CL108 - Fin de vie des adolescents et jeunes adultes en oncologie pédiatrique

CL108 - Fin de vie des adolescents et jeunes adultes en oncologie pédiatrique

Communications libres (OS à 10 ans=90 % contre 66 %, p = 0,017). Les deux causes principales de Résultats : 45 AJA correspondaient à ces critères, e...

58KB Sizes 3 Downloads 141 Views

Communications libres

(OS à 10 ans=90 % contre 66 %, p = 0,017). Les deux causes principales de

Résultats : 45 AJA correspondaient à ces critères, essentiellement des

décès (n = 57) étaient la progression tumorale (27) et les secondes tumeurs

patients traités pour sarcomes ou tumeurs cérébrales. Nombre médian

(11), pouvant survenir tardivement. Les secondes tumeurs étaient plus

de lignes de traitement : 3. Durée de survie médiane : 18 mois après le

fréquentes chez les enfants irradiés (p = 0,008), particulièrement avant

diagnostic et de 7 mois après la 1ère rechute/progression. Nombre médian

l’âge de 7 ans (p = 0,008) et/ou en cas de NF1 (p = 0,003). Le pronostic visuel

de symptômes pendant la phase terminale : 5, essentiellement la douleur,

était sévère, surtout chez les jeunes enfants (p = 0,05) avec 35 (20 %) cécité

la dyspnée (physiques), l’anxiété et la colère (psychologiques). Principaux

complète et 73 (40 %) cécité monoculaire. Les complications vasculaires

soins de support dans la dernière semaine : transfusions, nutrition artifi-

(p = 0,08), l’épilepsie (p = 0,002), l’atteinte neurocognitive (p < 104) et le

cielle, corticoïdes, prise en charge de la douleur, sédation. La majorité des

déficit en GH (p < 104) étaient plus fréquents chez les enfants irradiés.

patients sont décédés dans le département de pédiatrie de l’IGR. Une plus

Une surveillance pluridisciplinaire à long terme et un affinement des

grande attention doit être prêtée aux soins palliatifs prodigués aux AJA

stratégies thérapeutiques apparaissent nécessaire.

décédant d’un cancer. La formation d’unités dédiées doit être encouragée.

CL102 - Intérêt du dépistage précoce dans les formes familiales de rétinoblastome D. Levy, P.R. Rothschild, I. Aerts, A. Savignoni, L. Lumbroso-le Rouic, C. Levy-Gabriel

SFCE / Chirurgie des cancers CL084 - La chirurgie des tumeurs germinales malignes non seminomateuses de l’ovaire chez l’enfant est-elle un facteur pronostic ?

Institut Curie, Paris, FRANCE

V. Fouquet(1), C. Patte(2), D. Frappaz(3), D. Orbach(4), H. Martelli(1)

Contexte : Le risque de récurrence chez les enfants de parent atteint d’un rétinoblastome (Rb) familial (transmission autosomique dominante à forte

(1) CHU, Kremlin Bicêtre, FRANCE ; (2) IGR, Villejuif, FRANCE ; (3) Centre Léon Bérard, Lyon, FRANCE ; (4) Institut Curie, Paris, FRANCE

pénétrance) justifie un dépistage dès la période néonatale par examen du

Objectif : Analyser les données chirurgicales des patientes ayant une

fond d’œil.

tumeur germinale maligne non seminomateuse de l’ovaire (nSTGMO) du

Objectif : Évaluer les bénéfices du dépistage précoce des formes familiales

protocole TGM 95 de la société française d’oncologie pédiatrique.

de Rb.

Patients : Étude rétrospective de 81 patientes avec nSTGMO traités entre

Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique. Comparaison

1995 et 2005. Nous avons analysé la spécialité du chirurgien, le moment de

du devenir des enfants selon que le dépistage a été débuté dès la première

la chirurgie, la vois d’abord, le respect ou non des guidelines chirurgicales,

semaine de vie (G1), avant l’âge de 6 mois (G2) ou au-delà (G3) entre 1995 et

les ruptures pré et peropératoires, les récidives et la survie.

2004 à l’Institut Curie.

Résultats : Treize patientes ont eu une chirurgie inadéquate (10 par rupture

Résultats : Une énucléation a été réalisée respectivement pour 0/16, 2/23

peropératoire et 3 par tumorectomie) avec des conséquences néfastes pour

et 13/20 des enfants des groupes G1, G2 et G3 (p < 0,05). La radiothérapie

9 d’entre elles. La médiane de suivie est de 3 ans (3 mois - 9 ans), 78 patientes

externe (RTE) a été nécessaire respectivement pour 2/16, 0/23 et 6/20 des

sont en vie. Onze patientes ont récidivé.

enfants des groupes G1, G2 et G3 (p < 0,05). Aucune différence significative

Conclusion : Le pronostic des nSTGMO est excellent mais il est possible

n’a été retrouvée entre les groupes en ce qui concerne les doses cumulatives

de l’améliorer. La laparoscopie ne semble pas être une bonne voie d’abord

de chimiothérapie, leurs effets secondaires et l’acuité visuelle (AV).

sauf pour l’exploration de la cavité abdominale et doit être associée a une

Conclusion : Le dépistage néonatal du Rb familial diminue le risque d’énu-

laparotomie. Il ne faut pas faire de tumorectomie. La ponction évacuatrice

cléation et de RTE. Le recours à la chimiothérapie et l’AV finale ne semble

d’une partie liquide peut se faire mais elle doit être protégée et hors de

pas significativement différents bien que cela nécessite d’être étudié sur

l’abdomen.

une plus grande cohorte.

CL108 - Fin de vie des adolescents et jeunes adultes en oncologie pédiatrique S. Cohen-Gogo, G. Marioni, S. Laurent, L. Brugieres

CL085 - Tumeur de Frantz : une chirurgie mutilante est elle toujours justifiée en pédiatrie ? M. Campanile, N. André, S. Lebel, J.M. Guys, P. De Lagausie Hôpital Timone Enfant, Marseille, FRANCE

Institut Gustave Roussy, Villejuif, FRANCE

But : Les tumeurs pseudo-papillaires du pancréas sont rares et ont Objectifs : Bien que le cancer soit la 3e cause de décès chez les adolescents et

un potentiel malin faible, mais elles ont parfois une agressivité locale

jeunes adultes (AJA), on sait peu de choses de la fin de la vie de ces patients.

importante. Le but de ce travail était d’évaluer le risque évolutif en cas de

Cette étude a pour but de fournir des informations sur l’histoire clinique et

résection incomplète de la tumeur.

la fin de vie des AJA traités pour un cancer.

Matériel et Méthodes : Nous avons contacté tous les auteurs qui ont publié

Méthodes : Nous avons étudié les dossiers des patients suivis dans le

un cas avec résection incomplète entre 1985 et 2008, afin de connaitre le

département de pédiatrie de l’IGR, décédés de progression tumorale entre

suivit a beaucoup plus long terme de ces patients.

01/2007 et 12/2008 et âgés de 13 à 27 ans au moment du décès.

Résultats : Nous avons pu connaitre le suivit de 11 patients sur les 18 publiés, et la médiane de survie pour ceux ci a été de 69,5 mois (5,7 ans).

25