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Connaissance des expositions medicales aux rayonnements ionisants : quels indicateurs pour la dose patient
J Radiol 2006;87:1194-1431
mercredi 25 octobre
O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006
Séances scientifiques et thématiques
Radioprotection : estimation des doses et optimisation
l l
Séance organisée par le groupe de travail SFR-Radioprotection et la SFIP
Responsables : Yves-Sébastien Cordoliani, Jean-François Chateil
" Objectifs pédagogiques
Apporter des notions relatives à la sécurité des procédures, notamment en terme d'irradiation. Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie.
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Président : Bernard Aubert Modérateur : Hervé Brisse
Durée : 9 minutes CONNAISSANCE DES EXPOSITIONS MEDICALES AUX RAYONNEMENTS IONISANTS : QUELS INDICATEURS POUR LA DOSE PATIENT P SCANFF, B AUBERT FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE Objectifs :Choisir les indicateurs dosimétriques pertinents complémentaires à la dose efficace afin de mieux caractériser l'exposition des patients et de la population. Matériels et méthodes : La dose efficace, représentative de I'exposition rapportée à la globalité de l'individu, peut masquer des niveaux de dose élevés à un organe donné. Nous avons relevé et comparé pour un certain nombre d'examens concernant le thorax et l'abdomen, en radiologie et en médecine nucléaire, la dose moyenne absorbée par différents organes - soit en raison de leur présence dans le champ d'exposition, soit en raison de leur radiosensibilité (seins, gonades.. .) et la dose efficace associée. Résultats :L'exposition annuelle moyenne des français a récemment été estimée à 0,8 mSv en 2002 mais environ 10 % de la population concentre à elle seule 65 % de la dose collective. La dose efficace d'un examen cardiaque au scanner peut s'élever à 5 mSv mais la dose absorbée au sein lors de cet examen peut atteindre 40 à 50 mGy. La dose efficace d'un examen thyroïdien à l'iode 123 est de l'ordre de 2 mSv alors que la dose absorbée à la thyroïde est d'environ 30 mGy. Conclusion :Sur le plan de la communication et de l'échange avec les patients, la dose efficace garde tout son intérêt. En complément, la connaissance des doses moyennes absorbées par les organes permettrait d'apporter des éléments objectifs pour expliquer d'éventuels effets biologiques tout en fournissant des données pertinentes pour des études épidémiologiques. Mots clés : Rayons X, effet des radiations - Radioprotection
10 h 43
Durée : 9 minutes
LE POINT SUR LE RECUEIL DES DONNEES NECESSAIRES A LA MISE A JOUR DES NIVEAUX DE REFERENCE DIAGNOSTIQUES, 2 ANS APRES LA PARUTION DE L'ARRETE DE 12 FEVRIER 2004 A TALBOT,JL REHEL,B AUBERT FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE
Objectifs : L'arrêté du 12 février 2004 relatif aux niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie et en médecine nucléaire confie à I'IRSN le recueil des données nécessaires à leur mise à jour. Nous présentons le bilan pour la radiologie classique et la scanographie plus de deux ans et demi après la publication de l'arrêté. Matériels et méthodes : Afin de recevoir les évaluations dosimétriques, I'IRSN a rédigé des fiches qui permettent de renseigner les grandeurs dosimétriques désignées par l'arrêté quand elles sont disponibles, sinon des données complémentaires permettant leur calcul sont requises. Résultats : Au 15 mars 2006, seuls 46 établissements ont transmis leurs évaluations dosimétriques. Cela représente, au total, 137 examens (séries de patients) qui se répartissent pour 71 % en radiologie adulte, 27 % en scanographie et 2 % en radiopédiatrie. Pour le thorax de face (évalué par 78 % des établissements), la dose moyenne à la surface d'entrée du patient (De) est de 0,38 mGy et le 75e percentile est égal au NRD défini par l'arrêté (0,3 mGy). Pour le scanner du thorax (30 % des établissements), les 75" percentiles sont pour 1'IDSP de 17,5 mGy (NRD = 20 mGy) et pour le PDL de 441 mGy. Cm (NRD = 500 mGy. Cm). Conclusion : Les informations dosimétriques reçues à ce jour sont rassurantes et globalement conformes aux valeurs de NRD figurant dans l'arrêté. Néanmoins, le faible taux de réponse à cette obligation réglementaire doit inciter à continuer les actions de formation et d'information des professionnels concernés. A Mots clés : Radioprotection - Réglementation
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mercredi 25 octobre
O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006
Séances scientifiques et thématiques
Radioprotection : estimation des doses et optimisation
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Séance organisée par le groupe de travail SFR-Radioprotection et la SFIP
Responsables : Yves-Sébastien Cordoliani, Jean-François Chateil
" Objectifs pédagogiques
Apporter des notions relatives à la sécurité des procédures, notamment en terme d'irradiation. Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie.
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Président : Bernard Aubert Modérateur : Hervé Brisse
Durée : 9 minutes CONNAISSANCE DES EXPOSITIONS MEDICALES AUX RAYONNEMENTS IONISANTS : QUELS INDICATEURS POUR LA DOSE PATIENT P SCANFF, B AUBERT FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE Objectifs :Choisir les indicateurs dosimétriques pertinents complémentaires à la dose efficace afin de mieux caractériser l'exposition des patients et de la population. Matériels et méthodes : La dose efficace, représentative de I'exposition rapportée à la globalité de l'individu, peut masquer des niveaux de dose élevés à un organe donné. Nous avons relevé et comparé pour un certain nombre d'examens concernant le thorax et l'abdomen, en radiologie et en médecine nucléaire, la dose moyenne absorbée par différents organes - soit en raison de leur présence dans le champ d'exposition, soit en raison de leur radiosensibilité (seins, gonades.. .) et la dose efficace associée. Résultats :L'exposition annuelle moyenne des français a récemment été estimée à 0,8 mSv en 2002 mais environ 10 % de la population concentre à elle seule 65 % de la dose collective. La dose efficace d'un examen cardiaque au scanner peut s'élever à 5 mSv mais la dose absorbée au sein lors de cet examen peut atteindre 40 à 50 mGy. La dose efficace d'un examen thyroïdien à l'iode 123 est de l'ordre de 2 mSv alors que la dose absorbée à la thyroïde est d'environ 30 mGy. Conclusion :Sur le plan de la communication et de l'échange avec les patients, la dose efficace garde tout son intérêt. En complément, la connaissance des doses moyennes absorbées par les organes permettrait d'apporter des éléments objectifs pour expliquer d'éventuels effets biologiques tout en fournissant des données pertinentes pour des études épidémiologiques. Mots clés : Rayons X, effet des radiations - Radioprotection
10 h 43
Durée : 9 minutes
LE POINT SUR LE RECUEIL DES DONNEES NECESSAIRES A LA MISE A JOUR DES NIVEAUX DE REFERENCE DIAGNOSTIQUES, 2 ANS APRES LA PARUTION DE L'ARRETE DE 12 FEVRIER 2004 A TALBOT,JL REHEL,B AUBERT FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE
Objectifs : L'arrêté du 12 février 2004 relatif aux niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie et en médecine nucléaire confie à I'IRSN le recueil des données nécessaires à leur mise à jour. Nous présentons le bilan pour la radiologie classique et la scanographie plus de deux ans et demi après la publication de l'arrêté. Matériels et méthodes : Afin de recevoir les évaluations dosimétriques, I'IRSN a rédigé des fiches qui permettent de renseigner les grandeurs dosimétriques désignées par l'arrêté quand elles sont disponibles, sinon des données complémentaires permettant leur calcul sont requises. Résultats : Au 15 mars 2006, seuls 46 établissements ont transmis leurs évaluations dosimétriques. Cela représente, au total, 137 examens (séries de patients) qui se répartissent pour 71 % en radiologie adulte, 27 % en scanographie et 2 % en radiopédiatrie. Pour le thorax de face (évalué par 78 % des établissements), la dose moyenne à la surface d'entrée du patient (De) est de 0,38 mGy et le 75e percentile est égal au NRD défini par l'arrêté (0,3 mGy). Pour le scanner du thorax (30 % des établissements), les 75" percentiles sont pour 1'IDSP de 17,5 mGy (NRD = 20 mGy) et pour le PDL de 441 mGy. Cm (NRD = 500 mGy. Cm). Conclusion : Les informations dosimétriques reçues à ce jour sont rassurantes et globalement conformes aux valeurs de NRD figurant dans l'arrêté. Néanmoins, le faible taux de réponse à cette obligation réglementaire doit inciter à continuer les actions de formation et d'information des professionnels concernés. A Mots clés : Radioprotection - Réglementation
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