Cas cliniques

Cas cliniques

ADF 2013 et exclusivement cinq et six pour les groupe 2 et 3. L’hyperpilosité losangique abdominale était très fréquente chez la femme africaine (37 %...

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ADF 2013 et exclusivement cinq et six pour les groupe 2 et 3. L’hyperpilosité losangique abdominale était très fréquente chez la femme africaine (37 %, 37 %, 27 %). Elle n’a pas été observée dans le groupe 1a. D’autres signes habituellement considérés comme des marqueurs d’hyperandrogénie périphérique comme l’alopécie ont été rarement notés. Les antécédents familiaux d’acné sont fréquents dans tous les groupes. La survenue de l’acné au cours de l’adolescence est fréquente mais cette acné de l’adulte peut être d’apparition tardive pour tous les groupes (23 %, 21 %, 38 %, 57 %). Les poussées inflammatoires prémenstruelles sont habituelles pour tous les groupes (73 %, 83 %, 75 %, 48 %). La gravité de l’acné mesurée par l’échelle du GEA (0 à 5) est d’autant plus importante que le phototype est foncé : de gravité deux en moyenne pour les groupes 1a et 1b elle est en moyenne de gravité trois pour les groupes 2 et 3. Cette acné est à prédominance inflammatoire ou mixte pour les phototypes clairs et à prédominance comédonnienne pour les phototypes foncés. Les pigmentations post-inflammatoires sont constamment présentes pour les phototypes supérieurs à quatre. Contrairement aux idées rec ¸ues, l’acné du visage de la femme adulte est diffuse : elle atteint le menton dans la plupart des cas mais également le front et les joues quel que soit le phototype. L’usage de produits dépigmentants, soit pour atténuer les séquelles pigmentées d’acné, soit pour éclaircir le teint ne s’observe pas dans le groupe 1a ; en revanche est retrouvé dans 50 % des cas pour les autres groupes que ce soit en France ou en Afrique. Cette étude originale multicentrique faite chez la femme adulte permet de constater des similitudes et des différences cliniques selon le phototype. Elle confirme la fréquence élevée de l’usage des dépigmentants chez les femmes de phototypes foncé quel que soit le pays de résidence. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.354 CONF17

Retentissement de l’acné sur la qualité de vie (échantillon d’une population marocaine) F. Mernissi a,∗ , S. Krich a , M. Meziane a , S. Elfakir b , H. Bouzidi a , N. Amraoui a , S. Gallouj a , O. Mikou a , C. Nejjari b , F. Mernissi a a Service de dermatologie-vénérologie, Fes, Maroc b Service d’épidémiologie, CHU HASSAN II, Fes, Maroc ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Acné ; Qualité de vie Introduction.— L’acné peut retentir sur la qualité de vie (QdV). Notre objectif est de déterminer le degré d’altération de la QdV, l’existence d’une corrélation entre cette altération et la sévérité clinique chez les acnéiques. Patients et méthodes.— Une étude transversale sur des patients acnéiques a été réalisée au CHU Hassan II Fès sur six mois. Deux fiches ont été remplies, une par le médecin : l’Échelle de Cotation des Lésions d’Acné (ECLA) et une autre par le malade : le Cardiff Acne Distability Index (CADI). Résultats.— Nous avons recensé 200 acnéiques. Soixante-seize pour cent des malades étaient de moyen niveau socio-économique (NSE) avec une prédominance féminine. La moyenne d’âge était de 23,84 ± 4,412. Celle du score ECLA était de 8,41 ± 4,77 par rapport à 4,86 ± 3,11 du score de QdV CADI ce qui signifiait 32,4 % d’altération de QdV, surtout chez les femmes et les patients ayant un NSE bas (p < 0,05). Il existait une corrélation positive entre la sévérité et l’altération de la QdV pour les lésions inflammatoires et les cicatrices (p < 0,05). Discussion.— L’acné altère la QdV au même titre que des pathologies chroniques comme l’asthme. L’absence de corrélation entre la sévérité de l’acné et l’altération de la QdV est soulignée par l’ensemble des études. Cependant dans notre travail cette corrélation était significative. Cela pourrait être expliqué par le NSE, l’accès au soin et les différences culturelles entre notre population et les populations occidentales.

S15 Conclusion.— La grille de QdV est un outil important pour améliorer la prise en charge des acnéiques. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.355 CONF18

Maladies folliculaires inflammatoires J. Revuz 11, chaussée de la Muette, 75016 Paris, France Toute discussion sur les maladies folliculaires est confrontée à la question de la définition et des limites de l’acné puisque, entre l’époque où toute lésion folliculaire (et même, certaines non folliculaires) étaient étiquetées « acné » et la période actuelle où on tends à réserver le terme à l’« acné juvénile », l’éventail des maladies que recouvrait ce mot a beaucoup varié. Lorsqu’au cours d’une réunion entre dermatologues on émet l’opinion que c’est une question délicate non seulement au plan des classifications et de la nosologie mais même également en clinique, les réactions sont violentes sous la forme habituelle de « vous ne pensez quand même pas m’apprendre à faire le diagnostic d’acné ? ». . . Et pourtant. . . Chercher une définition de l’acné dans les traités de dermatologie ou dans les textes « sacrés » (Cunliffe, Kligmann) est un quête parfaitement vaine : on trouve des considérations sur la physiopathologie (séborrhée, kératinisation infundibulaire, P. acnes, inflammation) ; on trouve une liste des lésions élémentaires comédons ouverts et fermés, papules, pustules, nodules qui peuvent se combiner de fac ¸on variée pour constituer des tableaux également variés, mais à aucun moment il nous est dit s’il existe un critère solide clinique ou biologique — il n’y en a pas. On s’accorde à dire que pour qu’il y ait acné il faut des comédons — ouverts et surtout fermés — et une séborrhée — que l’on ne mesure pas alors que l’on sait que son évaluation clinique est très souvent erronée. Hélas ! Il est des acnés purement inflammatoires dans lesquelles le clinicien peut s’acharner en vain à chercher les comédons ; il est de nombreuses affections à comédons ouverts qui ne sont pas des acnés et même quelque affection non acnéiques à comédons fermés. Cerner l’acné aujourd’hui, essayer de lui donner des critères solides cela passe peut-être par l’examen détaillé de toutes les maladies folliculaires inflammatoires qui ne sont pas des acnés. Ce sera le but de cette présentation. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.356

CONF19

Papules multiples du visage ou la gloire des boutons B. Cribier Service de dermatologie, CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France Conférence retirée http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.357

CONF20

Cas cliniques D. Campos a,∗ , M. Ait Ourhouroui b , W. Labbardi c , F.Z. Debbarhd d , S. Amal e a Service de dermatologie, cabinet privé, Agadir, Maroc b Service de dermatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc c Service de dermatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc d Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc e Service de dermatologie, CHU Ibn Tofail, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant.

S16 La séance « confrontations anatomocliniques », illustrée par de nombreux cas cliniques simples ou complexes, a pour objectif de confronter le clinicien à l’anatomopathologiste devant des situations banales ou atypiques, asymptomatiques, parfois difficiles à élucider. Le clinicien joue un rôle important, par l’interrogatoire précis et l’examen attentif, par son expérience professionnelle dans la découverte du diagnostic mais l’apport de la microscopie est souvent déterminante, permettant d’élucider une situation rare, inattendue ou totalement à l’opposé des hypothèses cliniques. Le but de cette session est de trouver un compromis entre ceux qui soutiennent que « la clinique éclaire la microscopie » et ceux qui accordent à la microscopie « son intérêt déterminant dans la pratique dermatologique ».

ADF 2013

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.358

Que ce soit à visée diagnostique, thérapeutique ou encore esthétique, la chirurgie cutanée permet au dermatologue de compléter sa prise en charge d’un organe qu’il domine le mieux. Néanmoins, peu de dermatologues ont une activité chirurgicale en dehors des biopsies cutanées et de quelques exérèses de lésions kystiques ou tumorales bénignes. Ce travail aura pour but d’identifier les réticences des dermatologues marocains vis-à-vis de cette discipline, au vu des résultats d’un questionnaire distribué à des collègues de différents secteurs et de différentes promotions. Des justifications à ces réticences seront ensuite exposées avant d’avancer des solutions permettant à un plus grand nombre de confrères d’être plus en confiance dans cette discipline. Le but de ce travail est également d’exposer les situations où il est nécessaire de céder la main à d’autres spécialistes, en particulier chirurgiens plasticiens, ORL ou ophtalmologistes.

CONF21

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.360

Regards croisés sur les techniques de reconstruction nasales et auriculaires

CONF23

A. Skaria a,∗ , J.-M. Amici b a Dozent Inselspital, Bern, Suisse b CHU de Bordeaux, Bordeaux, France ∗ Auteur correspondant.

F.-Z. Alaoui Service de médecine interne, Casablanca, Maroc

La chirurgie oncologique consiste à réparer une perte de substance (PDS) générée par l’exérèse d’une tumeur de taille et de localisation anatomique non choisies après avoir assuré son exérèse complète. L’exercice consiste à analyser systématiquement les possibilités de mouvement tissulaire autour de la PDS en se demandant où se situent les zones de réserve cutanée réparatrices dites « donneuses » ; par quel mouvement les mobiliser et dans quel axe de tension en anticipant les conséquences cicatricielles, le retentissement fonctionnel sur les orifices et le résultat esthétique. L’évaluation s’appuie sur un test d’étirement cutané (TEC), dans différents axes de tractions. C’est à partir de là que sont confrontées les réparations utilisant les trois mouvements de base, avancement, rotation et transposition permettant de guider le choix de l’opérateur. Deux opérateurs confrontent leurs regards croisés sur les techniques de reconstructions de deux régions anatomiques particulières de la face, le nez et l’oreille. Le nez présente une anatomie complexe marquée par des reliefs, des sillons et bordée par des orifices, constitue le challenge chirurgical majeur au niveau de la face. Les pertes de substance générées y sont réparées soit en unité par une autoplastie prise sur le nez lui-même ou à partir de zones donneuses contiguës en dehors de l’unité que sont la joue et la glabelle. Le front et la joue permettent également de lever des lambeaux à distance à pédicule transitoire. Le pavillon de l’oreille présente la particularité anatomique d’une peau fine et adhérente qui recouvre une armature fibrocartilagineuse aux contours sinueux et complexes. Cette armature cartilagineuse quasi constante impose l’utilisation de techniques chirurgicales spécifiques à cette région.

Actualités dans la maladie de Behc ¸et

Au Maroc et dans le pourtour méditerranéen, la maladie de Behc ¸et (MB) constitue la première cause de vascularite et de thrombose veineuse chez le sujet jeune. Elle se particularise par son polymorphisme clinique faisant d’elle une maladie pouvant toucher de nombreux viscères mettant parfois en jeu le pronostic fonctionnel (atteintes visuelle et neurologique) mais aussi le pronostic vital (atteintes pulmonaire ou cardiaque). Pour cela elle est classée, au sein des vascularites, comme maladie de longue durée avec des traitements parfois longs et spécifiques. La MB est une vasculite systémique touchant les vaisseaux de tout calibre et dont les manifestations cliniques sont protéiformes. Il y a donc lieu d’y penser dans différentes situations cliniques dont les plus classiques sont l’aphtose unipolaire ou bipolaire récidivante, l’uvéite antérieure et/ou postérieure, une atteinte polyarticulaire inflammatoire, diverses manifestations dermatologiques non-spécifiques (érythème noueux, pseudo-folliculite, lésions acnéiformes chez l’adulte, thrombophlébites superficielles) et une atteinte du SNC non-expliquée par une autre affection. Le but d’un diagnostic précoce est surtout de prévenir une atteinte d’organe irréversible liée en premier lieu à l’atteinte ophtalmologique et neurologique. Le cours de la MB est très variable d’un patient à l’autre et le traitement, qui fait appel en premier lieu à des traitements immunosuppresseurs, doit être individualisé. Des avancées thérapeutiques ont vu le jour, telles que les anti-TNF dans les atteintes oculaires et neurologiques, donnant un espoir très prometteur. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.361 CONF24

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.359

Cas cliniques de médecine interne

CONF22

C. Frances Hôpital Tenon, Paris, France

Réticences des dermatologues vis-à-vis de la chirurgie dermatologique : lesquelles et pourquoi ?

(Résumé non parvenu)

F.-Z. Belgnaoui Rabat, Maroc

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.362

La chirurgie dermatologique est complexe, d’allure facile de par son accessibilité, elle impose néanmoins un respect des principes de base de toute chirurgie en plus d’une connaissance des caractéristiques de la peau permettant d’assurer des résultats techniquement efficaces et esthétiquement acceptables.

CONF25

Les syndromes auto-inflammatoires M. Kourda Service de médecine interne, hôpital Razi La Manouba, Tunis, Tunisie