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Rdsumds des Communications dCfichdes/Mddecine el maladies infectieuses 34 (2004) S130-$169
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PRONOSTIC DES PATIENTS SI~ROPOSITIFS POUR LE VIH HOSPITALISES EN REANIMATION AU CHU DE GRENOBLE M. BlanC, P. Pavese, J.-P. Brion, P. Leclercq ~, J.-P. StahF "Maladies Ir~fectieuses, CHU de Grenoble. Uavhnement des HAART a modifi6 de fad:on importante la prise en charge des patients sEropositifs pour le VIII (VIH+), notamment en reanimation. Nous avons 6tudi6 de facon r6trospective la survie de l'ensemble des patients VIH+ hospitalis6s dans les 34 lits de reanimation du CHU de Grenoble de janvier 1995 h janvier 2004. Les patients out EtE identifies h partir du DMI II du CISIH. Une analyse r6trospective des dossiers h 6t6 r6alis6e. Sur 808 hospitalisations de patients VIH+ sur cette pEdode de 8 arts, 48 l'Etaient en reanimation (5.9 %). I1 s'agissait de 34 hommes et de 3 femmes, tous de race caucasienne. 50 % d'entre eux avaient un passe de toxicomanie intraveineuse, 12 d'entre eux (35.4 %) 6taient coinfect6s par le VHC et 2 (3.9%) par le VHB. UlgS II m6dian Etait de 43, la m4diane des CD4 de 230 / m m 3. 16 patients sur 37 sont dEcEd6s dont 5 en r6animation, ce qui r6alise un tanx de survie de 61.4 % h 50 mois. La presence d'une acidose m6tabolique constituait le principal facteur de surmortalit6 (p=0.003). La stogie 6tait comparable quelque soit le taux de T4 (supErieure ~_ 60%). 63% des patients d6c6d6s 6taient coinfectEs par le VHC et tous les patients d6c6d6s avaient des ant6c6dents de toxicomanie intraveineuse. La pr6valence des patients VIH+ en r6animation sur le CHU de Grenoble est de 5,9%, chiffre nettement inf6rieur aux dgnn6es de la litt6rature (10%). ~ ~ Dans notre centre, la prise en charge des affections graves des patients VIH+ a ErE pfincipalement r6alisEe dans les unites de maladies infectieuses jusqu'en 2000. Puis en accord avec les standards de soin, la prise en charge des affections graves des patients VIH+ a EtE transfErEe vers les services de soins intensifs. Au vu du pronostic actuel de ces patients, et de leur survie proche de celle des patients sEron6gatifs (70% darts notre centre) ; la s6ropositivit6 VIH nc pent constituer un fl'ein ~ une prise en charge en unit6 de soins intensifs.
EPIDEMIE DE SYPHILIS A TOULOUSE CHEZ LES PATIENTS SI~ROPOSITIFS : DESCRIPTION DE 27 CAS PRIS EN CHARGE DANS LE SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES M. Alvarez, C. Delpierre, P. Delobel, M. Obadia, L. Cuzin, J.-C. Lefevre, B. Marchou, E Massip Objectif : D6crire l'6pidEmiologie, les formes cliniques et la prise en charge des coinfections VIH syphilis suivies dans le service des Maladies Infectieuses de Toulouse. M6thode : Etude r6trospective des coinfections VIH syphilis observ6es dans le service des Maladies Infectieuses de janvier 2000 ~ novembre 2003. R6sultats : Pour le CHU de Toulouse la pr6valence des TPHA-VDRL retrouvEs positifs darts le laboratoire de bact6riologie est pass6e de 0,3%~ en 2000 ~. 2,7%~ en 2003. Durant ces quatre annEes, 27 patients sEropositifs avec un test trEponEmique signant une infection rEcente out EtE pris en charge dans notre service. Pour sept d'entre eux la syphilis Etait contemporaine de la dEcouverte de la sEropositivitE. Tous Etaient des homosexuels masculins, avec un nombre moyen de CD4 de 418 cellules/mm3 (73-927). 18 Etaient symptomatiques : 3 prEsentaient un chancre; 12 une rosEole ; et 3 des signes neurologiques (h6miparEsie, uvEite et paralysie faciale pEriphErique). 2 des patients ayant une ueurosyphilis symptomatique avaient 6rE trait6s par benzathinebenzylp6nicilline dans les 4 lnois prEcEdents. Une ponction lombaire a EtE rEalisEe chez 21 patients dont 3 asymptomatiques. Le LCR 6tait anormal chez 10 patients : hypercellularitE et hyperprot6inorachie : 9, tests trEponEmiques positifs : 5. Parmi les 7 patients ayant une neurosyphilis asymptomatique, 4 avaient des signes de syphilis primaire ou secondaire, et 3 avaient des tests trEponEmiques positifs sans signe clinique. Tousles patients ayant un LCR anormal out r%u un traitement par pEnicilline G injectable (2 patients) ou ceftriaxone (8 patients). La durEe de traitement Etait de 15 jours. Les patients ayant un LCR normal (n=l 1) ou n'ayant pas eu de ponction lombaire (n=6) ont regu deux trois injections de benzathine-benzylpEnicilline. Tousles patients ont guEri avec une n6gativation du VDRL darts l'ann6e. Conclusion : Le risque potentiel de neurosyphilis incite h pratiquer une ponction lombaire comme le recommande le CDC. Des questions restent en suspens : que penser des mEuingites avec test trEponEmique nEgatif sur le LCR ? Quel est le meilleur traitement des formes neurologiques : pEuicilline G ou ceftriaxone ? Quelle est la durEe optimale de ce traitement ?
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I~VALUATION DU DI~PISTAGE SYSTI~MATIQUE DE LA SYPHILIS CHEZ LES PATIENTS SI~ROPOSITIFS A, POITIERS C. Godet, G. Le Moal, C. Landron, F. Roblot, B. Becq-Girandon Service de Maladies Ir!fectieus'es, CHU la Mildtrie, Poitiers, France. En France, la syphilis est une maladie qui avait quasiment disparue en 1990. Elle est rEapparue depuis trois ans et angmente de fa~on prEoccupante depuis 2000. La syphilis petu se d6velopper de fa~on insidieuse et rev6tir des forlnes trompeuses on tr6s peu symptomatiques. Seulle dEpistage syst6matique des pcrsonnes '~ risque pcrmet de diagnostiquer et de traiter prEcocemeut les persolmes infectEes. Patients et m6thodcs : De septembre h novembre 2003, Tousles patients sEropositi~-~pour le VIH, hospitalisEs dans le service de Maladies infectienses et Tropicales du CHRU de Poitiers, ont bEnEfici4 d'un dEpistage systEmatique de la syphilis. Notre objectif 4tait de d6finir la prevalence de la syphilis chez les sujets VIH (+) et de comparer les caractEristiques EpidEmiologiques des patients syphilis (+) (groupe A) aux patients syphilis (-) (groupe B). R6sultats : Durant cette pEriode 174 patients ont EtE testes. Onzc (6,7%) sErodiagnostics de syphilis (VDRL-TPHA-ELISA) out EtE confirm6s (3 cicatrices sErologiques et 8 Evolutives). Un patient avait des signes cliniques Evocateurs. Sur le plan immunovirologique les 11 patients avaietu en moyenne 466 CD4/mnK 8/11 (73%) avaient une charge virale inf6rieure 400 copies/ml. Pour 8 patients (73%), l'infection par le VIH Etait connue depuis plus de 5 ans. L'fige des patients du groupe Aet B Etait respectivement de 54,2 ans et 41,3 ans (p<0,001), le sexe ratio (H/F) de 11 et 2,13 (p
LEUCOENCI~PHALOPATHIE MULTIFOCALE PROGRESSIVE SANS LYMPHOPI~NIE CD4 AU COURS DE L'INFECTION A VIH J.-P. Talarmin, D. Boutoille, E. Bfllaud, V. Reliquet, E Raffi Service de Mddecine Interne B. HOtel Dieu, CHU de Nantes, Place Alexis Ricordeau, 44093 Nantes Cedex 1. Nous rapportons les observations de 2 patientes HIV+ au stade SIDA ayant d4velopp6 une leucoenc6phalopathie multifocale progressive (LEMP) malgr6 un statut immunitaire satisfaisaut. Cas n°l : femme de 33 ans, s6ropositive pour le VIH depuis 1994, sans aucune manifestation SIDA, ayant r%u plusieurs lignes d'antir6troviraux, interrompus depuis mai 1999 pour intol6rance. Son taux de lymphocytes CD4 6tait ~ 948/mm3 le 04/10/2002, avec un nadir h 188/ram3 8 ans plus t6t. Elle a pr6sent6 en octobre 2002 un d6ficit moteur de l'h6micorps gauche, qui ~ la suite du brian morphologique et biologique a Et6 rapportE ?~une LEMP (IRM 6vocatrice, PCR JC virus positive darts le LCR). MalgrE la reprise d'un traitement antirEtroviral associ6 ~ des cures de cidofovir, la patient est dEcEdEe en 4 mois. Cas n°2 : fetrane de 47 ans, infectEe par le V1H depuis 1989, pr6sentant comme complication principale une encEphalite chronique h VIH. Sous traitement autirEtroviral le taux de lymphocytes CD4 Etait h 638/mm ~, la charge virale Etant indEtectable. Le nadir des CD4 Etait h 198/mm3 3 ans auparavant. Elle a pr6sentE en janvier 2003 un syndrome cEr6belleux rapportE '~ une LEME Elle est depuis traitEe par cures de cidofovir, avec stabilisation du tableau neurologique h 1 an d'Evolution. Discussion : La LEME infection liEe an virus JC, responsable d'une dEmyElinisation du systbme nerveux central, aune pr6valence de 1 ~ 5% an cours du SIDA et survient le plus souvent chez des patients ayant un tanx de CD4 anx environs de 80/ram 3, mais a patrols EtE dEcrite chez des patients ayant plus de 200 CD4/ram 3, sans precision du nadir. Lorsque le taux de CD4 est bas, le traitement repose essentiellement sur la remontEe de l'immunitE sous HAART. Par conn'e, lofsque les T4 sont ElevEs au moment de l'infetion, les alternatives thErapeutiques sont limitEes, le cidofovir n'ayant pas fait la preuve de son efficacit6. La question de la qualit6 de la restauration de l'eusemble du repertoire immunitaire sous HAART se pose devant ces LEMP survenant h des niveanx Elev6s de CD4. Cependant, peut Egalement se discuter le r61e d'une atteinte cErEbrale par le VIH favorisant une <>.
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