qui est reconstitu6 par le r6actif 2 (tampon) : t a m p o n phosphate 50 m M p H 7,2. Le rdactif 3: (r6actif d6clenchant): 0,18 m M d'hydroperoxyde de c u m e n e et le r6actif 4 (diluant) 2 m M G S H en t a m p o n phosphate. Nous avons utilis6 un analyseur centrifuge (flexigem) darts les conditions suivantes :: filtte 340 rim, 37 °C temps d'incubation 60 s, premiere lecture 10 s, deuxieme lecture 20 s, lecture finale 210 s. Nous avons ddpos6 ~ l'aide de pipeteur automatique 500 ~tL R1 reconstitu6 + 10 bd H 2 0 + 10 btl 6rythrocytes dilu6s clans R4 darts la cuve interne du disque de l'analyseur centrifuge et 20 ~tl R3 dans la cuve externe. La concentration en h6moglobine (Hb) est mesur6e sur les 6rythrocytes lav6s en utilisant la technique ~tla cyanmethdmoglobine. Le blanc rdactif est mesur6 en remplagant l'h6molysat par de l'eau. Pour calculer l'activit6 GSH-Px nous utilisons la formule suivante : GSH-Px E, ~xI/1d'h6molysat = 8681 x A/ran x (41) (facteur de dilution) en fonction de la concentration en Hb. L'unitE est I'UI en g d'Hb. Cefte mdthode est pr6cise (r6p6tabilit6 et reproductibilit6) et est bien corr616e avec la technique de Paglia et Valentine. La valeur m o y e n n e est de 45 + 8,8 U I / g H b (X +_ SD) pour u n e population adulte (n=31). Cette 6tude m o n t r e l'int6ret de l'utilisation d ' u n e technique standardisde et automatis6e pour la m e s u r e de l'activit6 GSH-Px dans l'6valuation du c o n t e n u en Se de l'organisme. En conclusion le Kit Ransel est d ' u n e raise en oeuvre facile dans les l a b o r a t o i r e s h o s p i t a l i e r s et p e r m e t u n e c o m p a r a i s o n interlaboratoire des r6sultats.
L'implication du Se dans la lutte contre les radicaux libres en fait un 616ment cl6 de la d6fense du pr6matur6 expos6 ~ l'hypo ou l'hyperoxie. Afin d'adapter les apports en Se du pr6matur6, nous avons 6tudi6 les taux au cordon, m a r q u e u r s du m6tabolisme foetal. L_es taux plasmatiques ont 6t6 dosds h l'accouchement chez 16 meres (X -+- 1 D S ; 0,54 +_ 0,12 ~tmol/1) et leur enfant d'fige gestationnel 37-42 semaines (0,47 _+ 0,14 ~tmol/1). Ni la parit6, n i l e t e r m e n ' o n t influenc6 les taux maternels (M) ou au cordon (C). I1 n'y a pas de corrdlation entre M e t C. C est significativement corr616 avec le poids de naissance (o~ = 1,9 %).
Conclusion 1) Les taux maternels de S e d a n s la r6gion de B a s s e - N o r m a n d i e sont bas sugg6rant que les apports alimentaires sont insuffisants. 2) L ' a b s e n c e de corr61ation entre taux maternels et au cordon et la similitude avec les dosages antdrieurs au cordon tendent/i m o n t r e r la priorit6 de l'accumulation foetale aux ddpens du mdtabolisme maternel. 3) Les cons6quences de l'association de taux has au cordon avec le petit poids de naissance restent ~ ddfinir.
Concentrations en s61enium chez la femme &gee
S61enium chez les nouveau-nes et les enfants
A. Bortoli 1, F. MartellP, R. Brugiolo 2, M. Marchiori 1, G. Bittolo Bon 3
I. Lombeck, H. Menzel
Dept of chemistry P.M.P. Venczia, 2 old People Home 55 Giovanni e Paolo Venezia, 3 Dept of Medicine II division, Ospedali Civili Riuniti, Venezia, ITALIE.
University Children's Hospital institute of toxicology, University of Dgsseldorf, Dtisseldorf, FRG.
Des 6tudes ant6rieures r6alisdes en Scandinavie sugg6rent que la f e m m e fig6e pr6sente des concentrations en s616nium (Se) inf6rieures ~ ce[les des sujets jeunes, ceci 6rant p r o b a b l e m e n t dfi h une diminution des apports. Afin de v6rifier la relation entre Se plasmatique et fige chez des f e m m e s alimentdes par u n e nutrition de type m6diterranden (tr6s diff6rente de l'alimentation scandinave), la concentration plasmatique en Se a 6t6 mesur6e chez 92 habitants de Venise. L'6tude confirme l'observation initiale faite par des chercheurs scandinaves selon laquelle la sdl6ndmie diminue avec l"age : la concentration plasmatique en Se est statistiquement plus 61ev6e dans un groupe de sujets d'fige m o y e n 57,7 ans que dans un groupe d'gge 75,6 ans (p<0,05) et un groupe d'fige 92,9 ans (p<0,01).
D u r a n t la premiere enfance il y a u n e diminution rapide de la concentration de Se dans le sang, les cheveux et de l'activit6 glutathion peroxydase. Cctte diminution est plus remarqu6e q u a n d l'enfant n'est pas nourri au sein. Chez les jeunes enfants, c6r6ales et eeufs sont des sources de s61dnium. Les sujets sous nutrition parent6rale en rdgime semisynth6tique m o n t r e n t des d6ficits en Se. Les enfants pr6sentant une malnutrition ont 6galement un d6ficit en Se. Nous avons montr6 que les concentrations .plasmatiq~tes..an Se ~es. enfant ~ pr6sentant un kwashiorkor 6taient significativement plus basses que pour ceux pr6sentant un m a r a s m e , l'activit6 glutathion p6roxydase 6tait 6galemerit diminude alors que la concentration de Se dans les cheveux 6tait identique, probablement ~t cause de la r6duction de la pousse capillaire; il n'y a pas d'am61ioration lors de la renutrition. Les enfants chinois de la rdgion de K e s h a n ont u n apport alimentaire en Se bas, entrainant des concentrations sanguines et darts les cheveux basses. La suppl6mentation en Se peut pr6venir les cardiomyopathies end6miques. II n'est pas certain que la suppl6mentation en Se amdliore les s y m p t 6 m e s de la maladie de Kaschin-Beck qui est une chondro-ostdo-arthropathie des r6gions chinoises pauvres en Se. Jusqu'~t pr6sent on ne connait q u ' u n faible h o m b r e de myopathies dues/1 une carence en Se lors de nutrition parent6rale. La frdquence des maladies de K e s h a n et Kaschin-Beck en Chine et la raret6 de syndrome similaire dfi ~ u n e carence en S e d a n s le reste du m o n d e d6montrent clairement la limite de nos connaissances, d ' u n e part sur les effets ~ court et long terme d ' u n apport insuffisant en Se chez l'enfant, d'autre part sur les interactions du Se avec les autres facteurs nutritionnels.
Metaboiisme du selenium chez le malade en etat critique F. Hawker, P. Stewart, P. Snitch Dept of Intensive care'and cfinical Biochemistry, Royal Prince Alfred Hospital, Missenden Road, Camperdown NSW 2050, AUSTRALIE.
U n e carence en sdl6nium (Se) est fr6quente dans diverses formes de malnutrition chronique, particuli6rement chez les patients recevant u n e nutrition parent6rale totale p e n d a n t u n t e m p s prolong6. Cep e n d a n t , l'incidence de la carence en Se chez des patients aigus n'est p a s connue. 170 patients d ' u n e unit6 de soins intensifs (USI) ont 6t6 6tudi6s 2 lois par semaine pour leurs concentrations plasmatiques en Se (spectrom6trie d'absorption atomique avec four). L'excrdtion de S e d a n s les urines de 24 heures a 6t6 m e s u r 6 e dans u n sous-groupe de 20 patients. Notons que la ville de Sidney n'est pas u n e zone de carence en Se. La concentration plasmatique en Se, mesur6e au cours de la Y° semaine suivant l'admission dans I'USI, 6tait de 0,66 +_ 0,21 ~mol/l ( m o y e n n e +_ SD), inf6rieure fi celle de 57 donneurs de sang en b o n n e sant6 (1,05 +_ 0,21 lxmol/1 ; p < 0,00l) avec 68 % des valeurs en-dessous des limites infdrieures des normales. Le
Taux normaux du s61enium (Se) a la naissance en region de Basse-Normandie D. Bougl6, F. Bureau, J. Voirin, J.F. Duhamel, R. Venezia Service de N6onatologie et Laboratoire de Biochimie A, C.H.U. de Caen, FRANCE. 96