Comparaison IRM de statique et defecographie

Comparaison IRM de statique et defecographie

est remis en question lorsque celle-ci est réalisée pendant le travail. L'objectif de notre étude était d'évaluer en IRM l'effet traumatique du travai...

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est remis en question lorsque celle-ci est réalisée pendant le travail. L'objectif de notre étude était d'évaluer en IRM l'effet traumatique du travail sur le plancher pelvien chez des patientes césarisées. Matériels et méthodes: Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique pendant 9 mois sur 30 primipares césarisées dont 10 avant le début du travail et 20 pendant le travail. Chaque patiente a bénéficié d'une IRM pelvienne entre 12 et J4 interprétée par deux radiologues en double aveugle. Résultats: Soixante-dix pour cent des patientes césarisées avant le travail n'ont pas d'anomalie du plancher. Quatre-vingt pour cent des patientes césarisées pendant le travail présentent une ou plusieurs anomalies du plancher musculaire pelvien. Le travail modifie de manière significative le signal du muscle pubo-rectal (p < ,05) et l'orientation du muscle iIio-coccygien (p < ,05). L'épaisseur du muscle pubo-rectal et les dimensions du hiatus uro-génital ne varient pas de manière sensible. Conclusion: La césarienne pendant le travail expose à 2,7 fois plus de risque d'anomalie du plancher pelvien mais aussi à 3 fois plus de risque de mortalité et morbidité maternelle que la césarienne programmée. Mots clés: Plancher pelvien, grossesse

10 h 40

Durée: 7 minutes

COMPARAISON IRM DE STATIQUE ET DEFECOGRAPHIE A Rock, E Poncelet, V Fauth, M Lernout, M Cosson, P Zerbib, JF Quinton Lille - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Comparer l'IRM de statique et la défécographie en particulier pour l'étude du compartiment moyen et postérieur dans les cadres des troubles de la statique pelvienne. Matériels et méthodes: Etude rétrospective sur 30 patientes qui ont bénéficié d'une IRM de statique et d'une défécographie par 2 opérateurs différents. Résultats: Pas de différence significative dans l'étude des rectocèles antérieures ou des péritonéocèles. L'IRM permet une étude globale du pelvis et du périnée à la différence de la défécographie. En revanche, l'IRM sous-estime la quantification du prolaspus rectal. Conclusion: L'IRM de statique pelvienne associée à la défécographie permettent une étude optimale du compartiment moyen et postérieur dans les troubles de la statique pelvienne. Mots clés: Génito-urinaire, technique d'exploration

10 h 50

Durée: 7 minutes

LA PROMONTOFIXATION CHEZ LA FEMME. INDICATIONS, TECHNIQUES, IMAGERIE ET COMPLICATIONS M Pouquet (1), M Mathonnet (1), K Lacheheub (1), P Bouillet (1), JP Rouanet De Vigne Lavit (2), A Maubon (1) (1) Limoges - France, (2) Montpeilier - France Correspondance. [email protected]

Objectifs: Illustration didactique des indications, des techniques et de l'imagerie de la promontofixation. Matériels et méthodes: La promontofixation est une technique chirurgicale (par laparotomie ou cœlioscopie) de correction des prolapsus pelviens féminins. Il s'agit de fixer par un matériel prothétique, la vessie ou le fond vaginal ou le col utérin ou l'utérus ou le rectum au promontoire sacré. Les auteurs montreront les différentes voies d'abord, les différents matériels utilisables en fonction des indications cliniques. L'imagerie des promontofixations repose essentiellement sur l'IRM avec balisage rectal, en séquences statiques et dynamiques dans le plan sagittal et le plan frontal. Résultats: Les promontofixations sont visibles en IRM sous forme d'une bande en hyposignal T2, fixée en haut au promontoire. L'imagerie permet de détecter: 1 : le fonctionnement normal, avec une mobilité respectée des organes pelviens et une correction des prolapsus, 2 : les dysfonctionnements et en particulier les excès de tension

qui sont responsables de douleurs intenses, 3: les complications: hématome, infection, rupture. Conclusion: L'IRM, statique et dynamique, permet une analyse morphologique et fonctionnelle des promontofixations et de leurs éventuels dysfonctionnements ou complications. Mots clés: Appareil génital féminin, prothèse

11 h 00

Durée: 7 minutes

ANATOMIE DU PELVIS FEMININ EN IRM: INTERET DE L'UTILISATION DE CONTRASTE VAGINAL C Marcotte-Bloch, S Novellas, M Fournol, F Berthier. J Delotte, P Chevallier Nice - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Etude prospective monocentrique appréciant l'intérêt de l'utilisation d'un produit de contraste vaginal pour évaluer l'anatomie pelvienne féminine en IRM. Matériels et méthodes: Quarante-sept patientes de 51 ans en moyenne (écart: 21 à 67 ans) ont été explorées toutes indications confondues, par une IRM pelvienne incluant des coupes axiales et sagittales pondérées en T2 sans puis après injection intravaginale de gel d'échographie stérile. Huit régions anatomiques ont été analysées et cotées selon leurs visibilité de 1 à 4 (1 =excellente; 4 = non vu), par 3 radiologues, sans puis après opacification vaginale. L'apport du gel vaginal a été évalué par le calcul de la différence des indices de visibilité pour chacune des zones anatomiques au moyen des tests de Wilcoxon et Khi2. La concordance interobservateur a été aussi évaluée au moyen du test de Kappa. Résultats: La procédure d'injection de gel vaginal durait moins de 3 minutes en moyenne et a été bien tolérée par l'ensemble des patientes. Le gel vaginal a permis une amélioration significative de la visibilité de tous les points anatomiques (p < ,001) ; cette amélioration variée de 0,5 à 2,5 points en moyenne selon les régions anatomiques. La concordance entre radiologues augmentait significativement après injection de gel passant de 72 % à 92 %. Conclusion: L'injection intravaginale de gel en IRM pelvienne est une technique non invasive, facile et bien tolérée par les patientes. Elle permet une meilleure visibilité de l'ensemble des structures anatomiques du pelvis et augmente la concordance interobservateur. Mots clés: Appareil génital féminin, technique d'explorationAnatomie

11 h 10

Durée: 7 minutes

TERATOMES OVARIENS MONOTISSULAIRES OU SPECIALISES: A PROPOS DE 8 CAS M Viala-Trentini (1), N Mazet (1), F Garibaldi (1),

o Allice (1), A Maubon (2), JP Rouanet De Vigne Lavit (1) (1) Montpellier - France, (2) Limoges - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Décrire la sémiologie IRM des tératomes ovariens monotissulaires ou spécialisés en corrélation avec les résultats anatomopathologiques. Matériels et méthodes: Analyse descriptive rétrospective de 8 cas de tératomes spécialisés prouvés histologiquement, ayant bénéficié d'une étude en IRM 1,5 Tesla, en pondération T2, Tl, TI avec saturation de graisse et après injection de Gadolinium. Résultats: Les tératomes ovariens sont des tumeurs germinales composés de tissus variés, représentant des dérivés d'un ou plusieurs feuillets embryonnaires. Rarement, ils peuvent se spécialiser et contenir des dérivés matures issus d'un des trois feuillets embryonnaires (tissu thyroïdien, digestif, nerveux, respiratoire ou cutané). Cliniquement, les cas analysés ne présentaient pas de syndrome endocrinien (hyperthyroïdie, syndrome carcinoïde). En IRM, ils étaient unilatéraux. La protubérance de Rokitanski était de petite taille. En dehors des dérivés du tissu cutané, la plupart ne contenait pas de graisse, rendant le diagnostic difficile. Leur contenu riche en mucine, en cas de dérivés digestifs ou en colloïde, en cas de dérivés thyroï-

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