Chirurgie de rattrapage des cancers différenciés de la thyroïde de souche folliculaire

Chirurgie de rattrapage des cancers différenciés de la thyroïde de souche folliculaire

A124 Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160 en 69 hommes (46 %) et 81 femmes (5...

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Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

en 69 hommes (46 %) et 81 femmes (54 %) avec une sex-ratio de 1,17. Les résultats cytologiques ont été classés en 4 groupes : bénin (57 %) dominé par la tuberculose ganglionnaire (45 %), malin (18 %) dominé par les métastases de carcinomes épidermoïde (30 %), suspect de malignité (4 %) et non contributif (21 %). La confrontation cyto-histologique, effectuée pour 50 patients, a montré un taux de concordance de 90 %, une sensibilité de 85,7 %, une spécificité de 95,4 %, une valeur prédictive positive de 96 % et une valeur prédictive négative de 84 %. Conclusion Ces résultats stipulent que la cytoponction à l’aiguille fine est une technique simple qui occupe une place de choix dans le diagnostic étiologique des adénopathies cervicales.

Résultats L’age moyen était de 28 ans. 3 malades étaient de sexe masculin. 1 malade était traité pour tuberculose pulmonaire. Les signes d’appel étaient peu spécifiques (obstruction nasale, rhinorrhée, épistaxis. . .). Le diagnostic a reposé sur les données des biopsies tumorales chez les 4 malades. La recherche d’autres localisations a trouvé une tuberculose pulmonaire évolutive chez 2 malades. L’évolution était favorable chez tous les malades sous chimiothérapie anti-bacillaire. Conclusion Bien qu’elle soit rare, la tuberculose du cavum doit être connue. Elle pose le problème de diagnostic différentiel avec le cancer du cavum. L’évolution est favorable sous traitement antibacillaire.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.260

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.262

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Les complications chirurgicales du cancer de la thyroïde : a propos de 66 cas

Les lithiases de la glande submandibulaire. Les caractéristiques épidémio-cliniques et prise en charge chirurgicale. À propos 10 observations

I. Brahami 1,∗ , N. Mehtari 1 , F. Mlata 2 , E. Boukli 2 , F. Mébarki 2 , F. Hadj allal 1 1 Faculté de médecine Abou Bekr Belkaid, Tlemcen, Algérie 2 CHU Tlemcen, Tlemcen, Algérie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation Décrire et analyser les complications chirurgicales dans les cancers de la thyroïde. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 66 cas de cancer thyroïdien. La thyroïdectomie totale a été réalisée chez tous les patients, ils ont bénéficié d’un examen laryngé et d’une calcémie post opératoire. Résultats Parmi les 66 patients 79 % sont de sexe féminin et 21 % de sexe masculin. L’âge moyen était 44,60 ± 15,62 ans (extrêmes à 9 et 70 ans). Le cancer thyroïdien différencié a été retrouvé chez 62 cas dont 64,52 % de type Carcinome papillaire. Les complications sont dominées par l’atteinte récurrentielle et parathyroïdienne. Les paralysies récurrentielles étaient bilatérales (2 paralysies transitoires ayant nécessité une trachéotomie en peropératoire, 4 paralysies définitives) et unilatérales (5 paralysies transitoires 7,6 %, 4 paralysies définitives soit 6,06 %). L’hypoparathyroïdie était transitoire pour 6 cas et définitive pour 3 cas. Nous avons enregistré également un cas de complication à type d’hématome compressif ayant nécessité une reprise chirurgicale pour drainage et un cas de suppuration pariétale. Conclusion Les complications chirurgicales postopératoires peuvent être graves, mettant en jeu le pronostic vital. La meilleure fac¸on de les éviter, c’est une chirurgie réglée avec une bonne connaissance des différentes variations anatomiques.

E. Rachid ∗ , C. Meriem , A. Redalah , R. Sami , R. Mohamed , M. Mohamed CHU Ibno Roch, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant.

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But de la présentation La lithiase de la glande submandibulaire se définit par la présence d’un calcul dans le système canalaire excréteur de la glande. Plusieurs facteurs et conditions favorisent la formation de ces lithiases, mais la pathogénie exacte demeure inconnue. Le but de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques de cette pathologie et de discuter sa prise en charge chirurgicale selon le siège du calcul. Matériel et méthodes C’est une étude rétrospective qui intéresse 10 cas de lithiase de la glande submandibulaire colligés au sein de notre service sur une période de 3 ans, étalée depuis janvier 2011 au janvier 2014. Résultats L’âge moyen des malades était de 42 ans, avec une prédominance masculine. Le syndrome de rétention salivaire était le principal motif de consultation avec des coliques salivaires dans 60 % des cas. Une tuméfaction cervicale a été notée dans 70 % et un syndrome infectieux associé dans 45 % des cas. À la palpation, la taille de la tuméfaction cervicale était comprise entre 2 et 6 cm. La palpation bidigitale a permis de percevoir un calcul au niveau du canal de Wharton dans 40 % des cas. L’échographie cervicale a était réalisé chez tout nos malades, une TDM de la loge submandibulaire dans 2 cas. Une submandibulectomie a été réalisée chez 80 % des cas et une ablation du calcul par voie endobuccale chez 2 % des cas. Conclusion La submandibulectomie, traitement classique de la submandibulite lithiasique, est indiquée devant les lithiases postérieures multiples et intraglandulaire ou lorsque la glande n’est plus fonctionnelle. L’ablation du calcul par voie endobuccale et une alternative chirurgicale moins invasive. Les nouvelles techniques endoscopiques constituent actuellement une réelle alternative au traitement chirurgical classique.

La tuberculose du cavum : à propos de 4 cas

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.261

L. Arjdal ∗ , M. Aloui , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Adardour , A. Raji Service d’ORL, hôpital Ibn Tofail, CHU Med VI Marrakech, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. But de la présentation Analyser les aspects épidémiologiques et cliniques d’une localisation rare de la tuberculose. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective (2008–2012) incluant 4 malades porteurs de tuberculose du cavum.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.263 P063

Chirurgie de rattrapage des cancers différenciés de la thyroïde de souche folliculaire

Posters / Annales françaises d’oto-rhino-laryngologie et de pathologie cervico-faciale 131 (2014) A104–A160

A. Banal , N. Benyounes ∗ , C. Nascimento , A. Giraudet , M. Erminy , E. Menet Institut Curie, Saint-cloud, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation/Introduction Bien que le traitement initial des cancers différenciés de la thyroïde de souche folliculaire soit bien codifiée, leurs récidives locorégionales posent un problème de prise en charge. Actuellement on dispose de plusieurs outils de surveillance. Mais l’indication d’une chirurgie de rattrapage reste délicate. Nous essayons à travers cette étude d’évaluer les différents examens de surveillance sur lesquels on a posé l’indication opératoire, de corréler les résultats des examens aux constations opératoires et histologiques et de rapporter l’évolution de la maladie après chirurgie de rattrapage. Matériel et méthodes Étude rétrospective sur 12 ans entre 2002 et 2013, portant sur 31 patients ayant un cancer différencié de la thyroïde de souche folliculaire traités initialement par thyroïdectomie totale plus ou moins curage ganglionnaire et présentant une récidive ganglionnaire. Résultats Notre population comportait 31 patients dont la sexratio était de 2/1. L’âge moyen des patients était de 52 ans. Quatre patients avaient eu une thyroïdectomie totale sans curage, 24 ont eu un curage central, 8 ont eu un curage latéral. Vingt-trois patients avaient un cancer d’architecture papillaire. Notre population appartenait au groupe pronostique à haut risque de récidive. Le délai moyen de récidive était de 54 mois avec une médiane de 19. La récidive a été suspectée devant un taux de thyroglobuline élevé dans 83 % cas. Les anticorps anti-globuline était négatifs chez 2 des patients ayant une thyroglobuline indétectable augmentant sa sensibilité à 90 %. La sensibilité de l’échographie était de 90 %, celle de la tomodensitométriede 92 %. Trente-quatre pour cent des patients étaient réfractaire à l’iode. La cytoponction ganglionnaire était positive chez 10 patients sur 11 et la thyroglobuline in situ était détectable dans les liquides de ponctions des 2 patients qui ont eu cet examen. La tomographie à émission de positrons était positive pour les patients qui l’ont eu. Les patients ayant eu uniquement un évidement ganglionnaire central étaient au nombre de 7 dont 2 ont récidivé secondairement. Quinze des patients ont eu uniquement un évidement ganglionnaire latéral et ont récidivé dans 6 % des cas. On n’a pas trouvé un meilleur résultat en associant un curage central et latéral puisque 2 parmi les 7 des patients qui ont eu un évidement central et bilatéral ont récidivé. La reprise du secteur ganglionnaire central n’a pas généré de morbidité récurrentielle. L’examen histologique a conclut à une métastase du cancer thyroïdien dans tous les cas. L’exérèse a emporté en moyenne 14 ganglions avec une moyenne de 3 envahis. L’imagerie préopératoire concluait à une récidive unique alors que les métastases étaient multiples à l’histologie. Conclusion Le dosage de thyroglobuline couplé à celui des anticorps anti-globuline reste l’examen de surveillance de première intention. L’échographie est l’examen morphologique de première intention. La tomographie à émission de positrons trouve sa place dans la suspicion de récidive des cancers de la thyroïde du fait de sa sensibilité et de sa valeur localisatrice. La cytoponction si praticable permet de confirmer le diagnostic. Le traitement des récidives supracentimétriques est chirurgical. L’évidement ganglionnaire sélectif systématisé orienté par l’imagerie est le geste à effectuer. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.264 P064

Améloblastome mandibulaire : série de cas

A. El bousaadani ∗ , Z. Benbakh , R. Abada , J. Roubal , M. Mahtar CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc



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Auteur correspondant.

But de la présentation L’objectif est de discuter les particularités clinico-radiologiques et de rapporter l’expérience du service dans la prise en charge chirurgical de l’améloblastome. Matériel et méthodes Nous avons mené une étude descriptive portant sur 24 patients colligés au service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale entre janvier 2009 et janvier 2014. Résultats Il s’agit de 9 hommes et 15 femmes avec une moyenne d’âge de 36,15 ans. Le délais moyen de consultation est d’un an. La tuméfaction dure est au dépend de la mandibule dans 79 % des cas. La mobilité dentaire est notée dans 45,8 % des cas. La douleur et l’hypoesthésie labio-mentonnière sont présentes respectivement dans 29 % et 12 % des cas. La localisation principale, étudiée par l’orthopantomogramme et la tomodensitométrie est au niveau de la branche horizontale mandibulaire. Soixante-dix-neuf pour cent de nos malades ont bénéficié d’un traitement radical. La réparation chirurgicale a été faite par greffon osseux iliaque dans 25 % des cas, greffon costal dans 21 % des cas. Le traitement conservateur a été indiqué chez 21 % de nos malades. Le type histologiqueprédominant est l’améloblastome folliculaire. Le résultat fonctionnel et cosmétique est satisfaisant chez 70 % de nos malades. La récidive est marquée chez 3 patients, alors que 2 patients ont été perdus de vue. Aucune transformation maligne n’a été notée sur l’histologie. Tous nos patients ont bénéficié d’une réhabilitation dentaire avec mise en place de prothèse adjointe ou implant. Conclusion L’améloblastome est une tumeur odontogénique bénigne mais localement agressive. Le souci du chirurgien ORL et maxillo-facial est le choix thérapeutique entre le traitement conservateur et radical. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2014.07.265 P065

Les reprises chirurgicales des tumeurs parotidiennes

K. Hssaine ∗ , B. Belhoucha , Y. Rochdi , H. Nouri , L. Aderdour , A. Raji CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. But de la présentation Les reprises chirurgicales des tumeurs parotidiennes sont habituellement difficiles et exposent particulièrement à des lésions du nerf facial. Le but est de rapporter l’expérience de notre service dans ce domaine. Matériel et méthodes Étude rétrospective étalée du janvier 2007 au décembre 2013, portant sur 14 cas de reprises chirurgicales des tumeurs de la parotide. Le travail explore essentiellement les techniques chirurgicales et les conséquences sur le nerf facial. Résultats Huit patients étaient opérés initialement dans notre formation et six dans d’autres structures, avec initialement 6 cas avaient une parotidectomie superficielle, 5 cas avaient une tumorectomie ou une biopsie. La paralysie faciale périphérique était déjà présente chez 3 patients. Délai moyen depuis la chirurgie initiale était de 8 ans (25 j–20 ans). L’âge moyen était de 49 ans avec légère prédominance masculine. Il s’agissait de récidive bénigne dans 10 cas et maligne dans 4 cas. La reprise était une parotidectomie superficielle dans 3 cas, une parotidectomie totale avec conservation du facial dans 8 cas, une parotidectomie totale avec sacrifice du nerf facial dans 3 cas. La dissection nerveuse était antérograde dans 5 cas et rétrograde dans 3 cas avec 3 cas de monitoring du facial. La radiothérapie complémentaire était faite chez 3 patients. Le suivi postopératoire a révélé 9 paralysies faciales, 3 cas de syndrome de Frey, 2 cas de dysesthésies, un cas de fistule salivaire, 2 cas de récidive tumorale avec 2 patients perdus de vue. Conclusion Le choix du type d’intervention des reprises chirurgicales parotidiennes est souvent guidé par le nombre et la nature des