Comparaison des coûts par pathologie selon deux méthodologies de calculs

Comparaison des coûts par pathologie selon deux méthodologies de calculs

S12 Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 66 (2017) S5–S31 B2-5 Comparaison des coûts par pathologie selon deux méthodo...

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S12

Colloque Adelf-Emois / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 66 (2017) S5–S31

B2-5

Comparaison des coûts par pathologie selon deux méthodologies de calculs

M. Pirson ∗ , M. Ruyssen , D. Martins , P. Leclercq Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Pirson)

Introduction Les résultats des analyses économiques par pathologie dépendent des méthodologies utilisées pour calculer les coûts. Les modèles « top-down/gross-costing (TD/GC) » imputent les ressources globales de l’hôpital sur les pathologies en utilisant des données externes à l’hôpital (échelles de valeurs relatives développées en dehors de l’hôpital). Les modèles analytiques « bottom-up/microcosting (BU/MC) » répartissent les coûts en se basant sur les quantités de ressources réellement consommées par les patients. Les résultats obtenus en appliquant les deux méthodes conduisent-ils aux mêmes conclusions ? Méthodes Le coût moyen par pathologie est calculé dans 11 hôpitaux selon une approche BU/MC. Les résultats de cette méthode analytique sont à la base des échelles de valeurs relatives par pathologie qui seront appliquées aux ressources globales des mêmes hôpitaux comme des « EVR externes ». Les résultats des deux méthodologies ont été comparés pour 758 APR-DRG-indices de sévérité représentant la majorité des pathologies prises en charge par les onze hôpitaux. Résultats 1. L’ampleur des différences entre les coûts moyens obtenus par les deux méthodes est importante (erreur quadratique moyenne égale à 35 %). 2. Pour chaque APR-DRG-indices de sévérité, le coût moyen calculé pour chaque hôpital avec chacune des deux méthodes a été comparé avec le coût moyen de l’hôpital de référence (moyenne des coûts moyens des hôpitaux calculés sur la base de la même méthodologie). Si le coût moyen de l’hôpital X est moins élevé que celui de l’hôpital de référence, l’hôpital est noté « performant » et inversement ; 21 % des APR-DRG-indices de sévérité présentent des résultats contradictoires en fonction des méthodes utilisées. Discussion/Conclusion Par hypothèse, la méthode la plus précise de calcul des coûts est celle qui se rapproche le plus des coûts réels (BU/MC). On doit donc conclure que la méthode globale TD/GC produit des résultats relativement éloignés de la réalité. De plus, contrairement à la méthode BU/MC, la méthode TD/GC ne permet aucune explication des écarts constatés entre les coûts des pathologies calculés dans différents hôpitaux, et ceux de l’hôpital de référence. Mots clés Coût APR-DRG ; Clinical costing ; Comptabilité analytique ; Performance Mots clés Coût APR-DRG ; Clinical costing ; Comptabilité analytique ; Performance Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.respe.2018.01.019 B2-6

Indicateurs du thème « Prise en charge des patients hémodialysés chroniques » : résultats après trois recueils

S. Calmus ∗ , F. Capuano , A. Fouchard , L. May Haute Autorité de santé, service indicateurs pour l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, direction de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, Saint-Denis La Plaine, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Calmus) Introduction En 2017, la Haute Autorité de santé (HAS) a coordonné la troisième campagne de recueil des indicateurs de la « qualité de la prise en charge des patients hémodialysés chroniques ». Méthodes Les structures ayant une autorisation pour le traitement de l’insuffisance rénale chronique par épuration extrarénale ont participé au recueil des indicateurs. Quelles que soient les modalités de prise en charge (centres, unités de dialyse médicalisées, unités d’autodialyse assistée ou non, domicile), chaque structure a analysé un maximum de 60 dossiers tirés au sort à partir des données du PMSI. Six indicateurs évaluant la qualité de la prise en charge des

patients hémodialysés chroniques ont été recueillis : (i) Maîtrise de l’anémie (ANE) ; (ii) Surveillance du statut martial du patient traité par ASE (ASE) ; (iii) Appréciation de l’épuration – Prescription trois séances et 12 heures hebdomadaire (PSH) ; (iv) Surveillance nutritionnelle – Statut nutritionnel (NUT) ; (v) Surveillance nutritionnelle – Consultation diététicienne (CDT) ; (vi) Évaluation annuelle de l’accès à la transplantation (AAT). Résultats Au total, 314 structures prenant en charge des patients hémodialysés ont participé au recueil ; 18 512 dossiers ont été tirés au sort et 15 708 dossiers ont été analysés. Les résultats sont pertinents pour l’amélioration de la qualité : – Les moyennes nationales sont élevées pour cinq indicateurs (ANE, ASE, PSH, NUT, AAT), dont deux présentent un taux supérieur à 90 % (ANE et NUT). – Il existe une variabilité des résultats importante entre établissements. Depuis la campagne 2015, les résultats de deux indicateurs ont beaucoup progressé : – La trac¸abilité de la consultation avec une diététicienne pour les patients à risque de dénutrition : passage de 43 % à 60 %. – L’évaluation annuelle de l’accès à la transplantation : passage de 74 % à 86 %. Discussion/Conclusion Après trois recueils, les résultats sont globalement bons mais un certain nombre de structures ont des résultats encore insuffisants. Pour sa part, la HAS doit réfléchir dès maintenant aux évolutions des indicateurs de ce thème. Mots clés Évaluation ; Indicateurs ; Hémodialyse chronique ; Qualité ; Sécurité du patient Mots clés Évaluation ; Indicateurs ; Hémodialyse chronique ; Qualité ; Sécurité du patient Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.respe.2018.01.020

C1 – Organisation de la production de l’information médicalisée C1-1

Comment différencier, parmi les évolutions mensuelles de valorisation T2A, les parts liées respectivement à l’exhaustivité, aux modifications de codage, et aux variations de taux de prise en charge ?

J. Muller ∗ , P. Tran Ba Loc , G. Nisand Service de santé publique, hôpitaux universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Muller) Introduction Le DIM est régulièrement sollicité pour expliquer les évolutions de recettes et pour prédire les variations de valorisation liées au recodage des séjours en cours d’année. La valorisation T2A de l’activité d’un mois donné de l’année évolue à chaque envoi mensuel. Notre objectif était de construire un outil permettant de différencier, parmi les évolutions mensuelles de valorisation T2A, les parts liées respectivement à l’exhaustivité, aux modifications de codage (contrôle qualité), et aux variations de taux de prise en charge. Méthodes Les données sources étaient issues de l’application VisualValoSej proposée par l’ATIH. Ces données permettent de connaître pour chaque RSS, par mois d’envoi et mois de sortie, le détail de la valorisation Assurance maladie, en particulier le GHS et le taux de prise en charge. Nous avons analysé l’évolution de la valeur de chaque RSS, envoi par envoi. Le processus allant de l’import des fichiers bruts à la production de tableaux de synthèse a été automatisé en utilisant le logiciel libre R v3.4.2. Résultats Les résultats sont présentés sous forme de tableaux indiquant, pour chaque mois d’envoi et pour chacune des quatre catégories suivantes, le nombre de dossiers et la valorisation associée : rattrapage d’exhaustivité, modification de codage PMSI, modification du taux de prise en charge, autres modifications. Nous avons contrôlé nos résultats en les comparant aux valeurs disponibles dans les tableaux e-pmsi.