Coût–efficacité des émollients chez les patients atteints de dermatite atopique

Coût–efficacité des émollients chez les patients atteints de dermatite atopique

Posters n’y avait aucune restriction de poids pour participer à l’étude. Les critères d’évaluation comprenaient les proportions de patients répondeurs...

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Posters n’y avait aucune restriction de poids pour participer à l’étude. Les critères d’évaluation comprenaient les proportions de patients répondeurs PASI 90 et PASI 100 et de patients atteignant un score IGA 0 et IGA 0/1 à S48. Les données ont été analysées par quartile de MC (Q1, ≤ 74 kg ; Q2, > 74 à ≤ 87 kg ; Q3, > 87 à ≤ 100 kg ; Q4, > 100 kg) et par catégorie d’IMC (normal, < 25 kg/m2 ; surpoids, ≥ 25 à < 30 kg/m2 ; obèse, ≥ 30 kg/m2 ) à l’inclusion. Tous les critères d’évaluation par quartiles de MC et l’IGA 0/1 par catégorie d’IMC ont fait l’objet d’analyses post-hoc. Les données manquantes ont été imputées comme « non-répondeur ». Résultats Des proportions numériquement plus élevées de patients ont obtenu des réponses PASI 90, PASI 100, IGA 0 et IGA 0/1 à S48 avec le GUS comparativement au SEC, dans tous les quartiles de MC (Tableau 1). Les proportions de patients ayant atteint les principaux critères d’efficacité à S48 dans les groupes GUS et SEC, respectivement (différence entre traitement[IC95 %]) par catégorie d’IMC à l’inclusion étaient comme suit : PASI 90 : normal, 88,1 % vs 75,2 % (12,8 %[2,2 %, 23,5 %]) ; surpoids, 84,1 % vs 73,4 % (10,6 %[1,6 %, 19,7 %]) ; obèses, 82,5 % vs 65,3 % (17,2 %[8,8 %, 25,6 %]) ; PASI 100 : normal, 64,2 % vs 57,8 % (6,4 %[−6,8 %, 19,5 %]) ; surpoids, 61,4 % vs 53,7 % (7,7 %[−3,2 %, 18,5 %]) ; obèses, 52,5 % vs 40,4 % (12 %[2,4 %, 21,6 %]) ; IGA 0 : normal, 68,7 % vs 60,6 % (8,1 %[−4,8 %, 21,0 %]) ; surpoids, 64,2 % vs 54,2 % (10 %[−0,8 %, 20,7 %]) ; obèses, 57 % vs 43,1 % (13,8 %[4,2 %, 23,5 %]) ; IGA 0/1 : normal, 85,8 % vs 77,1 % (8,8 %[−1,9 %, 19,4 %]) ; surpoids, 86,9 % vs 81,9 % (5,0 %[−3,1 %, 13,1 %]) ; obèses, 83,0 % vs 63,9 % (13,6 %[5,4 %, 21,9 %]). Conclusion Dans les quartiles de MC et les catégories d’IMC à l’inclusion, les taux de réponse à S48 étaient systématiquement plus élevés pour le GUS que pour le SEC, quels que soient les critères, dans le traitement du psoriasis modéré à sévère. Mots clés Guselkumab ; Psoriasis ; Sécukinumab Annexe A Matériel complémentaire Le matériel complémentaire accompagnant la version en ligne de cet article est disponible en ligne sur : https://doi.org/10.1016/ j.annder.2019.09.565. Déclaration de liens d’intérêts M.P. Konstantinou a un conflit d’intérêt avec Abbvie, Boehringer, Janssen, UCB, LEO, Novartis, Pfizer, Celgene, A. Armstrong a rec ¸u une subvention de la part de AbbVie, Eli Lilly, and Janssen, est consultant pour AbbVie, Janssen, Eli Lilly, Leo Pharma, Modernizing Medicine, Novartis, Ortho Dermatologics, Regeneron, Sanof, and Science 37, A. Blauvelt est consultant pour AbbVie, Aclaris, Akros, Allergan, Almirall, Amgen, Arena, Athenex, Boehringer Ingelheim, Bristol-Myers Squibb, Celgene, Dermavant, Dermira, Inc., Eli Lilly and Company, FLX Bio, Galderma, Genentech/Roche, GlaxoSmithKline, Janssen, Leo, Meiji, Merck Sharp & Dohme, Novartis, Pfizer, Purdue Pharma, Regeneron, Revance, Sandoz, Sanofi Genzyme, Sienna Pharmaceuticals, Sun Pharma, UCB Pharma, Valeant, and Vidac, S. Flavin, M.C. Hsu, B. Randazzo sont employés de Janssen, K. Reich est consultant pour Abbvie (AB, SH, CT), Affibody (AB, CT), Almirall (AB, SH), Amgen (AB), Biogen-Idec (AB, SH, CT), Boehringer Ingelheim Pharma (AB, CT), Bristol-Myers Squibb (AB, SH, CT), Celgene (AB, SH, CT), Covagen (AB, CT), Forward Pharma (AB, CT), Fresenius Medical Care (CT), Galapagos (CT), GlaxoSmithKline (AB), Janssen-Cilag (AB, SH, CT), Kyowa Kirin (AB, CT), Leo (AB, SH, CT), Lilly (AB, SH, CT), Medac (AB, SH, CT), Merck Sharp & Dohme Corp. (AB, SH, CT), Miltenyi (CT), Novartis (AB, SH, CT), Ocean Pharma (AB, CT), Pfizer (AB, CT), Samsung Bioepis (AB), Sandoz (CT, SH), Sanofi (AB, SH, CT), Sun Pharma (CT), Takeda (AB, CT), UCB Pharma (AB, CT), Valeant (SH), XBiotech (CT), Xenoport (AB), R. Langley est consultant pour AbbVie, Amgen, Boehringer Ingelheim, Celgene, Janssen, Leo Pharma, Eli Lilly, Merck, Novartis, Pfizer, SUN, UCB. 夽

Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder. 2019.09.565. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.565

A337 P400

Coût—efficacité des émollients chez les patients atteints de dermatite atopique E. Cabou 1,∗ , J.B. Trouiller 1 , R. Launois (Président) 2 , C. Taïeb 3,4 , S. Setié 5 1 Direction scientifique REES 2 REES 3 Santé publique, hôpital Necker-Enfants—Malades, Paris 4 Direction scientifique, EMMA, Fontenay-sous-Bois 5 Direction scientifique, La Roche Posay, Levallois-Perret, France Introduction La dermatite atopique (DA) est une maladie chronique inflammatoire de la peau qui se caractérise par des épisodes d’exacerbation. Cette maladie affecte la santé mais également la qualité de vie des patients. La prise en charge de la DA ainsi que la prévention des rechutes ont un fort impact économique à la fois pour la société et pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficience de plusieurs émollients chez les patients adultes atteints de DA. Matériel et méthodes Un modèle de Markov à trois états a été développé sur une durée de 5 ans incluant différentes sources de données : — données issues d’une revue de la littérature pour l’efficacité des traitements ; — données sur l’utilisation des ressources et sur la qualité de vie ; — coûts unitaires issus des nomenclatures officielles. Trois perspectives ont été prises en compte : NHS/PSS, sociétale avec les pertes de productivité et patients avec les restes à charge. Quatre émollients (A, B, C, D) ont été comparés versus l’absence de traitement. Tous les patients étaient traités par un dermocorticoïde lors des périodes d’exacerbation. Deux indicateurs ont été mesurés : les années de vie ajustées sur la qualité de vie (QALY) et la durée sans épisodes d’exacerbation. Des analyses de sensibilité et des scénarios ont été réalisés pour tester l’incertitude des paramètres et la robustesse des résultats. Résultats Sur 5 ans, les coûts associés au produit A s’élèvent à 1497 D et génère 3,55 QALY. Les patients passent en moyenne 3,89 années sans épisodes d’exacerbation. En comparaison avec le produit B, le produit A est plus coûteux (47 D ) et plus efficace (un gain de 0,08 année sans épisodes d’exacerbation correspondant à une différence de 30 jours, ou un gain de 0,009 QALY). Le ratio coût—efficacité incrémental est de 580 D par année sans rechute et de 5263 D par QALY. Les stratégies produit C, D ou pas de traitement sont toutes trois dominées par le produit A dans la mesure où elles sont plus chères et moins efficaces. La stratégie A permet un gain de 184 jours sans exacerbation pour un coût diminué de 303 D comparé à pas de traitement. Le produit A est la stratégie la plus efficiente à partir d’une propension à payer de 563 D avec une probabilité de 47 %. Dans une perspective sociétale, l’émollient A devient la stratégie la moins chère. Discussion Cette étude montre que les traitements préventifs par émollient sont des stratégies coût—efficacité versus une stratégie sans traitement chez les patients adultes atteints de DA. Plus précisément, l’émollient A est la stratégie la plus efficiente et donc à privilégier. Mots clés Dermatite atopique ; Émollients Déclaration de liens d’intérêts E. Cabou, J.B. Trouiller, R. Launoi, C. Taïeb déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts, S. Setié est employé de La Roche Posay. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.566