimoteur, de l’aire motrice supplémentaire, de l’aire motrice cingulaire et du cortex cingulaire antérieur. — Mouvements actifs et passifs bilatéraux en opposition de phase : faibles activations bilatérales du lobe antérieur du cervelet (HVI-VII) et de la pariétale ascendante. Conclusions : le lobe postérieur du cervelet HVIII (ou second homunculus), l’aire motrice supplémentaire et l’aire motrice cingulaire, spécifiquement recrutés par les mouvements actifs en opposition de phase, constitueraient un réseau central impliqué dans la coordination temporelle des mouvements rythmiques (diadococinésie) d’une manière plus ou moins indépendante des rétrocontrôles sensoriels.

Étude morphologique et taxonomique de deux interneurones du cortex cérébelleux de rat : la cellule stellaire et la cellule à paniers HABAS C, AXELRAD H Université Pierre et Marie Curie Paris 6, UFR Pierre et Marie Curie, Site Pitié-Salpêtrière, laboratoire de neurobiologie du cervelet, Paris. E-mail : [email protected]

But de l’étude : il s’est agit de déterminer précisément, qualitativement et quantitativement, si les cellules stellaires, les cellules stellaires à pinceaux et les cellules à paniers de la couche moléculaire du cervelet de rat (vermis) constituent une seule famille ou des familles distinctes d’interneurones. Matériel et méthodes : 55 interneurones (23 cellules stellaires, 23 cellules à paniers, et 9 cellules stellaires à pinceaux) marqués par la technique d’imprégnation de Golgi, morphologiquement complets, ont été étudiés, dessinés à la caméra lucida, et reconstruits à trois dimensions. Après une description