C26 Résistance Aux Antibiotiques De 312 Souches Invasives De Streptococcus Pyogenes Isolées En France De 2003 À 2004

C26 Résistance Aux Antibiotiques De 312 Souches Invasives De Streptococcus Pyogenes Isolées En France De 2003 À 2004

R&umes des communications affichdes / M6decine et maladies infectieuses 35 (2005) S141-S193 c25 LES E N D O C A R D I T E S B R U C E L L I E N N E S...

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R&umes des communications affichdes / M6decine et maladies infectieuses 35 (2005) S141-S193 c25

LES E N D O C A R D I T E S B R U C E L L I E N N E S . I~TUDE DE 6 CAS N. Ben Arab ~, B. Hammami ], I. Maaloul 1, H. Ghorbel 1, I. Trabelsi2, A. Hammami 3, S. Kammoun 2, M. Ben Jemaa 1

1Service des Maladies Infectieuses, 2Service de Cardiologie, CHU Hddi Chaker, Sfax, Tunisie ; 3Laboratoire de Microbiologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie. Quoique souvent benigne, la brucellose peut ~tre grave ~ cause de certaines Iocalisations secondaires dont les atteintes endocarditiques. Le but de ce travail est de decrire les particularit6s 6pidemiocliniques, thdrapeutiques et 6volutives des endocardites brucelliennes. I1 s'agissait d'une Etude retrospective conceruant 6 observations d'endocardite bmcellienne colligees dans le service des Maladies Infectieuses et de Cardiologie durant 17 alas (1988-2004). La confirmation de l'origine brucelIienne 6tait baste sur l'isolement de la bacterie darts les bdmocultures et/ ou sur la positivite du sdrodiagnostic de Wright. Nos patients avaient un fige moyen de 32 ans, repartis en 3 hommes et 3 femmes et avaient la presence de betaiI darts leur entourage. Trois patients presentaient une valvulopathie rhumatismale ayant necessit6 un remplacement valvulaire. Les heruocultures ont pennis d'identifier Ie Brucella militensis biovar 1 dans 3 cas. La serologie de Wright 6tait positive dans tousles cas. L'echocardiographie a mis en Evidence des vEgEtations dans 4 cas, un dysfonctionnement valvulaire dans 3 cas et des lesions assocides dans 3 cas (abcbs periannulaire, anevrisme du sinus de Valsalva et 6panchement pericardique). L'antibiotherapie 6tait ~tbase de cyclines et fifampicine clans tousles cas, avec recours au cotrimoxazole et/ou ~tune fluoroquinolone dans 5 cas. La dur6e moyenne du traitement 6tait de 4 (3-6) ranis. La chirurgie s'est avEtee necessaire dans tousles cas. La culture systematique de la valve n'a permis d'isoler le brucelle que dans un seul cas. L'dvolution 6tait favorable dans 4 cas. Une rechute precoce 6tait notee dans un cas. Le decbs est survenu chez nne patiente tardivement operee. L'endocardite brucellienne peut ~tre revelatrice de ia maladie et dolt ~tre 6voquee, darts un contexte 6pidemiologique, devant une endocardite hemoculture negative. Le traitement est souvent double, associant antibiotherapie et chirurgie. c27

LE T R A I T E M E N T H A B I T U E L DES D E R M A T O P H Y T I E S E S T - I L A D A P T E A U P R O B L I ~ M E S P I ~ C I F I Q U E D U TINEA CORPORIS G L A D I A T O R U M CHEZ L E S J U D O K A S DE HA UT N I V E A U ?

R I ~ S I S T A N C E AUX A N T I B I O T I Q U E S D E 312 SOUCHES I N V A S I V E S D E STREPTOCOCCUS PYOGENES ISOLI~ES E N F R A N C E D E 2003 A, 2004 L. Mihaila ], J. Loubinoux I , A. Bouvet 1

ble d'infections invasives associees ou non ~ u n syndrome de choc toxique streptococcique. Trois cent douze souches de S. pyogenes ont 6t6 isolees en France entre le let janvier 2003 et le 31 ddcembre 2004, pfincipaleruent au cours de septiceruies (21%), d'infections gyndco-obstetricales (17 %), de derruo-hypodermites ndcrosantes (15 %) ou de pleuro-pneumopathies (11%). Un syndrome de choc toxique a 6t6 observe dans 37 % des infectious. La ruortalit6 a 6t6 de 19 %. Le biotype, le serotypage T et le g6notype emm des souches ont 6t6 realis6s. La sensibilit6 aux antibiotiques a 6t6 6tudiee par la rudthode de diffusion en milieu gelos~ (antibiogramme). Les souches rdsistantes ~tl'erythroruycine ont fait l'objet d'une Etude spdcifique (determination de concentrations miniruales irthibitrices de l'6rythroruycine et de la clindamycine et recherche des g~nes de resistance ennB, ermA et mefA). Les 312 sonches appartenaient ~t 29 gdnotypes emm. Les principaux gdnotypes 6taient emml (31%), emm28 (15 %), emm4 ( 1 1 % ) et emm3 (8 %). La resistance de haut niveau h la streptoruycine et ~ la kanaruycine conceruait respectiveruent 10 % et l 1 % des souches. Des resistances 6taient anssi observ6es pour la bacitracine (10%), la tetracycline (11%), l'erythroruycine (18 %) et la clindamycine (15 %). La r~sistance aux macrolides 6tait due principalement h la presence du g~ne e~mB. Les souches r6sistantes aux antibiotiques appartenaient ~t 6 genotypes au sein desquels emm28 prddoruine. Les souches emm28 6taient le plus souvent ruultiresistantes et isolees au cours d'infections gyneco-obstdtricales. MEDQUAL, V E I L L E I~PIDI~MIOLOGIQUE DE LA RI~SISTANCE BACTI~RIENNE AUX A N T I B I O T I Q U E S EN M I L I E U COMMUNAUTAIRE DANS LA RI~GION DES PAYS-DE-LA-LOIRE

lMicrobiologie (Chef d'Unit~ L Bret), 2Dermatologie, CHR, Orleans. La ville d'Orl6ans hdberge les juniors et Ies cadets de I'l~quipe de France de Judo dans les internats de plusieurs lycees. Ces adolescents viennent de route la France.

lMedQuaI, 2pIMESP, 3Service des urgences, 4UPRES EA 3826 : Th&apeutiques CIiniques et Expdrimentales des Infections, 5Service d'HygiOne HospitaliOre, CHU, Nantes.

Ce groupe est le siege d'une 6pid6mie de Tinea Corporis Gladiatorum [Cohen et Schmidt, 1992] due fi Trichophyton tonsurans et ddcrite ailleurs [Poisson DM et aL JNI 2005].

Objeetifs : MedQual, centre d'information et de ressources pour le bon usage des produits de sant6, assure une veille epidemiologique regionale prospective de Staphylococcus aureus depuis janvier 2004. Cette surveillance permet de suivre l'evolution de Ia sensibilite aux antibiotiques les plus couramment utilis6s en therapeutique en milieu communautaire e t a pour but d'elaborer des actions preventives et therapeutiques adaptees ~ l'ecologie bacterienne locale.

Notre objectif i c i e s t de reIever pour les 32 premiers cas la prise en charge qui 6tait en cours lots de leur premiere visite en dermatologie. A cette 1re consultation, 6 n'avaient aucun traiteruent (6 cultures positives), 2 avaient un traitement oral (1 positif) et 24 avaient un traitement topique exclusif : 10 sont darts la 1re semaine de traiteruent (9 posififs), 6 sont dans la 2 e seruaine (3 positifs) et 8 au-delh (5 positifs). Aucune Eviction n'dtait prescrite. Les ldsions sont couvertes d'un <>pendant les combats. Les dermatophyties cutanees repondent aux topiques. La moiti6 des lesions est sterilisee alors en une vingtaine de jours [Kohl, i999] mais chez ces corupdtiteurs, il convient de supprimer le plus rapidement possible la contagiosit6. L'eviction sportive andantit plusieurs mois de preparation pour l'athl~te et son 6quipe, pour une pathologie perque comme une complication banale de ce sport, d'ailleurs tr6s bien identifide par les pratiquants. Une action plus rapide peut ~tre attendue des traiteruents per os [Kohi, 1999]. Ils n'6taient pourtant prescrits que 2 fois sur 32, probableruent parce que les consultations ont lieu un peu partout en France, pendant les rares week-ends de retour dans la faruille de chacun. Chaque ruddecin ne volt qu'un enfant apparemruent sans concevoir son mode de vie colleetif et itinerant.

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1Centre Natio~tal de Reference des Streptocoques, HOtel-Dieu, Univet~ sit6 Paris 5, Paris. Streptococcus pyogenes ou streptocoque du gronpe A est responsa-

F. Bailereau 1'4, R. Guile 1'2, S. Thibaut 1, V. Fournier 1, D. Lepelletier5, T. Herault 1, P. Lombrail 1'2'4, G. Potel 1'3'4 et l'ensemble des Directeurs de Laboratoires d'Analyses Medicales du Reseau MedQual

D.-M. Poisson 1, D. Defo 2, E. Esteve 2

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M~thnde : Collaboration de 18 Iaboratoires d'analyses medicales de la region des Pays-de-la-Loire. Recueil mensuel des donn6es de l'antibiogramme avec raise fi disposition des resultats sur le site Interuet www.sante.univ-nantes.fr/medqual. R~snltats : Aprbs 11 ranis de surveillance, 1 302 prelbvements pour S.

aureus ont ere recueillis. La resistance ~ la rueticilline au sein de l'esp~ce S. aureus etait de 21,8 % (SARM). Parmi les 126 souches de SARM pour lesquelles l'antibiogramme etait disponible, les principaux sites de prel~vements 6taient cutanes (41,2 %) et urinaires (36,5 %). Conclusion : Ce taux de resistance h la meticilline observe en milieu communautaire (21,8 %) est inattendu et se rapproche de celui observe en milieu hospitalier en France (33 %). Par ailleurs, on observe une sensibilit6 de ces souches aux fluoroquinolones de 32 % alors qu'en milieu hospitalier elle n'est que de 6,3 %. S'agit-il de SARM d'origine hospitali~re ou de <
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