A130 ˆge moyen de 64 ans. Soixante et onze patients ont eu un dosage de A lactates, lactate ´mie moyenne de 2,17 mmol/l ( 1,68). Les non survivants sont des hommes ` a 60 %, a ˆge ´s de 75 ans (p < 0,0517) et hypertendus. Ils ont une lactate ´mie a ` 3,71 mmol/l ( 2,35) (p < 0,0001), une CRP ` a 119 mg/L (0,004), une hyperleucocytose aux alentours de 15 153 mm (p < 0,006). Pendant se ´jour au SAU, aucun traitement par cate ´cholamine initie ´ mais une corticothe ´rapie introduite chez 20 % des non survivants (p < 0,053). 64,3 % des non survivants avaient une lactate ´mie supe ´rieure a ` 2 mmol/l (p < 0,001). Discussion.— Les patients pre ´sentant 2 ou 3 crite `res de SIRS ont une mortalite ´ de 16 %. Ces crite `res SIRS sont facilement accessibles aux urgences et peuvent e ˆtre recueillis de `s l’arrive ´e. Les lactates sont un marqueur important de gravite ´. Il existe une relation lactate ´mie et risque de de ´ce `s. Conclusion.— Les malades admis aux urgences avec 2 crite `res cliniques de SIRS et un taux de lactates e ´leve ´s sont une population a ` haut risque dont l’identification est un enjeu majeur pour un service d’urgence. L’utilisation de ces crite `res simples permettrait d’initier un traitement pre ´coce, d’associer les re ´animateurs et d’admettre ces malades dans des structures adapte ´es. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.358
270
Apport respectif du dosage des lactates et de la ´valuation des e ´tats septiques procalcitonine dans l’e aux urgences Y. Freund, S. Delerme, G. Juillien, V. Lvovschi, A. Arhan, V. Montout, B. Riou, P. Hausfater * ´Service d’accueil des urgences, groupe hospitalier de la Pitie ˆtrie `re et UPMC universite ´ Paris-06, Paris, France Salpe *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] ´s : Procalcitonine ; Lactates ; Sepsis Mots cle Introduction.— La procalcitonine (PCT) est un biomarqueur diagnostique et pronostique des infections bacte ´riennes. Par ailleurs, l’augmentation des lactates arte a la gravite ´riels est corre ´le ´e ` ´ des e ´tats septiques se ´ve `res. Peu d’e ´tudes ont e ´tudie ´ l’inte ´re ˆt conjoint de ces deux dosages dans l’e ´valuation des e ´tats septiques aux urgences. ´tude re ´thodes.— E Me ´trospective monocentrique sur un an, incluant l’ensemble des patients ayant be ´ne ´ficie ´ simultane ´ment d’un dosage de PCT et des lactates ` a l’accueil des urgences. Recueil des variables cliniques et biologiques a a ` l’accueil, du diagnostic final et du devenir ` un mois. Analyse multivarie ´e et calcul des odds ratio de la PCT et des lactates pour le diagnostic d’infection bacte ´rienne, sepsis se ´ve `re, choc septique et mauvais pronostic (de ´ce `s et/ou admission en re ´animation). ´sultats.— Quatre cent soixante-deux patients (a Re ˆge : 64 20 ans) ont e ´te ´ inclus. Les concentrations moyennes de lactates et de PCT e ´taient respectivement de 2,0 1,7 mmol/l (extre ˆmes : 0,4— 13,6 mmol/l) et 4,4 15,0 ng/ml (extre ˆmes : 0—135,0 ng/ml). Trente-cinq patients (8 %) avaient des lactates > 4 mmol/l et 56 (12 %) une PCT > 5 ng/ml. Deux cent quatre-vingt-deux patients (61 %) avaient une infection bacte ´rienne dont 117 sepsis se ´ve `re et 24 chocs septiques. Dix-neuf patients (4 %) sont de ´ce ´de ´s a ` 1 mois. Sur l’ensemble de la population, les odds ratio (intervalle de confiance ` a 95 %) de la PCT versus les lactates pour le diagnostic de sepsis se ´ve `re, de choc septique et de mauvais pronostic e ´taient respectivement de 4,25 (2,50—7,24) vs 11,15 (6,67—18,61) ; 5,28 (1,67—16,68) vs 4,13 (1,23—13,88) et 2,46 (1,25—4,88) vs 2,22 (1,30—3,78). Seule la PCT e ´tait pre ´dictive d’une infection bacte ´rienne (odds ratio : 3,90 [2,54— 5,98]). En se limitant aux patients ayant une infection bacte ´rienne (n = 282), les odds ratio (IC95 %) de la PCT versus les lactates pour pre ´dire le mauvais pronostic e ´taient respectivement de 2,28 (1,14— 4,57) vs 2,61 (1,33—5,14). Dans cette me ˆme sous-population, seuls
Re ´sume ´s les lactates pre ´disaient un sepsis se ´ve `re ou un choc septique (odds ratio : 49,23 [20,23—119,81] et 7,90 [2,35—26,57] respectivement). Conclusion.— Dans cette e ´tude, les dosages couple ´s de la PCT et des lactates apportent des informations comple ´mentaires pour l’e ´valuation des e ´tats septiques aux urgences. Si l’augmentation des lactates est pre ´dictive d’un e ´tat septique grave, la PCT confirme son inte ´re ˆt diagnostique des infections bacte ´riennes. L’augmentation de la PCT et/ou des lactates est pre ´dictive d’un mauvais pronostic. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.359
271
´mie Comparaison de la mesure de la lactate ´rielle, veineuse et du sang capillaire chez les arte ´tat septique aux urgences : e ´tude Gazpatients en e Lac
V. Pasquereau a,*, B. Valle ´e a, M. Huet a, S. Bernard a, N. Abderrahim b, N. Simon a a Service d’accueil des urgences, centre hospitalier intercommunal, Poissy, France b ´dicale, centre Service de biochimie-1, laboratoire de biologie me hospitalier intercommunal, Poissy, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected]
´s : Lactate ; Sepsis ; Pre Mots cle ´le `vement Introduction.— La concentration de l’acide lactique (AL) est un marqueur pour de ´tecter l’hypoperfusion tissulaire, guider le traitement et le pronostic dans les e ´tats septiques graves. La mesure pre ´coce et re ´pe ´te ´e du taux d’AL chez les patients septiques ame ´liore la de ´tection et la surveillance de ce syndrome temps-de ´pendant. La me ´thode de re ´fe ´rence est la concentration arte ´rielle en AL, ne ´cessitant d’aborder une arte `re : technique invasive, pre ´sentant de nombreuses complications, douloureuse et parfois techniquement difficile. Objectif.— Le but de l’e ´tude est de proposer une me ´thode de pre ´le `vement moins invasive et reproductible dans le temps. Pour cela, nous avons e ´tudie ´ la correspondance entre l’AL arte ´riel (AL a), veineux (AL v) et capillaire (AL cap) lors d’un e ´tat septique aux urgences. ´tude comparative prospective monocen´riel et me ´thode.— E Mate trique sur une pe ´riode de 4 mois conse ´cutifs. L’e ´quipe me ´dicale et parame ´dicale e ´tait forme ´e sur la technique de pre ´le `vement de l’AL ´taient pre capillaire par micropipette au lobe de l’oreille. E ´leve ´s syste ´matiquement et simultane ´ment des gaz du sang arte ´riels (GDS a) et veineux (GDS v), et l’AL a, l’AL v et l’AL cap ` a l’arrive ´e (H0) de chaque patient inclus et, si possible, 2 heures apre `s le de ´but de la prise en charge. La comparaison e ´tait faite selon la technique de Bland et Altman avec le calcul d’un biais et d’un intervalle. L’AL a et l’AL v e ´taient mesure ´s par e ´lectrodes se ´lectives, l’AL cap par me ´thode enzymatique. ´sultats.— Cent trente patients septiques ont e Re ´te ´ inclus ; 3 n’ont pas eu d’AL cap, 1 n’a pas eu de GDS a, ni d’AL a. Les comparaisons ` a H0 entre AL a et v, AL a et cap (en mmol/L), pH a et v montrent respectivement un biais b = 0,63 0,8, un intervalle a ` 95 % (I95) = ( 2,19 ; 0,94) ; b = 0,47 0,72, I95 = ( 0,93 ; 1,88), b = 0,04 0,04, I95 = ( 0,04 ; 0,12). La re ´pe ´tition des mesures d’AL a ` H2 n’a pas montre ´ de diffe ´rence significative (AL a H0—H2, p = 0,68 ; AL cap H0—H2, p = 0,16). Conclusion.— Chez les patients septiques, la comparaison AL a avec AL v et AL cap montre une concordance moyenne dans les 2 cas, meilleure avec l’AL cap. Celle entre le pHa et pHv montre une bonne concordance. L’e ´volution du taux d’AL n’est pas significative sur 2 heures. La re ´pe ´tition des pre ´le `vements capillaires permet d’effectuer facilement des mesures ite ´ratives sur une pe ´riode plus longue. doi: 10.1016/j.jeur.2009.03.360