Cancer bronchique métastatique

Cancer bronchique métastatique

Affiches scientifiques — 2e partie A151 dans 4,6 % (groupe 1) et 5,5 (groupe 2). Le type histologique était dominé le carcinome épidérmoide dans le gr...

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Affiches scientifiques — 2e partie

A151

dans 4,6 % (groupe 1) et 5,5 (groupe 2). Le type histologique était dominé le carcinome épidérmoide dans le groupe 1 (42 %) et par l’adénocarcinome dans le groupe 2 (55,6 %). Le stade IV était noté dans 55 % dans le groupe 1 et dans 20 % dans le groupe 2. Quinze pour cent des cas du groupe 2 sont classés stade I, alors qu’aucun patient n’était classé stade I dans le groupe 1. Le stade IIIb était noté dans 38 % (groupe 1), et 41 % (groupe 2). L’évolution était marquée par le décès dans 85 % (groupe 1) et dans 72 % (groupe 2).Il ressort de cette étude que le carcinome bronchogénique est diagnostiqué à des stades avancés chez les sujets jeunes, et âgés dans notre contexte, et qu’il est de très mauvais pronostic.

Le diagnostic est confirmé par biopsie de la masse dans sept cas et par PBTP dans trois cas. Il s’agit d’un sarcome d’Ewing dans quatre cas, d’une tumeur d’Askin dans deux cas, d’une tumeur desmoide, d’un chondrosarcome myxoide, d’un léimyosarcome et d’un lymphome pariétal anaplasique dans un cas chacun. Le traitement était chirurgical dans deux cas, association RTH-CTH dans un cas, et chimiothérapie seule dans six cas. L’évolution est bonne chez le patient ayant la tumeur desmoide avec un recul de quatre ans, marqué par le décès dans cinq cas et quatre patients sont perdus de vue. Les tumeurs primitives de la paroi thoracique sont rares, caractérisées par la diversité de leur diagnostic étiologique et sont de mauvais pronostic quand elles sont malignes et étendues localement.

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.731

doi:10.1016/j.rmr.2011.10.733

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Étiologies bénignes des images en lâcher de ballons

Cancer bronchique métastatique

K. El Fadi , N. Zaghba , H. Benjelloun , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

S.A. Ebongue , M. Aharmime , A. El Merini , Y. Gharbaoui , I.A. Rhorfi , A. Abid , K. Alaoui-Tahiri Hopital militaire Med V, Rabat, Maroc

Les causes bénignes des images thoraciques en lâcher de ballon sont rares. Elles sont dominées par la tuberculose et l’hydatidose pulmonaire dans notre contexte. Nous avons mené une étude rétrospective étalée sur une période de 5 ans, portant sur 52 cas d’images en lâcher de ballons, dont l’étiologie bénigne était retenue dans 9 cas seulement. Il s’agit de 5 hommes et 4 femmes. La moyenne d’âge est de 34 ans. Dans les antécédents, un contage tuberculeux est noté dans 2 cas, l’origine rurale et le contact avec les chiens dans 4 cas et une glomurélonéphrite extracapillaire dans 1 cas. La TDM thoracique a montré des nodules tissulaires disséminés dans 5 cas, et des lésions kystiques multiples dans 4 cas, avec localisation cardiaque et au niveau de l’artère pulmonaire dans un cas. Le diagnostic était confirmé par la ponction biopsie transpariétale dans 2 cas, la positivité des bascilloscopies dans 2 cas, la thoracoscopie dans un cas, la sérologie hydatique associée à des arguments anamnestiques et radiocliniques dans 4 cas et la positivité des anticorps antiprotéinase des PNN dans un cas (ANCAc). Il s’agit d’une tuberculose pulmonaire dans 4 cas, d’une hydatidose pulmonaire multiple dans 4 cas et d’une maladie de Wegener dans un cas. Un traitement antibacillaire était prescrit dans 4 cas, antiparasitaire dans 4 cas et corticoïdes dans un cas. L’évolution était marquée par l’amélioration des patients ayant la tuberculose et la maladie de Wegener, avec stabilisation des lésions chez les patients ayant l’hydatidose multiple. D’après ce travail, l’étiologie bénigne des images en lâcher de ballon est rare ; représentées essentiellement par la tuberculose et l’hydatidose dans notre contexte. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.732 444

Les tumeurs primitives de la paroi thoracique (à propos de 10 cas) K. El Fadi , H. Benjelloun , N. Zaghba , N. Yassine , A. Bakhatar , A. Bahlaoui Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Les tumeurs primitives de la paroi thoracique sont des tumeurs rares. Le but de notre travail est de tracer le profil clinique, radiologique et étiologique des tumeurs primitives de la paroi thoracique. Nous rapportons une étude rétrospective de dix cas colligés au service sur une période de 14 ans. Il s’agit de huit hommes et deux femmes. La moyenne d’âge est de 36 ans. La découverte est fortuite dans un cas. Le tableau clinique est dominé par la douleur thoracique dans huit cas, et d’une masse pariétale dans sept cas.

Introduction.— Selon l’OMS, le cancer bronchique est la première cause de mortalité par cancer dans le monde. Au moment du diagnostic 50 % des carcinomes bronchiques non à petites cellules et 67 % des cancers à petites cellules sont à un stade tardif. Nous rapportons une étude rétrospective, analytique de 354 dossiers de patients hospitalisés pour cancer bronchique métastatique. Sur une période de huit ans (2003 à 2011). Il s’agit de 354 patients âgés de 55 ans ± 16. Sexe : 97 % masculin et 3 %féminin. Quatre-vingt-quinze pour cent étaient tabagiques. La clinique retrouvait des douleurs thoraciques 46 %, une dyspnée 45 %, syndrome bronchique 43 %, hémoptysies 32 % et un amaigrissement 62 %. Le délai de diagnostic était de 3 mois ± 60 jours. Chez 42 % des cas le diagnostic était obtenu par biopsies bronchiques, par biopsie d’adénopathies périphériques dans 20 %, par biopsie transpariétale (24 %), par thoracotomie (9 %), par biopsie pleurale (4 %). Le carcinome épidermoïde représentait 40 %, l’adénocarcinome 38 %, le CPC 12 %, le carcinome à grandes cellules 10 %. La quasitotalité des CBNPC étaient au stade IV, tous les CPC étaient à un stade diffus. Les métastases étaient essentiellement hépatiques 29 %, pleurales18 %, surrénaliennes20 %, osseuses 17 %, Cérébrales 11 %, cutanées 7 %. Cinquante-deux pour cent des patients porteurs d’un CBNPC étaient traités par chimiothérapie à base de cisplatine-navelbine, et 35 % par carboplatine-paclitaxel ; pour les CPC,67 % étaient traités par cisplatine-etoposide. Dix-huit pour cent ont rec ¸u une radiochimiothérapie et 10 % ont été opérés. Vingt-cinq pour cent ont rec ¸u un traitement symptomatique. La médiane de survie était de 11 mois pour les CBNPC et de 6 mois pour les CPC. Conclusion.— L’amélioration du délai diagnostic est d’une importance majeure dans la lutte pour la survie des ces malades. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.734 446

Lâcher de ballons. À propos de 48 cas S. Cheikh Mhamed , H. Mahou , N. Skhiri , N. Fahem , J. El Ghoul , S. Bel Haj Mohamed , S. Joobeur , N. Rouetbi , A. El Kamel Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie Introduction.— Le « lâcher de ballons » est un terme radiologique qui désigne la dissémination aux 2 champs pulmonaires d’images nodulaires et macronodulaires.