Comparaison de deux logiciels de traçabilité de radiopharmacie

Comparaison de deux logiciels de traçabilité de radiopharmacie

194 Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206 nucléaire in vivo. Pour chacune des thématiques définies, le GT a émis des recomma...

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Présentations affichées / Médecine Nucléaire 36 (2012) 169–206

nucléaire in vivo. Pour chacune des thématiques définies, le GT a émis des recommandations sous forme d’un rapport. Résultats.– Le GT a proposé des recommandations pour l’élaboration de nouvelles règles en prenant en compte les difficultés rencontrées et les différentes problématiques. Sur la base de ces recommandations (reposant sur une approche graduée des risques), le GPMed (groupe permanent d’experts en radioprotection pour les applications médicales des rayonnements ionisants) rendra un avis début 2012. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.126 P 089

Comparaison de deux logiciels de trac¸abilité de radiopharmacie L.C.W. Ming-Calas a , D. Alize-Diaw b , J.C. Artus a , P.O. Kotzki b Service de médecine nucléaire et radiopharmacie, CRLC Val-d’Aurelle, Montpellier b Service de médecine nucléaire et radiopharmacie, CHRU de Nîmes, Nîmes, France

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Objectifs.– Dans le cadre de la mise en place du RIS-PACS au sein de la médecine nucléaire et du contrat de bon usage, nous sommes obligés d’informatiser le circuit des médicaments radiopharmaceutiques. Le but de cette étude est de comparer les résultats obtenus avec deux logiciels différents présents sur le marché : Venus® et Pharma 2000® . Matériels et méthodes.– Nous avons comparé les items communs, d’une part et, d’autre part, nous avons réfléchi à des propositions d’amélioration des logiciels afin de faciliter notre travail au quotidien. Résultats.– La comparaison des résultats permet de mettre en évidence des différences entre ces logiciels. À titre d’exemple de points positifs : avec Pharma 2000® , la possibilité d’envoyer des commandes par courrier électronique, d’importer tout fichier imprimable (notamment les statistiques) en format tableur ou traitement de texte, la gestion des déchets facilitée constituent des points intéressants ; avec Venus® , le médecin peut vérifier la concordance entre sa prescription et l’administration. Le côté négatif pour Venus® réside dans des problèmes de connexion avec nos activimètres (problèmes de conversion Bq/Ci, affichage différent du radionucléïde). Pour Pharma 2000® , l’interfac¸age avec notre logiciel de prise de rendez-vous de médecine nucléaire fait défaut. Avec les deux logiciels, des problèmes communs tels que des connexions directes avec les logiciels de contrôle de qualité ou un manque d’archivage automatique des erreurs avec transmission à la hotline restent à améliorer. Conclusions.– L’utilisation de ces logiciels de radiopharmacie constitue une avancée considérable pour assurer et sécuriser la gestion et la trac¸abilité des radiopharmaceutiques. Cependant, des améliorations sont nécessaires et demande la flexibilité des sociétés qui commercialisent ces logiciels. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.127 P 090

Évaluation de la prestation radiopharmaceutique par le service de médecine nucléaire aux hôpitaux universitaires de Strasbourg C. Hammer-Lefevre a , I.J. Namer b , B. Gourieux c , J. Detour a Service pharmacie - radiopharmacie, CHU de Strasbourg, Strasbourg b Service de médecine nucléaire, CHU de Strasbourg, Strasbourg c Service de pharmacie, CHU de Strasbourg, Strasbourg

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Objectifs.– En 2005 aux hôpitaux universitaires de Strasbourg, les activités de gestion, préparation et dispensation des radiopharmaceutiques ont été intégralement transférées à une équipe pharmaceutique dédiée (2 sites, 5 caméras). Une première enquête de satisfaction avait été réalisée. Six ans après la mise en place de cette prestation, nous avons renouvelé cette enquête. Matériels et méthodes.– Un questionnaire de satisfaction a été adressé à l’ensemble des personnels du service de médecine nucléaire (secrétaires, manipulateurs, médecins nucléaires). Il comprenait 14 questions à noter de 1 (non satisfaisant) à 4 (très satisfaisant) permettant d’évaluer l’organisation, la qualité de la prestation et la communication de la radiopharmacie vers le service de médecine nucléaire. Une note de satisfaction globale était également demandée.

Trois questions ouvertes concernant les attentes et améliorations à envisager complétaient le questionnaire. Résultats.– Le taux de retour des questionnaires a été de 88 % (22/25). Les notes moyennes obtenues sont de 3/4 pour l’intégration de l’équipe (4/4 en 2006), de 3,57/4 (3,54/4 en 2006) concernant l’organisation et de 3,44/4 (3,49 en 2006) pour la qualité de prestation. La note de satisfaction globale est de 7,9/10 (8,8/10 en 2006). Six ans après la mise en place de la prestation, le personnel du service de médecine nucléaire semble globalement satisfait de l’organisation et de la qualité de la prestation fournie par l’équipe pharmaceutique. On note toutefois une baisse de la note d’intégration, qui peut s’expliquer par un « turnover » des préparateurs en pharmacie plus important (8 personnes formées). Conclusions.– Les évolutions de la prestation radiopharmaceutique depuis 2005 semblent adaptées aux besoins et à l’organisation du service de médecine nucléaire. Elle paraît d’autant plus appréciée du fait de la complexification de certaines procédures (radio-embolisation, immunoradiothérapie, essais cliniques). Les résultats positifs de cette enquête nous confortent dans notre démarche et permettront de faire évoluer notre projet en fonction des attentes exprimées par le service de médecine nucléaire. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.128 P 091

Apport diagnostique de la TEP-FDG dans la maladie de Hodgkin réfractaire en pédiatrie P.A. Barral a , C. Curtillet b , S. Camilleri c , F. Barthelemy c , O. Mundler a , G. Michel a a Service de médecine nucléaire, hôpital nord, Marseille, France b Service d’onco-hématologie pédiatrique, hôpital de la Timone, Marseille, France c Service médecine nucléaire, hôpital la Timone, Marseille, France Objectifs.– Nous avons évalué l’intérêt diagnostique de la TEP/TDM au 18-FDG dans une population d’enfants atteints de maladie de Hodgkin qui rechutent en cours de traitement ou qui doivent bénéficier d’une intensification thérapeutique pour non réponse. Matériels et méthodes.– Une cohorte de cinq patients a été suivie entre juillet 2001 et juin 2011, de fac¸on rétrospective. Le caractère réfractaire de la maladie a été évalué par rapport à l’examen clinique (état général, adénomégalies, rate), la biologie (VS, CRP, LDH) et les examens morphologiques (TDM, IRM, échographie). Un examen TEP/TDM au 18-FDG était considéré comme positif si l’on retrouvait un hypermétabolisme en regard d’adénomégalies, de l’os ou de la rate. Résultats Chez ces cinq patients, d’âge moyen 15,1 ans, qui présentaient tous une maladie de Hodgkin initialement traitée par chimiothérapie, 37 TEP ont été réalisées au total, soit une TEP tous les six mois. Nous avons constaté 18 TEP positives, dont 17 vrai positifs et un faux positif et 19 TEP étaient négatives, dont 17 vrai négatifs et deux faux négatifs, soit une sensibilité de 89 %, une spécificité de 94 %, une VPP de 94 % et une VPN de 89 %. doi:10.1016/j.mednuc.2012.02.129 P 092

Lymphome malin non Hodgkinien de type B à grandes cellules, de localisation endovasculaire : diagnostic initial et suivi thérapeutique grâce à la TEP au 18FDG S. Banayan a , L. Vercellino a , E. Barr a , A. Martineau a , S. Harel b , J.-P. Fermand b , M.-E. Toubert a , P. Merlet a a Service de médecine nucléaire, hôpital Saint-Louis, AP–HP, Paris, France b Service d’immunohématologie, hôpital Saint-Louis, AP–HP, Paris, France Objectifs.– Le lymphome endovasculaire est une affection rare, sévère, de diagnostic difficile, le plus souvent nécropsique, caractérisée par la prolifération de cellules malignes dans des vaisseaux de petits calibres. Matériels et méthodes.– Nous rapportons le cas d’une patiente de 54 ans, rec¸ue aux urgences pour des douleurs thoraciques gauches intermittentes depuis deux ans, avec une dyspnée d’effort, une altération de l’état général, quelques sueurs nocturnes et une fièvre récurrente, hépato-splénomégalie, pancytopénie modérée et élévation du taux de LDH. On suspecte un lymphome.