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ipidbmiologie des infections & CVoefridium difficile : une btude rbtrospective dans un centre hospitalier universitaire V Da Rocha Revel’, X Verdeill, P Ma.saip2, H DabemaP Les infections ZI Clostridiwn d$‘icile (C d$jicile) sont une cause frkquente de diarrhee nosocomiale. L’objectif de 1’Ctude etait d’estimer l’incidence des cas d’infections a C dzficile ?I l’hopital et d’etudier leur repartition temporo-spatiale au tours d’une am&e. Population et me’thodes : L’Ctude a port6 sur les patients hospitalists du I”‘juiIlet 1996 au 30 juin 1997 dam les services d’un centre hospitalier universitaire de Toulouse. Les cas d’infections etaient definis par la presence dans les selles de toxines de C d$ticile. Ces cas ont Ctt recueillis retrospectivement a partir des donnees du laboratoire de bacteriologic. R<ats : Parmi les 83 402 patients hospitalises pendant l’annee d’etude, 623 recherches de toxines ont etC rCalisCes, dont 107 (17 %) ttaient positives. Le taux d’incidence des infections B C dificile a Cte estime a 1,28 pour 1 000 patients par an. La repartition temporelle a montre, sur un fond endemique, un pit Cpidemique au tours du deuxieme semestre foster
de l’etude. Ce pit Ctait, d’apres l’analyse par service, attribuable a une unite fonctionnelle du service de maladies infectieuses et tropicales qui presentait un regroupement de cas sur une periode de 4 mois (dix cas sur les 12 cas annuels). En revanche la repartition dans les differentes chambres du service ne montrait pas de regroupement des cas dans l’espace. Discussion : Cette etude a montrc, outre un taux d’incidence des infections 21Cdijicile non negligeable, que cette bacterie pouvait sevir a I’hbpital sous forme Cpidemique. Une surveillance Cpidemiologique reguliere de ces infections permettrait de limiter la transmission croisee par la mise en place precoce de mesures d’hygitne, ainsi que de controler I’efficacitC de ces mesures. ‘UF dpidmiologie tieuses ef Iropicales. du Docieur-Baylac,
et hygike hospifa/i&re, %ervice 3/aboratoire de microbiologic, 31059 Toulouse cedex. France
de maladies CHU furpan,
infecp/ace
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Arthrite
rbactionnelle
A Clostridium
difficile
: un cas
L Galicier, P Gepner, AM Piette, JM Dray, C Larrocbe, 0 Bl&ty Clostridium d@icile, responsable d’environ 30 % des diarrhees compliquant une antibiotherapie, peut exceptionnellement Ctre a l’origine d’une authentique arthrite reactionnelle. Sa mise en evidence s’impose car l’institution d’un traitement specifique permet d’kcourter notablement la duke d’tvolution de I’atteinte rhumatologique. La patiente, agee de 30 ans, est hospitaliste pour arthrite febrile (38 “C) des deux genoux evoluant depuis 3 jours. Depuis 2 mois, elle se plaint d’une diarrhee f&ale, non sanglante. L’examen revele, outre la synovite, une conjonctivite bilatbrale. La biologie usuelle ne retrouve qu’un syndrome inflammatoire banal. Le liquide articulaire est inflammatoire, sterile et saris microcristaux. Hemocultures, prelevements gynecologiques et diverses serologies (VIH, Shigella, Yersiniae, Salmonella, Mycoplasma, Chlamydiae) sont negatifs. Les coprocultures retrouvent un C difficile, dont la toxine B est positive dans les selles. Le typage HLA B 27 est negatif. L’interrogatoire retrouve a posteriori la prise de ptistinamycine pour un abcbs mammaire, avant le debut des troubles digestifs. L’evolution est favorable en 1 mois sous AINS et metronidazole, saris rtcidive des arthrites a 1 an.
Rev Mdd Interne
1998
; 19 Suppl
1
La survenue d’arthrites dans l’evolution d’une colite pseudomembraneuse a Ctt rapportee des 1976. Depuis, une vingtaine de cas ont CtC publies : l’atteinte articulaire n’est pas specifique, a type de mono-, oligo- ou polyarthrite, migratrite ou additive. Gtneralement asymetrique, elle conceme preferentiellement les grosses articulations et survient 8 a 3.5 jours apres le debut de la diarrhee. La tievre est Clevee mais non constante et quatre patients seulement ont presente la triade de Reiter. Dans les cas compliques d’arthrites, la colite pseudomembraneuse n’a aucune particularite clinique. Elle succede toujours a une prise d’antibiotiques et la recherche de Cdifficile et de sa toxine, quand elle est faite, est positive dans 90 % des cas. La biologie retrouve un syndrome inflammatoire, avec ou saris hyperleucocytose, et le typage HLA B27 est positif dam 57 % des cas. Avec l’association AINS et traitement anti-C d@cile, l’evolution est constamment favorable en 1 a 2 mois, plus longue en cas de presence du HLA B27. Service Suresnes
de medecine interne, cedex, France
hdppilal
Foch,
40. rue
Worfh,
92151