Comparaison dosimétrique (Clinac, Novalis et HiArt) dans le cas de la RCMI de la prostate

Comparaison dosimétrique (Clinac, Novalis et HiArt) dans le cas de la RCMI de la prostate

736 Posters / Cancer/Radiothérapie 12 (2008) 713–753 du faisceau entre deux faisceaux) ; • contrôle par TEP on- ou off-line ; • et amplitude horaire...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 12 (2008) 713–753

du faisceau entre deux faisceaux) ; • contrôle par TEP on- ou off-line ; • et amplitude horaire disponible pour la thérapie dans chaque salle. Résultats.– À partir d’un plan d’expérience de fonction de différents scénarios de configuration de nombre de salles, d’équipements lourds et d’organisation, la plateforme de simulation a permis d’évaluer le case-mix des patients qui pourront être pris en charge par année. L’analyse des résultats a montré que : – le choix des équipements a une influence conséquente sur le case-mix (i.e., entre 25 et 90 % des indications de plus grande priorité). Ce choix impacte également lourdement sur le nombre de séances réalisées annuellement, donc sur l’équilibre financier du centre (i.e., entre 7000 et 26 000 séances) ; – le relâchement du faisceau entre deux faisceaux de traitement devient un facteur significatif d’augmentation du nombre de séances réalisées si les tâches de contrôle qualité et de repositionnement du patient en salle sont maîtrisées et courtes ; – le prépositionnement du patient hors de la salle permet d’augmenter significativement le nombre de séances réalisées par le centre (i.e., > 20%). Conclusion.– Cet outil de simulation appliquée au centre Étoile constitue un élément majeur d’aide à la décision lors de la mise en place d’une innovation thérapeutique. Il pourra être également utilisé pour le dimensionnement des services de radiothérapie « conventionnels ». doi:10.1016/j.canrad.2008.08.067 P066

Comparaison dosimétrique (Clinac, Novalis et HiArt) dans le cas de la RCMI de la prostate G. Delpon , S. Supiot , P. Cadot , A. Lisbona CLCC Nantes-Atlantique, Saint-Herblain, France Objectif de l’étude.– L’objectif de cette étude a été de comparer les distributions de doses calculées avec différents systèmes de traitement des doses (TPS) en vue d’une irradiation de la prostate délivrée par un Clinac2100 (Varian) ou un Novalis (BrainLAB) ou un HiArt (Tomotherapy). Matériel et méthodes.– Les couples systèmes de TPS/accélérateur étaient XiO (CMS)/Clinac2100, BrainScan (BrainLAB)/Novalis et Tomotherapy Planning Station (Tomotherapy)/HiArt. Les balistiques étaient respectivement : cinq faisceaux de 23 MV, sept faisceaux de 6 MV et une irradiation hélicoïdale (de 6 MV). Une comparaison des distributions de doses a été réalisée, notamment en utilisant le logiciel Artiview (Aquilab). Les trois accélérateurs disposent d’un système d’imagerie d’aide au positionnement (OBI, ExacTrac, MVCT), mais la délivrance du traitement et le repositionnement n’ont pas été abordés. Résultats.– L’irradiation hélicoïdale délivre une faible dose à un grand volume par rapport aux faisceaux fixes, le volume recevant au moins 5 Gy étant respectivement 30 et environ 20 %. Dans les fortes doses, le plus grand volume irradié est obtenu avec le couple XiO/Clinac, ceci pouvant s’expliquer par la balistique (cinq faisceaux). Dans les trois cas, la couverture du volume cible prévisionnel (PTV) est assurée, avec, cependant, une moins bonne homogénéité avec cinq faisceaux. Pour les doses élevées, les organes à risque sont mieux protégés avec l’irradiation hélicoïdale. Soixante Gy sont rec¸us par respectivement 20, 25 et 30 % du rectum pour le HiArt, le Clinac et le Novalis. Conclusion.– Malgré des lacunes techniques (i.e., export Dicom RT Dose indisponible chez BrainLAB), il est possible de comparer des plans de traitement. D’autres études devront être menées pour inclure des paramètres radiobiologiques et ainsi optimiser la prise en charge des patients en fonction du parc dont chaque centre dispose. doi:10.1016/j.canrad.2008.08.068 P067

Le projet OMéRRIC, « Organisation médicale du recrutement pour la radiothérapie par ions carbone » S. Patin a , C. Sahler a , J. Balosso b , O. Chapet c , M.-H. Baron d , C. Ginestet e , L. Vial f , M.-C. Biston e , P. Pommier e a Centre Étoile, Lyon, France b CHU, Grenoble, France c Hospices civils de Lyon-Sud, Lyon, France d CHU, Besan¸ con, France

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Centre Léon-Bérard, Lyon, France CHU, St-Étienne, France

Objectif de l’étude.– L’accès à l’hadronthérapie par ions carbone reste encore très limité dans le monde avec deux centres au Japon et un centre en Allemagne. Un centre devrait ouvrir en 2009 en Italie et un second centre en Allemagne en 2010–2011. En France, le centre Étoile devrait traiter ses premiers patients début 2013. Le projet OMéRRIC, « Organisation médicale du recrutement pour la radiothérapie par ions carbone », est au cœur du projet médical du centre Étoile. Il comporte plusieurs étapes : – mettre en place une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) nationale d’hadronthérapie en collaboration avec le centre de protonthérapie d’Orsay ; – diffuser l’information sur les indications de radiothérapie par ions carbone ; – apporter une aide logistique pour l’accès au traitement par ion carbone à l’étranger ; – réaliser des enquêtes épidémiologiques pour estimer précisément la demande de soins pour l’hadronthérapie. Méthodes.– Les principales indications d’hadronthérapie par ions carbone ont été élaborées par des experts à partir des données de la littérature, puis « hiérarchisées » selon le service médical attendu [démarche de reconnaissance en cours auprès de la Haute Autorité de santé (HAS) et de la caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM)]. La RCP d’hadronthérapie interviendra en aval des RCP spécialisées. Elle comportera notamment des oncologues radiothérapeutes et physiciens médicaux spécialisés en hadronthérapie et des spécialistes d’organe. Les nouveaux outils de partage des informations médicales à distance (web conférence) et le « Dossier Patient Partagé et Réparti » (testé en Rhône-Alpes) sont les instruments de communication retenus. La diffusion de l’information sur les indications et les modes de recrutement doit permettre, dans un souci d’équité, l’accès de tous les patients concernés à cette technique. Le Groupement de collaboration sanitaire (GCS) Étoile aura pour objectif de centraliser et traiter les demandes de radiothérapie par ions carbone et d’apporter une aide logistique pour l’accès à ce type de traitement à l’étranger avant l’ouverture du centre en France (conventions de partenariat). Un observatoire des patients franc¸ais, traités par ions carbone, est en cours d’élaboration. Une enquête de prévalence des indications, définies dans le projet médical, sera lancée dans les prochains mois. Conclusions.– Le projet OMéRRIC assure dès à présent une mission clinique auprès des patients, en favorisant l’accès à cette thérapeutique innovante et prometteuse, auprès des centres allemands ou japonais et en participant ainsi à son évaluation. La constitution de réseaux permettra de favoriser et d’accélérer la mise en œuvre de ces thérapeutiques en France à l’ouverture du centre Étoile. doi:10.1016/j.canrad.2008.08.069

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La radiothérapie de contact dans le cancer du rectum Expérience du centre Antoine-Lacassagne, Nice J.-P. Gerard , K. Benezery , A. Ginot , C. Ortholan , J.-M. Hannoun-Levi Centre Antoine-Lacassagne, Nice, France Objectif de l’étude.– La radiothérapie de contact a été introduite en 2002 à Nice. Ce travail analyse les résultats de cette technique dans les cancers du rectum. Patients et méthodes.– De 2002 à 2006, 44 patients atteints d’un adénocarcinome rectal ont été traités. Les indications concernaient quatre situations cliniques différentes : – stade T1 N0 : exérèse locale suivie de radiothérapie de contact de 45 Gy en trois fractions et trois semaines ; – T2 N0 : radiothérapie de contact de 90 Gy en trois fractions et trois semaines plus chimioradiothérapie (45 Gy/en 25 fractions et cinq semaines plus capécitabine à la dose de 600 mg/m2 ), puis exérèse locale ; – T3 Nx M0 du bas rectum : radiothérapie de contact plus chimioradiothérapie, puis chirurgie avec exérèse totale du mésorectum pour augmenter les chances d’une conservation sphinctérienne ; – patients âgés (> 75–80 ans) ou inopérables, tumeurs classées T2-3 Nx M0 : radiothérapie de contact plus radiothérapie externe avec ou sans chimiothérapie. Résultats.– La durée médiane de suivi était de 25 mois : – pour les sept patients qui ont eu une exérèse locale première, six tumeurs ont été contrôlées localement avec une bonne fonction anorectale ;