Cartographie du risque d’être transfusé en fonction du type de chirurgie : expérience des hospices civils de Lyon et du CHU de Saint-Étienne

Cartographie du risque d’être transfusé en fonction du type de chirurgie : expérience des hospices civils de Lyon et du CHU de Saint-Étienne

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 Introduction.– La mise en place de l’hémovigilance depuis 2007 a eu pour effet principa...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 20 (2013) 295–369 Introduction.– La mise en place de l’hémovigilance depuis 2007 a eu pour effet principal la déclaration des incidents transfusionnels (IT). Matériels et méthodes.– On a analysé les fiches d’IT déclarés en 2012 au CNTS par les établissements de santé (ES). Résultats.– L’analyse des 53 fiches enregistrées a permis d’observer que les incidents se répartissent comme suit : les manifestations cliniques type frissons hyperthermie (27 %), des manifestations cutanées (25 %), des signes hémodynamiques (16 %), des stigmates d’hémolyse (13 %), des signes respiratoires (11 %), des manifestations digestives (8 %). L’enquête étiologique a retenu un accident de type allergique dans 28 %, d’origine inconnu (24 %), et une incompatibilité leuco-plaquettaire (18 %). On a noté que dans 85 % des cas, les IT ne représentent pas de menace vitale pour le patient (grade 1). Les niveaux d’imputabilité étaient essentiellement douteuse (60 %). Le produit sanguin le plus incriminé est le CGR dans 85 % des cas. Conclusion.– La nomination des correspondants d’hémovigilance dans les ES et la sensibilisation du personnel médical et paramédical pourrait permettre l’amélioration des déclarations des IT sur le plan quantitatif et qualitatif. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.226

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Analyse épidémiologique des cas de prélèvement de donneurs anémiés

J.-Y. Py ∗ , B. Colin , B. Martenot , F. Dehaut EFS Centre Altantique, Orléans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-Y. Py)

Introduction.– La prévention des prélèvements de donneurs anémiés est en place depuis 2008. Le dosage de l’hémoglobine en QBD (HB QBD) repère les cas échappant à cette prévention. Une analyse épidémiologique de ces cas a été entreprise. Méthodologie.– Le recueil des cas a porté exclusivement sur les dons de sang total des années 2011 et 2012 de l’EFS centre atlantique. Le donneur est anémié quand son HB QBD est inférieur à 12 g/dl pour les femmes et inférieur à 13 g/dl pour les hommes. Compte tenu de la fréquence des cas limites, nous avons isolé une seconde catégorie de cas plus alarmants pour des seuils inférieurs à 10,5 g/dl pour les femmes et inférieurs à 11,5 g/dl pour les hommes. Résultats.– La fréquence des prélèvements de donneurs anémiés est la suivante : – femmes : 3,37 % en 2011 et 3,11 % en 2012 (p < 0,05) ; – hommes : 0,79 % en 2011 et 0,76 % en 2012 (p ns). La fréquence des cas alarmants est la suivante : – femmes : 0,027 % en 2011 et 0,042 % en 2012 (p < 0,05) ; – hommes : 0,008 % en 2011 et 0,007 % en 2012 (p ns). Parmi ces cas alarmants, des antécédents d’anémie ne sont retrouvés lors de dons antérieurs que chez 27 % des femmes et 14 % des hommes avec des HB QBD connues. Ces cas alarmants sont associés à un taux élevé d’abandon du don. Pour les cas de 2011, 70 % des femmes et 88 % des hommes ne sont pas revenus en 2012. À noter cependant que, pour les cas revenus, l’anémie n’est pas retrouvée dans 88 % des HB QBD suivantes. Conclusions.– Alors que la fréquence de prélèvements de donneur anémié baisse en 2012 par rapport à 2011, les cas les plus alarmants apparaissent eux en hausse. Un suivi prospectif de ces cas doit être mis en place pour évaluer les critères supplémentaires à prendre en compte pour éviter ces prélèvements. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.227

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09. Qualité, risque et évaluation (outils de mesures et d’amélioration, accréditation des laboratoires, certification, analyse de risques, bonnes pratiques) P219

La prescription de recherche d’anticorps irréguliers (RAI) bilan et recommandations au centre hospitalier de Saint-Malo Y. Sourimant Centre hospitalier de Saint-Malo, Saint-Malo, France Adresse e-mail : [email protected] L’intérêt des examens immuno-hématologiques est de sécuriser une éventuelle transfusion à venir. Pour une transfusion de CGR, 2 déterminations de groupe sanguin et une RAI au bon moment sont obligatoires. Le groupe sanguin a un caractère immuable tandis que le résultat de la RAI peut évoluer au cours de la vie. Une étude de 2008/2009 sur « les activités nationales et régionales en matière de sécurité immuno-hématologique des transfusions » fait le constat d’un coût disproportionnel de bilans immuno-hématologiques au regard du nombre de patients transfusés. Il nous a semblé intéressant au centre hospitalier de Saint-Malo, disposant d’un laboratoire immuno-hématologique relié informatiquement à un dépôt de délivrance, de faire un bilan sur les demandes de ces examens de sécurité transfusionnelle en 2011 et voir comment nous pourrions améliorer leur prise en charge. Méthodologie.– L’étude a donc été centrée uniquement sur la prescription de RAI. La première étape a été de faire un bilan du nombre de RAI effectuées au laboratoire du CH, puis à partir de deux services transfuseurs, un de médecine et un de chirurgie de vérifier la pertinence et la genèse de la prescription de RAI. La seconde étape a été de répertorier les outils susceptibles d’aider le prescripteur ou de stopper les examens inutiles. Une fois le bilan constaté et les outils répertoriés, l’objectif a été de mettre en place une stratégie qui puisse optimiser la prise en charge de la demande des examens pré-transfusionnels, améliorer la qualité des soins tout en diminuant les coûts de santé. Nous proposons de vous exposer le bilan de cette étude avec les solutions préconisées. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.229 P220

Cartographie du risque d’être transfusé en fonction du type de chirurgie : expérience des hospices civils de Lyon et du CHU de Saint-Étienne J. Gavory a,∗ , L. Augey b , P. Oriol a , V. Piriou b , S. Molliex a CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France b Hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : julie [email protected] (J. Gavory) a

Des recommandations récentes de la SFAR préconisent la réalisation d’une cartographie du risque d’être transfusé en fonction du type de chirurgie pour adapter la prescription d’examens immuno-hématologiques (IH) préopératoires. Les hospices civils de Lyon (HCL) et le CHU de Saint-Étienne ont réalisé cette cartographie en rapprochant la liste des patients opérés et celle des patients transfusés en 2009 pour les HCL, en 2011 pour le CHU de Saint-Étienne. Le risque transfusionnel de 78 interventions (11 589 patients) à Saint-Étienne, de 44 (13 571 patients) à Lyon a été évalué en isolant les transfusions réalisées le jour de l’intervention. Trois niveaux ont été définis, < 1 % : risque faible, 1à 5 % : risque intermédiaire, > 5 % : risque élevé, respectivement couplés dans la littérature à une absence de prescription d’examens IH, à une prescription adaptée au terrain ou à une prescription systématique. Les résultats ont été comparés entre les deux CHU pour 40 interventions communes : le taux de transfusion global est de 9,3 % à Saint-Étienne vs 4,6 %

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à Lyon. Vingt-neuf interventions présentent le même risque. Les résultats discordants sont attribués à des causes multiples : seuils transfusionnels, stratégies d’épargne transfusionnelles différentes, hémostase chirurgicale. . . Ce travail, sous réserve d’un suivi régulier est un bon indicateur des pratiques professionnelles et pointe la nécessité pour chaque établissement d’établir sa propre cartographie tenant compte des spécificités locales afin de rationaliser la prescription des examens d’IH préopératoires, des recommandations étant déjà mises en place aux HCL, et en cours de réflexion au CHU de Saint-Étienne. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.230 P221

Mise en place d’un programme National d’évaluation externe de la qualité (EEQ) des laboratoires de contrôle qualité (LCQ) de l’EFS S. Begue a,∗ , S. Masson b , A.-G. Chartois-Leaute c , B. Olivier d , B. Belcour e EFS siège, direction médicale, La Plaine Saint-Denis, France b EFS Normandie, Bois-Guillaume, France c EFS Pays-de-la-Loire, Nantes, France d EFS Pyrénées-Méditerranée, Toulouse, France e EFS Lorraine-Champagne, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Begue)

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En 2012, l’expérience cumulée sur plusieurs années d’initiatives régionales d’évaluations externes de la qualité (EEQ) a été valorisée par l’élaboration d’un référentiel national dont le but est de décrire la planification, l’organisation, la réalisation et l’exploitation des résultats des EEQ pour le contrôle qualité des PSL selon la norme NF ISO 13528. Les EEQ pour le contrôle qualité des PSL concernent toutes les caractéristiques réglementaires. La participation à cette démarche est rendue obligatoire pour les LCQ de l’EFS. Un programme annuel est établi et validé nationalement, sur la base d’un à trois cycles par an selon le paramètre. Sa mise en œuvre repose sur l’implication de régions coordonnatrices chargées de préparer les échantillons, de les transmettre à l’ensemble des laboratoires, de recueillir et d’analyser les résultats puis d’élaborer le rapport final. En l’absence d’étalon national ou de méthode de référence, la valeur assignée d’un échantillon est la moyenne robuste des résultats des participants. Les critères d’interprétation des résultats reposent sur le coefficient de variation inter-région (CVIR) qui permet de valider le cycle et, pour chaque participant, sur deux indicateurs de l’écart à la valeur assignée : le biais ( % d’écart/valeur assignée) et le z-score. Des limites acceptables du CVIR et du biais sont fixées pour chaque paramètre sur la base de l’état de l’art, des recommandations des sociétés savantes et de publications scientifiques. Un écart au-delà des limites acceptables représente un signal d’action : la région concernée doit alors confirmer la réalité du décalage de son système analytique et, le cas échéant, mettre en œuvre des actions correctives. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.231

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Enquête de satisfaction client dans l’unité fonctionnelle biologique et d’expertise du Centre national de référence en hémobiologie périnatale (CNRHP) N.-R. Da Silva a,b,∗ , M.-C. Boque a , F. Gerrier b , A. Mailloux a a CNRHP, pôle biologie médicale et pathologie, hôpitaux universitaires Est Parisien, AP–HP, Paris, France b Pôle de biologie médicale et pathologie, hôpitaux universitaires Est-Parisien, AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N.-R. Da Silva) Contexte.– Dans le cadre de l’accréditation selon la norme NF EN ISO 15189, il est recommandé de réaliser des enquêtes de satisfaction au près des partenaires du laboratoire d’analyse de biologie médicale.

But.– L’objectif est de mesurer le degré de satisfaction des partenaires avec un objectif secondaire qui est de dégager des pistes d’amélioration de la qualité des prestations offertes par l’unité. Méthode.– Parmis nos partenaires, 91 représentant 69 % de l’activité de l’unité ont été sélectionnés (44 maternités d’hôpitaux publics et privés, 35 laboratoires privés et 12 Établissements franc¸ais du sang). Un questionnaire de satisfaction sur l’accueil téléphonique, sur les comptes-rendus de résultats, sur la gestion des non-conformités et des réclamations, ainsi que sur la prise en charge de l’urgence leur a été envoyé. Résultat.– Cinquante-cinq pour cent de réponses ont été rec¸ues. Cent pour cent des clients sont globalement très satisfaits ou satisfaits des prestation du CNRHP. L’enquête a dégagé trois points majeurs : – 96 % des clients sont très satisfaits ou satisfaits des informations ou conseils téléphoniques ; – plus de 97 % des clients sont très satisfaits ou satisfaits de la lisibilité des résultats et de la prestation de conseil les accompagnant ; – 26 % des clients sont insatisfaits des délais de rendu des résultats par courrier. Conclusion.– Il ressort de cette enquête une insatisfaction sur les délais de rendu des résultats. Au cours de l’année 2013, le laboratoire entreprendra une étude pour connaître les examens touchés ainsi que les causes impliquées (délai de réalisation d’examens, délai de transmission.). http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.232 P223

Habilitation du personnel : la clef de la compétence

F. Le Vacon ∗ , J.-B. Thibert , S. Le Cabec , G. Semana EFS Bretagne, Rennes cedex, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Le Vacon)

L’accréditation d’un laboratoire est une reconnaissance de sa compétence qui ne peut exister qu’à travers tous les membres de son équipe. Pour bien gérer cette habilitation, il est nécessaire d’avoir déjà maîtrisé les 4M parmi les 5M classiquement admis (méthode, milieu, main d’œuvre, matériel et matière). Méthode.– L’habilitation d’un personnel quel qu’il soit (tout métier confondu) doit faire l’objet d’une réflexion par rapport au poste de travail concerné et maîtrisé, avec ses méthodes, ses équipements dans le contexte ambiant du laboratoire. Ainsi, des critères doivent être définis selon les taches qui varient avec le niveau de la personne (utilisateur, tuteur, référent). Résultats.– De toute cette réflexion, il ressortira les procédures et modes opératoires concernant l’habilitation d’une personne, les documents applicables au laboratoire. Ceux-ci préciseront : les taches à maîtriser par poste, le niveau à acquérir et le temps nécessaire, pour les postes de travail concernant les techniciens, le personnel de pré-analytique, les secrétaires, les biologistes, les employés d’entretien. Une attention particulière est faite sur la formation des biologistes à travers le DPC. Conclusion.– Travailler sur l’habilitation d’un personnel passe d’une part par la maîtrise complète du poste de travail (matériel, matière, méthode et milieu), pour aboutir à sa mise en œuvre lors de l’arrivée d’un nouveau membre de l’équipe dans un parcours d’intégration réfléchi. Cette habilitation ne sera pérenne que si elle est entretenue par des formations et évaluations périodiques. Tout ceci contribue à l’enrichissement de chacun vers un professionnalisme reconnu. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.233 P224

Confrontation analyse prédictive des risques (APR) et analyse des modes de défaillance et de leur criticité (AMDEC) dans les laboratoires IH de l’EFS AM S. Michel a,∗ , J. Gouvitsos b , V. Ferrera-Tourenc b EFS Alpes-Méditerranée, Arles, France b EFS Alpes-Méditerranée, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Michel) a