Congrès SFNR 2018 / Journal of Neuroradiology 45 (2018) 91–101
EPC24
Coup d’œil sur les troubles de la vision en IRM
P.-M. Perigault ∗ , R. Carrion , A. Bouchet Fondation A. de Rothschild, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P.-M. Perigault) Les pathologie neuro-ophtalmologiques sont à la frontière entre ophtalmologie et neurologie. Elles peuvent être divisées entre troubles de la vision et troubles de l’oculomotricité. Nous ne parlerons que des troubles visuels. Ils se traduisent par une baisse d’acuité visuelle (le patient ne voit pas bien ou trouble) ou une atteinte du champ visuel (le patient ne voit pas une partie de ce qui l’entoure). Une imagerie à la recherche de la pathologie causant ces troubles est souvent demandée, parfois en urgence. Cette imagerie, essentiellement par IRM, doit respecter un protocole très particulier et, tous les radiologues n’ont pas l’habitude de prendre en charge ces patients. L’IRM permet d’effectuer un contrôle des voies optiques
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ainsi que de l’encéphale. Sa réalisation nécessite une connaissance théorique et pratique de l’anatomie des structures visuelles et des principales pathologies qui peuvent les atteindre. Le rôle du manipulateur est donc primordial, la qualité de l’examen permettant, si le radiologue ne connaît pas bien cette pathologie, de le faire relire dans un centre spécialisé. Nous analyserons ensemble les pathologies les plus fréquentes susceptibles de provoquer des troubles visuels : baisse visuelle brutale par atteinte vasculaire, baisse visuelle progressive par atteinte inflammatoire ou tumorale (souvent compressive). Nous insisterons sur le protocole IRM, la préparation du patient avec ses petits trucs pour améliorer les images, l’appréciation de la qualité de l’examen. Une explication des différentes séquences nécessaire avec le paramétrage sera proposée afin de permettre aux manipulateurs d’appréhender au mieux ces types d’examens spécialisés. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurad.2018.01.034