Carte implant è remettre au patient: de l’état des lieux à la mise en œuvre

Carte implant è remettre au patient: de l’état des lieux à la mise en œuvre

Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2016;51:63-93 mode d’utilisation. Afin de les communiquer au plus grand nombre, plusieurs diffusions sont re´al...

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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2016;51:63-93 mode d’utilisation. Afin de les communiquer au plus grand nombre, plusieurs diffusions sont re´alise´es : mail aux Cadres de Soins (CS), remise au moment des formations pre´sentielles, mise en ligne sur l’intranet pharmacie, impressions jointes aux premie`res distributions des DMS. Une enqueˆte mene´e aupre`s des soignants permet d’e´valuer leur connaissance de ces documents et leur satisfaction quant aux modes de diffusion. Re´sultats et discussion En 2014, 14 FBU sont re´alise´es dont 7 lie´es a` la mise en place de DMSS (cathe´ters courts, unite´s de pre´le`vement, aiguilles pour stylos a` insuline, arbres de chimiothe´rapie, cathe´ters pour perfusion sous-cutane´e, valves bi-directionnelles avec et sans prolongateur). A` la demande des utilisateurs, la re´daction s’est e´tendue a` d’autres DMS lors de changements ne´cessitant un rappel des bonnes pratiques et/ou des explications sur leur utilisation. Elles concernent des DMS d’abord urinaire (4 FBU), des DMS d’abord respiratoire (1 FBU) et un DMS d’abord cutane´ (2 FBU). En 2015 : 4 nouvelles FBU sont re´dige´es (2 nouveaux DMSS : aiguilles de Huber et aiguilles hypodermiques ainsi que les DM de stomathe´rapie) et 2 FBU de 2014 mises a` jour suite a` des changements de marche´. L’enqueˆte mene´e aupre`s des soignants (27 re´ponses) montre que si les CS ont acce`s aux informations via leur mail, les soignants ne sont pas syste´matiquement au courant et consultent peu l’intranet (manque de temps et d’acce`s informatique). Les modes de diffusions ple´biscite´s sont les supports papier (34 %) et les transmissions « orales » via les CS (29 %) ou des staffs (28 %). Conclusion L’enqueˆte montre que ces FBU re´pondent au besoin des utilisateurs et les satisfont en comple´tant les actions du CODIMS (constitution d’un re´fe´rentiel de bon usage) et l’accompagnement des changements. Si la communication correspond en partie aux attentes, la me´connaissance des documents montre que la diffusion reste imparfaite. Apre`s nomination de re´fe´rents me´dicaments dans les unite´s de soins, une solution serait de nommer des re´fe´rents DMS pour assurer le relais PUI-e´quipes soignantes. Mots cle´s Dispositifs me´dicaux ; Bon usage ; Formations ; Communication De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.01.029 24 DM

Carte implant e` remettre au patient: de l’e´tat des lieux a` la mise en œuvre Constance Chateauvieux*, Emmanuelle Cauchetier, Jean-Michel Descoutures Pharmacie, Victor-Dupouy, 69, avenue du lieutenant colonel Prudhon, 95107 Argenteuil, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Chateauvieux) Introduction La remise au patient d’un document relatif a` la trac¸abilite´ de la pose de son implant est re´glementaire et sera valorise´e dans le Contrat de bon usage 2015. En l’absence de proce´dure e´tablie au sein de l’e´tablissement, nous avons entrepris un e´tat des lieux des circuits actuels de transmission de ces informations au patient et de la disponibilite´ de ce type de support dans le conditionnement des dispositifs me´dicaux implantables (DMI). Mate´riels et me´thode L’e´tat des lieux s’est de´roule´ en trois temps. Tout d’abord, un premier questionnaire a e´te´ adresse´ au personnel concerne´ pour savoir si ces informations sont re´ellement transmises au patient, sur quels supports et par quels moyens. Dans un second temps, un e´tat des lieux de la disponibilite´ de ces supports a e´te´ e´labore´. Pour les DMI ge´re´s en achat, la ve´rification a pu eˆtre faite directement dans l’emballage du DMI. Enfin, un questionnaire a e´te´ adresse´ aux fournisseurs de DMI pour connaıˆtre la disponibilite´ de ces documents dans les conditionnements, leur volonte´ et leur capacite´ a` ame´liorer la mise a` disposition des e´tiquettes et supports de trac¸abilite´ destine´s au patient. Un groupe de travail multidisciplinaire a travaille´ a` l’e´laboration d’une proce´dure adapte´e et d’un support ge´ne´rique pour les DMI ne contenant pas de support inte´gre´.

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Re´sultats et discussion Les e´quipes me´dicales et parame´dicales de 9 spe´cialite´s (sur les 12 sollicite´s) ont rempli 40 questionnaires. Cinquante-trois pourcent des participants conside`rent que le patient repart avec la trac¸abilite´ de leur implant mais 33 % estiment que cette trac¸abilite´ est incomple`te (lot du DMI manquant entre autres). Quatre-vingt-trois pourcent des participants confirment que la remise du document au patient n’est pas trace´e. La diversite´ des re´ponses souligne l’absence d’une proce´dure commune a` ce sujet et la me´connaissance des supports potentiels pre´sents dans les DMI. L’inventaire des supports disponibles dans l’emballage des DMI ge´re´s en achat (n = 32) permet de constater que seuls 29 % de ces DMI contiennent le document destine´ au patient. Un tiers des fournisseurs contacte´s (n = 47) ont de´ja` re´pondu au second questionnaire. Seuls 33 % des fournisseurs participants confirment fournir ce support dans tous leurs DMI et 53 % re´pondent n’en fournir aucun. Pratiquement, un fournisseur sur deux (plus de 40 %) avoue meˆme ne pas savoir que cette trac¸abilite´ au patient est re´glementaire. Enfin, 20 % ne s’estiment pas preˆts a` la mettre en œuvre. Un support ge´ne´rique a e´te´ e´labore´, d’ores et de´ja` mis en circulation pour les DMI ne contenant pas de support inte´gre´. Une proce´dure a e´te´ re´dige´e afin de de´finir les supports a` utiliser, le circuit a` suivre et les acteurs implique´s. Conclusion Au-dela` d’une simple mise en conformite´ avec la re´glementation, ce travail a permis de sensibiliser les e´quipes et de trouver une solution commune pour transmettre l’information au patient. Le questionnaire fournisseur dresse l’e´tat des lieux de l’offre actuelle et fait prendre conscience qu’une e´volution est ne´cessaire et attendue dans les anne´es a` venir. Mots cle´s Dispositifs me´dicaux implantables ; Trac¸abilite´ ; Information au patient ; Support ; Circuits De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.01.030 25 DM

Stents coronaires versus endovasculaires : incohe´rence du tarif de remboursement Pe´tronille Roy1, Katalin Toth1,*, Claude Angel2, Michelle Keirle1 1 Pharmacie, centre chirurgical Marie-Lannelongue, 133, avenue de la Re´sistance, 92350 Le Plessis Robinson, France 2 Plateau technique de cathe´te´risme, centre chirurgical MarieLannelongue, 133, avenue de la Re´sistance, 92350 Le Plessis Robinson, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Toth) Introduction Dans le cadre du Contrat de bon usage (CBU), le remboursement hors Groupe homoge`ne de se´jour des endoprothe`ses coronaires (stents me´talliques nus non re´sorbables) est conditionne´ par le respect des indications de la liste des produits et des prestations (LPPR 3142930). L’objectif de cette e´tude est d’e´valuer les indications hors LPPR de ces stents dans notre centre sur un an. Mate´riels et me´thode Analyse des dossiers patients chez qui les poses de stents coronaires ont e´te´ de´clare´es hors indication LPPR par les me´decins poseurs pour le rapport d’e´tape de mars 2015 du CBU. Revue des documents du marquage de la communaute´ europe´enne (CE), des fiches techniques et de la litte´rature scientifique. Entretien avec les me´decins. Re´sultats et discussion Sur un an, 4 % des endoprothe`ses coronaires (6/146) ont e´te´ pose´es hors indications LPPR : – deux cas d’atre´sie pulmonaire a` septum ouvert ayant be´ne´ficie´s d’une anastomose de Blalock droit mais qui a thrombose´ pre´cocement, ce qui a justifie´ un stenting de l’arte`re pulmonaire gauche pour revascularisation d’un patient sous assistance circulatoire a` risque vital engage´ ; – un cas d’angioplastie transluminale de la carotide interne droite intracraˆnienne juxtaglome´rulaire pour une ste´nose serre´e au niveau du siphon