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une sclérose en plaque et qui sont adressées chez nous pour réalisation d’un bilan urodynamique. Résultats Vingt patients, 12 hommes et 6 femmes, présentent tous des troubles vésicosphinctériens à type de pollakiurie, urgenturie et/ou dysurie, l’apparition des symptômes urinaires est en général concomitante avec l’apparition de la maladie, le bilan urodynamique montrait soit une hyperactivité vésicale, une dyssynergie vésicosphinctérienne ou même une hypertonie sphinctérienne, deux patients ont présenté des complications uronéphrologiques à type d’infections urinaires basses à répétition. La prise en charge médicamenteuse Discussion Les troubles urinaires sont présents dès le début de la maladie, nécessitant une prise en charge spécifique par différentes stratégies thérapeutiques. Les explorations urodynamiques font partie du bilan initial de tout patient atteint de SEP qui présente une plainte urinaire. L’évolution des troubles vésicosphinctériens est indépendante de l’évolution neurologique. Conclusion Lors de chaque consultation, les symptômes urinaires chez les patients atteints de SEP sont à examiner en vue d’améliorer le diagnostic et sa prise en charge est pluridisciplinaire. Informations complémentaires POSTER intérêt du bilan urodynamique dans les TVS et SEP modifié. Mots clés Vessie neurologique ; Bilan urodynamique ; Complications uronéphrologiques Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.164 W37
L’intérêt du bilan urodynamique dans la prise en charge des troubles vésicosphinctériens au cours de la SEP : expérience du service de médecine physique au Maroc
Samira Lahrabli ∗ , Naima El Amrani , Karima Belhaj , Soumia Meftah , Aziza Nait Khchat , Fatima Lmidmani , Abdellatif El Fatimi CHU Ibn Rochd, médecine physique et réadaptation, Sebta, 20200 Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Lahrabli) Introduction Les troubles sphinctériens sont très fréquents dans la sclérose en plaques et peuvent survenir dès les premières années de la maladie. Objectifs Mettre le point sur l’intérêt du bilan urodynamique dans la prise en charge thérapeutique des troubles vésicosphinctériens dans la sclérose en plaque. Méthodes Une étude rétrospective au sein du service de médecine physique et de réadaptation sur 20 patients présentant une sclérose en plaque et qui sont adressées chez nous pour réalisation d’un bilan urodynamique. Résultats Vingt patients, 12 hommes et 6 femmes, présentent tous des troubles vésicosphinctériens à type de pollakiurie, urgenturie et/ou dysurie, l’apparition des symptômes urinaires est en général concomitante avec l’apparition de la maladie, le bilan urodynamique montrait soit une hyperactivité vésicale, une dyssynergie vésicosphinctérienne ou même une hypertonie sphinctérienne, deux patients ont présenté des complications uronéphrologiques à type d’infections urinaires basses à répétition. Discussion Les troubles urinaires sont présents dès le début de la maladie, nécessitant une prise en charge spécifique par différentes stratégies thérapeutiques. Les explorations
urodynamiques font partie du bilan initial de tout patient atteint de SEP qui présente une plainte urinaire. Conclusion L’évolution des troubles vésicosphinctériens est indépendante de l’évolution neurologique. Mots clés TVS ; Urodynamique ; Vessie neurologique Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.165 W38
Comment sont traités les patients atteints de sclérose en plaques en Lorraine ? Registre Lorrain de la SEP
Livia Lanotte 1,∗ , Sophie Pittion 2 , Clotilde Latarche 3 , Jonathan Epstein 3 , Francis Guillemin 3 , Marc Debouverie 2 1 Réseau LORSEP, 1, rue du Vivarais, 54500 Vandœuvre-les-Nancy, France 2 CHU de Nancy, Neurologie, 54000 Nancy, France 3 CHU de Nancy, CEC, 54500 Vandœuvre-les-Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Lanotte) Introduction Le registre Lorrain de la sclérose en plaques (SEP) recueille des données cliniques et paracliniques des patients lorrains et permet de connaître la prise en charge thérapeutique des patients lorrains. Objectifs Donner une photographie des habitudes des neurologue lorrains en matière de traitement de fond selon la forme de la maladie : CIS (syndrome cliniquement isolé), forme rémittente (RR), primaire et secondairement progressive. Méthodes Le registre Lorrain de la sclérose en plaque a été interrogé sur la répartition des traitements de fond de la SEP en fonction de la forme de la maladie. Les données sont extraites au 1er janvier 2015. Il s’agit d’une analyse transversale. Résultats Cinq mille trois cent trente-trois dossiers sont examinés : sur les 2214 patients en forme RR, 48 % sont sous immunomodulateur et 19 % sous immunosuppresseur. Pour les 1356 patients en forme secondairement progressive (SP), 11 % est sous immunomodulateur, 21 % sous immunosuppresseur et 60 % ne rec¸oit pas de traitement de fond. Alors que 70 % des 589 patients en forme progressive primaire (PP) n’ont pas de traitement de fond et 17 % est sous immunosuppresseur. Cinquante-quatre pour cent des 484 patients CIS n’ont pas de traitement. Trente-huit pour cent est sous immunomodulateur. Discussion L’analyse de la prescription des traitements de fond reflète l’offre thérapeutique dans le respect des AMM bien que quelques nuances puissent être apportées. La proportion de patients traités au stade de CIS dépend du diagnostic de SEP posé ou non selon les critères de Mc Donald. Pour les autres formes évolutives, le traitement de fond est souvent prescrit en respectant la logique des nouveaux critères de Lublin et Reingold (Neurology, 2014). Conclusion L’analyse de la prescription des traitements de fond en lorraine reflète le plus souvent l’offre thérapeutique dans le respect des AMM avec des surprises concernant les patients RR non-traités et les patients SP et PP traités. Informations complémentaires Trente-cinq pour cent des patients RR se sont pas traités de 30 % et des patients SP et PP le sont. Mots clés Sclérose en plaques ; Registre populationnel ; Traitement Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.166