conseil aux voyageurs et actualit s en vaccinations p diatriques MEDEC 9 8 * actualit
s en vaccinations p
diatriques
P Reinert H6pital intercommunal, Cr6teil
e calendrier vaccinal 1998 vient de connaitre des modifications importantes par rapport au prdcddent calendrier et ceci du fait de l'dvolution de l'dpiddmiologie de certaines maladies, de prdvision effectu~es par moddlisation, enfin de la disponibilitd de nouveaux vaccins. Bien entendu, ce calendrier dent compte des orientations gdndrales de I'OMS en mati~re d'dlimination de certaines maladies et en particulier de la rougeole.
la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rub~ole Malgr~ les efforts de tous, la couverture vaccinale contre la rougeole est insuffisante en France. En outre nous savons que 5 ~i 10 % des enfants vaccinds ne s'immunisent pas ou s'immunisent de fa~on transitoire. Ceci rend ndcessaire l'administration d'une seconde dose de vaccin rougeole et des Etudes rdcentes ont montrd qu'il dtait ndcessaire * Extraits de rdsum~s des Amphis du MEDEC, 2 5 - 2 9 mars 1998, Paris.
J O U R N A L DE PEDIATRIE ET DE PUERICULTURE n ° 4 - 1998
d'avancer cette seconde injection avant 6 ans pour espdrer dradiquer totalement la rougeole en France. Cette seconde vaccination ne constitue pas un rappel stricto sensu mais un rattrapage des non-vaccinds et des nonsdroconvertis. Cette seconde dose peut 8tre administrde avant l'~tge de 3 ans condition de respecter un ddlai d'au moins 1 mois entre les deux vaccinations.
la vaccination contre la coqueluche Compte tenu de la constatation d'une recrudescence de cas de coqueluche chez les tr~s jeunes nourrissons contaminds par les adolescents et les adultes, un rappel tardif a dtd introduit: il est recommandd entre 11 et 13 ans et dolt 8tre pratiqud avec un vaccin coquelucheux acellulaire disponible depuis fdvrier 1998. Ce vaccin acellulaire peut 8tre aussi utilisd pour le rappel ~ 16 et 18 tools: son excellente toldrance locale et gdndrale fera, espdrons-le, mieux accepter la vaccination anticoquelucheuse par les parents et les mddecins.
Enfin, tes nouvelles donndes concernant l'hdpatite A montrant que la population fran~aise se sdroconvertit de plus en plus tardivement et que contrairement fi une notion classique, les formes fulminantes qui se voient tous ~ges font que l'on propose la vaccination chez l'enfant voyageur dSs l'~ge de 1 an. Fandra-t-il dlargir des indications de cette vaccination ~ toute la population ? Apr~s ces recommandations officielles, certaines tendances se font jour concernant l'hdpatite B. Bien que 20 millions de Fran~ais aient dtd vaccinds contre l'hdpatite B, elle entraine toujours pros de 1 000 morts par an (dont une vingtaine d'hdpatites fulminantes). Malgrd la remarquable immunogdnicitd et l'excellente toldrance du vaccin contre l'hdpatite B chez l'enfant de moins de 1 an, force est de reconnaltre qu'une telle immunisation pour prdvenir une MST chez un nourrisson est real acceptde par les families et le corps mddical. Enfin, de rdcentes donndes immunologiques tendent ~i prouver que les rappels du vaccin hdpatite B sont inutiles ~i n'importe quel ~ge de la vie.