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Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759
28,3 cm3 (10,1–69,9) contre 27,9 cm3 (10,7–64,1), sans différence significative pour la vessie et le rectum. Conclusion La radiothérapie adaptative permet d’améliorer la couverture du CTV et diminuer l’irradiation de la cavité péritonéale. Ces observations devront être confirmées par une étude dosimétrique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.055
Divers : urologie P55
Critères de modification de l’hormonothérapie des patients atteints de cancer de la prostate pris en charge par radiothérapie et hormonothérapie adjuvante C. Hennequin 1,∗ , D. Rossi 2 , M. Zerbib 3 , J. Moreau 4 , A. Ruffion 5 , Y. Neuzillet 6 , T. Lebret 6 1 Hôpital Saint-Louis, Paris, France 2 Service d’urologie, hôpital Nord, Marseille, France 3 Hôpital Cochin, Paris, France 4 Centre d’urologie de Nancy, Nancy, France 5 Service d’urologie, centre hospitalier Lyon Sud, Pierre-Bénite, France 6 Hôpital Foch, Suresnes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Hennequin) Objectif de l’étude L’objectif principal de l’étude est de décrire la proportion de patients traités par une association de radiothérapie et d’un analogue de la LH-RH chez lesquels une modification du traitement hormonal initial (castration) est décidée au cours des 24 mois suivant son instauration. Matériel et méthode Une étude de cohorte longitudinale de patients traités par analogue de la LH–RH a été menée en France de juillet 2011 à janvier 2015. À l’inclusion et lors des visites de suivi tous les six mois, les données démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été recueillies ainsi que toute modification du traitement hormonal. Résultats Au total, les dossiers de 891 étaient évaluables à 24 mois. À l’inclusion, le traitement hormonal était indiqué pour rechute biochimique (21,4 %), pour un cancer métastatique (24,2 %), pour une tumeur localement évoluée sans traitement local prévu (20,6 %) ou en situation adjuvante à la radiothérapie (31,6 %). Dans ce dernier groupe (279 patients), l’âge moyen des patients était de 71,4 ± 6,9 ans et 72,8 % étaient au moins atteints d’une maladie associée. Le score de Gleason était > 7, 7 (4 + 3), 7 (3 + 4) et < 7 dans respectivement 28,2 %, 23,5 %, 32,5 % et 15,9 % des cas. À 24 mois, une modification du traitement hormonal a été rapportée chez 105 patients (37,6 % contre 43,8 % dans la population totale). Les modifications concernaient la molécule prescrite (36,2 %), la durée d’action (3 mois/6 mois − 28,6 %), la durée initialement prévue (8,6 %), le passage en traitement intermittent (5,7 %), le début d’une chimiothérapie (1,9 %), des manipulations hormonales (3,8 %). Conclusion Cette étude observationnelle nationale renseigne sur la répartition des indications des analogues de la LH–RH en France : globalement, les agonistes des LH–RH sont prescrits dans 31,6 % des cas en association avec la radiothérapie. Une modification du traitement hormonal initialement prévue n’est observée que dans 37,6 % et porte essentiellement sur des modifications de formulation. Déclaration de liens d’intérêts Intérêt avec laboratoire Ipsen. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.056
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Chimioradiothérapie adaptée aux patients fragiles dans la prise en charge des tumeurs localement évoluées de vessie : protocole Schiplis B. Schipman 1,∗ , J. Guion 2 , A. Melis 1 , E. Viel 1 , A. Vanoli 1 , F. Rocher 1 1 Institut de cancérologie de Bourgogne, Chalon-sur-Saône, France 2 CAC, Dijon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Schipman) Objectif de l’étude Les alternatives pour le traitement des tumeurs localement évoluées de vessie non métastatiques sont la cystoprostatectomie radicale ou la chimioradiothérapie associant une radiothérapie avec étalement classique de 60–66 Gy et une chimiothérapie. En cas de contre-indication à ces traitements, le standard reste les soins de confort. Nous proposons une alternative à cette abstention thérapeutique : le protocole Schiplis. Il associe une radiothérapie b-fractionnée et une chimiothérapie par carboplatine avec ou sans 5-fluoro-uracile. Matériel et méthode Les patients traités selon ce protocole entre le 1er septembre 2012 et le 1er janvier 2016 dans notre centre ont été inclus. Résultats Quinze patients ont été traités pour une tumeur localement évoluée de vessie selon le protocole Schiplis. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 84,4 ans (75–91). Il s’agissait d’un carcinome urothélial dans 93 % des cas, de stade exclusivement supérieur ou égal à pT2, N0 pour 93 % des patients, avec dilatation urétérale dans 40 % des cas. Certains patients ont rec¸u une chimiothérapie d’induction (40 %) et la majorité a eu une résection transurétrale de vessie complète (60 %). La chimiothérapie était du carboplatine seul (47 %) ou associé à du 5-fluoro-uracile. La radiothérapie a pu être délivrée en totalité dans la majorité des cas (87 %), ainsi que la chimiothérapie (67 %). Deux patients ont souffert de diarrhée de grade 3. Le suivi médian était de 13,4 mois. La durée médiane de survie était de 15 mois. À 1 an, les taux de survie sans récidive et de survie globale étaient respectivement de 40 et 60 %. Selon le type de chimiothérapie utilisée, la survie n’était pas différente mais une toxicité digestive n’est uniquement apparue en cas d’ajout de 5-fluoro-uracile. Conclusion Le protocole Schiplis est une alternative aux soins de confort dans le traitement des tumeurs de vessie localement évoluées chez des patients fragiles. Le profil de tolérance est acceptable et certains patients semblent bénéficier à long terme du traitement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.057 P57
Effet hémostatique de la radiothérapie dans la prise en charge des cancers de la vessie N. Fourati 1,∗ , H. Ben Salah 1 , N. Sellami 1 , N. Rebai 2 , M. Bahri 1 , N. Mhiri 2 , M. Frikha 3 , J. Daoud 1 1 Service de radiothérapie oncologique, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie 2 Service d’urologie, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie 3 Service d’oncologie médicale, CHU Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : nejla
[email protected] (N. Fourati) Objectif de l’étude Évaluation de l’effet hémostatique de la radiothérapie hypofractionnée dans le traitement palliatif des cancers de la vessie. Matériel et méthode Étude rétrospective colligeant 31 cas de patients atteints de cancer de la vessie localement évolué ou métastatique traités par irradiation hypofractionnée à visée