Communications
86s Cancer et thrombose 6. Bienvenu’, N. Caillew?,
I. Marie’,
veineuse
l-l. Levesque’,
L’association entre cancer Cvolutif et thrombose veineuse profonde (WP) est bien connue, l’existence d’un cancer &ant un facteur de risque de maladie veineuse thromboembolique. La recherthe systkmatique d’un cancer en cas de TVP idiopathique, en l’absence de point d’appel, ne semble pas apporter de tin&ice clinique. Nous avons monk rkcemment dans une Ctude rktrospective que le taux de cancer Btait de 35 % dans les TVP bilatkrales idiopathiques des membres infkieurs (Rance A, et al. Lancet 1997 ; 350 : 1448-9). Nous prkntons les rksultats prkhminaires d’une etude prospective, visant & dkterminer la fkquence des cancers chez une population de patients ayant une TVP bilatkale, et suivis pmspectivement dans deux services hospitalo-universitaires. Trente-six patients ont BtC admis pour des TVP bilatkrales des membres infkieurs isoltes ou associ6es B une embolie pulmonaire (EP), entre dkcembre 1997 et janvier 1999. Les thromboses biladrales devaient &tre diagnostiqutes par une Bchographie couplee au doppler ; tous les patients explor& pour suspicion de TVP durant cette pkriode ont eu une exploration bilatkrale des membres infkrieurs. L’Lge moyen de notre population Ctait de
Les nouveaux
protocoles D. Foissey’,‘,
profonde
H. Courtois’,
bilatkrale
J. Emmerich’,
68,7 ans (18-95). Une EP patente existait chez 30,5 % des sujets, 19,7 % avaient des ant&dents personnels de maladie thromboembolique, 8,3 % des ant&dents familiaux et 66,7 % avaient des facteurs de risque de thrombose veineuse (chirurgie ou trauma, immobilisation, contraception orale, grossesse, post-pat-turn). Un cancer &it connu andrieurement dans 30,5 % des cas, et a CtC diagnostiquk lors du skjour hospitalier pour TVP bilatkrale chez 19.4 % des patients. Ces cancers Btaient mktastatiques dans 50 % des cas. Chez les hommes, le cancer de la prostate Ctait le plus frkquemment retrouvk (80 %). Ces donnkes initiales prospectives confirment la forte proportion de cancer retrouvke en cas de TVP bilatirale. Ces rksultats nous incitent & poursuivre le suivi de ces patients pour dkterminer le pourcentage de cancers non diagnostiquds & la phase initiale et confirment la nkessitk d’une recherche scrupuleuse de cancer en cas de TVP bilatkrale. ‘Service de mddecine vasculaire et centre Claude-Bernard de recherche sur les maladies vasculaires, hbpital Broussais, 75674 Paris cedex 14 ; Wpartement de m6decine inteme, CHU de Rouen, 76031 Rouen cedex, France
de chimiothkapie augmentent la duke de cancer coloractal mbtastatique M. Hebbar’,
F. DenimaP,
J.P. Triboulet4,
Objectifde l’thde : Le pronostic du cancer colorectal est sombre. En l’absence de chimiothkrapie, la duke mkdiane de survie n’ex&de pas 5 g 6 mois. Avant 1995, l’utilisation du 5-fluorouracile (5-PU) seul ou asso& a l’acide folinique en bolus (protocoles FUFOL) pemwttait d’obtenir une mediane de survie de 8 B 14 mois. Depuis 1995, plusieurs nouvelles molkcules ou modal&& d’administration du 5-FU ont permis d’augmenter les taux de rkponse tumorale. Toutefois, l’impact de ces nouvelles approches sur la duke de survie n’est pas clairement ktabli. L’extrapolation en pratique des rksultats des essais thkrapeutiques est diffcile car les patients inclus dans les essais sont sClectionnCs (en particulier, bon &at gCn&al et Ige limit@. L’objectif de cette &de &it de mesurer la durke de survie globale dans une population non sklectionnke de patients. Putients et rmfthodes : Cette Ctude rktrospective a port6 sur tous les patients ayant reEu une chimiothkrapie pour cancer colorectal mktastatique dans I’unitk d’oncologie de notre service de m&detine interne entre 1995 et septembre 1998. Nous avons recensk les diffkrents protocoles de chimiothkrapie utilisCs. La courbe de survie a CtC construite B l’aide de la
J.N. Fliessinger’
A. Cortoe,
de survie des patients
P. Quandalle3,
atteints
B. Devulder’
m&ode de Kaplan-Meier et nous avons mesurC la durte de survie globale g partir de la date de diagnostic des mktastases. Rbultats : L’Btude a portt sur 43 patients : sex-ratio 27116, Lge moyen 60 ans (35-84), Ctat g&&al tvaluC par le score OMS : OMS 0 (n = 18), OMS 1 (n = 16), OMS 2 (n = 6), OMS 3 (n = 3). La plupart des patients ont reGu au moins deux lignes de traitement. La chimiothkrapie &ait k base d’oxaliplatine (Eloxatine@‘)chez 3 1patients, &base d’irinotkcan (Campto@) chez 15 patients, & base de raltitrexed (TomudexO) chez quatre patients ou comportait une association de 5-FU et d’acide folinique en perfusion continue ou chronomodulke chez 23 patients. La durke mkdiane de survie dtait de 25,l mois. Conclusion : Cette Ctude r&rospective, effect&e chez des patients non sklectionnks, comportant des sujets Lgks et en mauvais &tat gCn&al, indique une augmentation nette de la durde de survie globale. ‘Service de mbdecine inteme, 2sewice des %ervke de chirurgie ad&es Ouest, %ervice rale. CHRU, 59037 Lil e cedex, France
Rev
maladies de t’appareil de chirugie digestive
M.&d
digestif, et g&k+-
Inteme 1999 ; 20 Suppl 1