Le nombre de découvertes de séropositivité à VIH est estimé à 6 400 en 2012, donnée stable depuis 2007. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les trois quarts nés en Afrique subsaharienne) restent les groupes les plus touchés et
L’Institut de veille sanitaire (InVS) propose chaque année, à l’occasion de la Journée mondiale du sida (1er décembre), des données actualisées de l’infection à VIH et des IST. Ces données émanent de différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et des enquêtes dans des populations spécifiques.
représentent respectivement 42 % et 38 % des découvertes de 2012. Les hétérosexuels nés en France et les usagers de drogue représentent respectivement 17 % et 1 %. Une stabilité des découvertes de séropositivité VIH est observée dans tous les groupes, sauf chez les HSH dont le nombre augmente en 2012. L’augmentation du nombre de découvertes observée dans ce groupe s’accompagne d’une plus grande précocité du diagnostic,
d’infections à gonocoques, ainsi que l’augmentation des comportements sexuels à risque dans cette population, laissent penser que le risque de transmission du VIH est toujours important dans cette population, comme l’ont montré les estimations d’incidence jusqu’en 2010. Le dépistage ciblé des HSH ne semble pas s’être accompagné d’un élargissement du dépistage dans la population générale, dans la mesure où l’activité de dépistage du VIH n’a pas augmenté en 2012 par rapport à 2011 (5,2 millions de sérologies). Depuis les recommandations d’élargissement du dépistage fin 2010, le nombre de sérologies a augmenté faiblement, de 5 % entre 2010 et 2012. | Y.-M. D. note : InVS.