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18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014
nulomateuse tuberculoïde nécrosante dans 9 cas. La sérologie HIV était négative. L’évolution sous traitement antibacillaire était favorable chez 13 malades. Les abcès froids tuberculeux représentent une forme rare de tuberculose extrapulmonaire dont l’évolution reste favorable sous traitement précoce et bien conduit. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.349 304
Caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de la tuberculose pulmonaire en Tunisie H. Kwas , D. Bjar , I. Zendah , N. Khouja , A. Khattab , I. Khouaja , H. Ghédira Service de pneumologie I, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— La tuberculose (TB) est un problème majeur de santé publique en Tunisie. Son incidence en 2011 était de 21,5 cas pour 100,000 habitants. Objectif.— Distinguer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de la tuberculose pulmonaire en Tunisie. Patients et méthode.— Étude rétrospective faite entre 2003 et 2011, incluant 130 hommes ayant une tuberculose pulmonaire confirmée. Résultats.— L’âge moyen était de 40 ans. Les symptômes ont été dominés par la toux (73 %) et l’hémoptysie (33 %). Le diagnostic a été réalisé dans un délai moyen de 60 jours. La tuberculose pulmonaire a été confirmée par la présence de Mycobactérium tuberculosis (MT) dans les crachats à l’examen direct (74 %) et par culture sur milieu de Löwenstein-Jensen (19 %). La tuberculose pulmonaire sans preuve bactériologique était de 7 %. La radiographie du thorax a montré une maladie étendue, avec des lésions bilatérales dans 29 % des cas. Tous les patients ont rec ¸u l’isoniazide, la rifampicine, l’éthambutol et la pyrazinamide. Une bonne évolution clinique, bactériologique et radiologique a été relevée dans seulement 53 % des cas. Chez 23 % des patients, nous avons constaté un retard de négativité de recherche de MT dans les crachats (15 %) et de nettoyage radiologique (8 %). Le décès est survenu chez un patient dû à une embolie pulmonaire. Conclusion.— La tuberculose pulmonaire est fréquente en Tunisie. La prévention repose sur l’amélioration des conditions socioéconomiques, le dépistage et le traitement des patients qui sont sources de contamination. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.350 305
Tuberculose et troubles psychiatriques S. Aniked , O. Bakouh , S. El Machichi Alami , K. Marc , R. Zahraoui , M. Soualhi , J.E. Bourkadi , J. Benamor , G. Iraqui Service de phtisiologie, hôpital Moulay Yousssef, CHU, Rabat, Maroc Les troubles psychiatriques sont parmi les comorbidités pouvant s’associer à la tuberculose. Peu d’études ont été menées pour chercher la relation entre ces deux pathologies. Le but de notre travail est de décrire le profil clinique, radiologique et évolutif de la tuberculose chez les patients suivis pour une maladie psychiatrique. Notre étude est rétrospective menée au service de phtisiologie à l’HMY de Rabat, on a exclu les patients ayant des troubles psychiatriques secondaires aux antibacillaires. On a colligé 24 patients. L’âge moyen est de 36,8 ans (extrêmes : 18 et 72 ans) avec une nette prédominance féminine (16F/8H). Quinze patients (62,5 %) sont suivis pour schizophrénie, six (25 %) pour dépression sévère, et trois (12,5 %) pour troubles anxieux. Vingt patients (83 %) étaient suivis à la consultation de psychiatrie.
La tuberculose a touché les poumons chez tous les patients, la plèvre dans 20 % des cas, et les ganglions périphériques dans 4 % des cas. Le délai moyen de consultation était de 42 jours. Les signes cliniques les plus fréquents sont : la toux (75 %), l’hémoptysie (66,6 %). La fièvre était présente chez 83 % des cas. Dix-huit patients (75 %) avaient un déni de leur maladie et refusent l’hospitalisation. Les images radiologiques étaient bilatérales dans 83 % des cas. Tous les patients ont été mis sous traitement antibacillaire à base de 2RHZE/4RH. L’évolution était marquée par une amélioration clinique et radiologique chez 66 % des cas. Huit patients (33 %) ont abandonné leur traitement après la sortie de l’hôpital. Les troubles psychiatriques peuvent faire retarder le diagnostic de la tuberculose d’où la nécessité pour le psychiatre et la famille du malade d’être surtout attentifs aux signes cliniques rapportés par le patient. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.351 306
Profil étiologique et pronostic des hémoptysies O. Neffati , H. Smadhi , M. Doudouh , G. Soussi , L. Elfekih , H. Hassen , D. Greb , H. Benabdelghaffar , I. Akrout , S. Fenniche , M.L. Megdiche Hôpital Abderrahmen Mami, Ariana, Tunisie Introduction.— L’hémoptysie, motif fréquent d’hospitalisation en pneumologie, constitue une urgence diagnostique et thérapeutique. Une enquête étiologique est obligatoire afin d’orienter la conduite thérapeutique. Objectif.— Étudier le profil étiologique et le pronostic des hémoptysies. Patients et méthode.— Étude rétrospective entre janvier 2008 et août 2013 incluant 125 patients hospitalisés pour hémoptysie. Résultats.— L’âge moyen de nos patients est de 53,4 ans [25—80 ans]. Quatre-vingt-dix patients (72 %) sont des tabagiques. Vingt-quatre patients (19,2 %) ont des antécédents de tuberculose. L’hémoptysie est de faible abondance dans 80 % des cas, de moyenne abondance dans 16 % des cas et de grande abondance dans 6 % des cas. Les principales étiologies des hémoptysies retrouvées sont : Le cancer bronchopulmonaire dans 55 cas (44 %), la tuberculose pulmonaire active dans 15 cas (12 %), les séquelles de tuberculose dans 13 cas (10,4 %), les infections respiratoires basses dans 12 cas (9,6 %), les dilatations de branches dans 10 cas (8 %), le kyste hydatique pulmonaire dans 6 cas (4,8 %), une greffe aspergillaire dans 5 cas (4 %), un trouble de la coagulation dans 3 cas (2,4 %), l’œdème pulmonaire dans 2 cas (1,6 %), une embolie pulmonaire dans 2 cas (1,6 %), la maladie de Wegener (1 cas) et l’amylose trachéo-bronchique (1 cas). Un décès par hémoptysie cataclysmique a été noté. Conclusion.— Il ressort de cette étude que le cancer bronchopulmonaire et la tuberculose pulmonaire dominent les étiologies des hémoptysies dans notre pays. D’où l’intérêt d’intensifier la prévention à travers les programmes de lutte anti-tabac et antituberculeuse. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.352 307
Profil épidémiologique de la rechute tuberculeuse : à propos de 74 cas G. Hamzaoui , L. Amro , H. Serhane , H. Sajai , A. Alaoui Yazidi Service de pneumologie, laboratoire PCIM, UCA, Marrakech, Maroc Introduction.— La tuberculose est un enjeu de santé publique dans le monde et reste une priorité au Maroc. Les rechutes tuberculeuses posent un problème de prise en charge thérapeutique.