Candidémie dans un centre hospitalier universitaire français. Analyse de 58 observations (1989–1995)

Candidémie dans un centre hospitalier universitaire français. Analyse de 58 observations (1989–1995)

357s Candidernie 0 Lortholary, dans un centre hospitalier Analyse de 58 observations 0 Launay, B Jarrousse, C Bouges-Michel, Les candidkmies son...

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357s

Candidernie 0 Lortholary,

dans un centre hospitalier Analyse de 58 observations

0 Launay,

B Jarrousse,

C Bouges-Michel,

Les candidkmies sont de plus en plus I’rCquemment rapportees et reprksentent actuellement la cinquikme cause de septicCmies nosocomiales. Le but de notre Ctude Ctait de dkfinir I’Cpidkmiologie actuelle des candidkmies, les facteurs de risque et leur Cvolution. Nous avons rktrospectivement analysC 58 dossiers de patients ayant prCsentC une candidkmie entre juin 1989 et juin 1995 dans un centre hospitalier universitake parisien de 600 Iits. Une candidkmie Ctait definie comme au moins une hkmoculture pCriphCrique positive k Cur~/idu .sI?.II s’agissait de 31 hommes et de 17 femmes, ;igc% de 53 k 7 ans. Tous les cas saufun Ctaient d’acquisition nosocomiale. C ulhicwm Ctait retrouvk chez 4X SC,C tropiculis et Cptr,.ucrpsilosi.c chez 16 % respectivement. C glahrrrtcl chez Y Q et Ciwsei chez 5 %. La pathologie \ous-jacente Ctait une affection maligne dans 36 %. une pathologic chirurgicale dans 22 B et tme infection par le VIH chez 17 %. Les candidkmies B Cw~/idn non ulbicurrs representaient 62 ‘Z- des souches retrouvkes chez les patients atteints d’affections malignes. Un traitement par fluconazole Ctait significativement associk au risque de developper tme candidkmie like ~1une espkce non olhicwf.c (11= 0.05). Tous les cas de candidkmies dus i C kr~rsri ktnient observk chez des patients qui avaient requ antCrieurement du tluconazole. Un traitement antifongique a Cd ndministri cher 46 patients

Candidemies 0 Launay,

0 Lortholary,

B Jarrousse,

Les infections cutanComuqueuscx B Crwrlirkr .sp sont frCquemment rapportkes chez les patients infect& par le VIH. mais les candidkmies sont rares. Nous awns analysk r&ospectivement (7/1990-711995) 13 caj (neuf hommes. quatre femmes, Zgks de 35 k I I ans,) de candidkmies observes chez des adultes infect& par le VIH dans un hspital parisien de 600 lits. Une candid&lie ttait definie par au moins une hCmoculture pCriphCrique positive h Ctrrzdidrr V/I. Onze cas Ctaient d’acquisition nosocomiale (sept patients avaient un catheter Leineux central) et deux survenaient chez des patients avec cathkter veineux central sui\,is en hospitalisation j domicile. Tous les patients cauf un avaient un sida d&lark. Le taux mCdian de CD4 Ptait de IO/mm’ (3.4OO/mm’). Aucun cas de candidose diskminCe n’Ctait observk. Ca/hictrns Ctait retrouve dans neuf cas. C ~/ah,-rrrc~ et C kwsri Ctaient retrouks chacun dans deux cas. Huit Cpisodes sont survenus chew des patients qui avaient reyu auparavant du tluconazole (dose totale moyenne : 8,9 g. duke moyenne de traitement :

Y Cohen,

frangais.

L Guillevin,

P Casassus

dans un d&i de 3,6 k 0,5 jours. Un traitement par amphotericine B intraveineuse Ctait administrk de premikre intention dans 4 I 410des cas (dose totale moyenne : 0,75 g) avec la SFC chez quatre patients, 56 % ktaient initialement trait& par le tluconazole (dose moyenne : 350 mg/j). L’Cvolution n’ktait pas diffkrente en fonction des traitements administrts en premikre intention (si les traitements Ctaient prescrits prCcocement B posologie efficace). Le cathCter veineux central etait enlevt chez 75 % des patients dans un dClai de 5.2 + 0,9 j. Vingt et un pour cent des patients dCcCdaient dans les 48 heures. En analyse univarike, les facteurs de risque de d&s Ctaient I’bge avan& (p = 0,00X), un taux de protkine serique bas (17= 0,003) et la gravitk de la pathologie sousjacente @ = 0,003). En analyse multivarike, le taux de protiine skique restait le seul facteur de risque de d&s. En conclusion, les candidkmies apparaissent chez les patients infect& par le VIH : les espkces non albicans sont frkquemment isolkes, 1’Cvolution est analogue chez les patients trait& par fluconazole ou amphotkricine B (sous reserve des poxologies utiliskes) ; tm taux bas de protkinex skiquex est un facteur de mauvais pronostic. Sefwe de m4decine inteme, 93009 Bobigny, France

chez 13 adultes M Bentata,

universitaire (1989-I 995)

infect&

C Bouges-Michel,

hbpp,ta/ Avicenne,

125, rue de Staiingrad,

par le VIH A Groc, P Casassus,

L Guillevin

107 jours). quatre cas &Gent lies h des espkces non a/hican.s. L‘amphotCricine B intraveineuse Ctait administrke comme traitement de premikre intention chez quatre patients (dose journalike moyenne 1 mgkg : dose totale moyenne 0.5 g) ; sept patients ont CtC initialement trait& par tluconazole (dose journal&e moyenne 250 mg). Le catheter veineux central a CtCretirk chez sept patients (78 %). Six patients sont dCcCdCs (quatre d&G liCs : 2 la candidernie ; C ulhirurzs [rl = 31. C ~kh-utu [n = I]) incluant deux d&&s prkcoces chez des patients non trait&. En conclusion. les candidemies apparaissent comme une complication nosocomiale grave chez les patients au stade tardif du sida ; les candidemies likes h des espkces non ulhicuns peuvent &tre observtes chez des patients qui ont regu un traitement proIon@ par fluconazole.

H6pVai Avtcenne,

125, rue de Stalingrad,

93009 Boblgny,

France