Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212
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de FDG, et comprenant une acquisition TEP en mode list de 20 minutes. Pour chaque patient, les TEP ont été reconstruits pour générer une image somme de 20 minutes, comme en clinique (TEP-20 min) et une de 10 minutes (TEP-10 min) simulant une injection à faible dose. Chaque image a été interprétée en aveugle par deux médecins nucléaires et classée en 6 catégories diagnostiques : normal, maladie d’Alzheimer, aphasie progressive logopénique, démence sémantique, démence frontotemporale ou non évaluable. Les SUV ont été mesurées sur 20 régions corticales avec CortexID Suite (GE Healthcare) sur les TEP-20 min (SUV-20 min) et TEP-10 min (SUV-10 min) puis comparés. Le coefficient de corrélation intraclasse a été mesuré. Des analyses de Bland–Altman ont été réalisées. Résultats Le métabolisme cortical était évocateur de MA chez 37 % des patients, et, respectivement, APL (3 %), DS (12 %), DFT (10 %), normal (37 %) et NE (1 %). La concordance intra-opérateur (TEP-20 min vs TEP-10 min) était élevée pour les deux médecins (kappa = 0,951). Les valeurs de SUV-20 min et SUV-10 min étaient fortement corrélées (r = 0,99). Les différences entre SUV20 min et SUV-10 min (0,19 à 0,14 médiane −0,01) étaient faibles et jugées sans impact sur l’interprétation clinique. Conclusions Nos résultats suggèrent qu’une injection de 1 MBq/kg de FDG serait suffisante pour l’imagerie cérébrale TEP/IRM et ne modifierait pas les performances diagnostiques, ni la durée de l’examen. Ce protocole à faible dose réduirait davantage l’exposition du patient (dose efficace de 1,42 mSv pour un sujet de 75 kg) et serait utile dans les études nécessitant plusieurs TEP consécutifs, notamment chez des volontaires sains. Mots clés Dosimétrie ; 18F-FDG ; Quantification ; IRM Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.156 P 084
Intérêt diagnostique de l’analyse combinée TEP-FDG/angioscanner chez les patients avec plaques carotidiennes non sténosantes présentant un AVC de cause inconnue N. Mikail 1,∗ , M. Mazighi 2 , E. Meseguer 3 , C. Guidoux 3 , G. Lesèche 4 , F. Rouzet 1 , D. Le Guludec 1 , P. Amarenco 3 , F. Hyafil 1 1 Médecine nucléaire, CHU Bichat-Beaujon, Paris, France 2 Neurologie, CHU Lariboisière, AP–HP, Paris, France 3 Neurologie, CHU Bichat, AP–HP, Paris, France 4 Chirurgie vasculaire, CHU Bichat, AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (N. Mikail) Objectifs Les accidents vasculaires cérébraux cryptogéniques présentent une forte prévalence dans la population générale. Les imageries par angioscanner et par TEP-18FDG permettent la détection d’anomalies morphologiques et métaboliques évocatrices de plaques compliquées instables. Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt diagnostique d’une analyse combinée TEPFDG/angioscanner chez de tels patients (pts). Matériel et méthodes Trente-sept pts avec AVC cryptogénique < 14 jours ont été évalués. Une TEP a été réalisée 2 heures après injection de 4 MBq/kg de FDG, suivie d’un angioscanner des troncs supra-aortiques. Les caractéristiques morphologiques des plaques ont été identifiées sur l’angioscanner. L’intensité de captation du FDG a été exprimée en rapport de fixation tissu/sang (TBR), centrée sur la plaque (TBR max) et en moyennant la valeur du TBR le long de l’artère carotide homolatérale (TBR moyen). Une IRM à haute résolution (IRM-HR) complémentaire a été réalisée chez 13 pts ; 7 pts ont été traités par endartérectomie. Résultats Les 37 pts (âge moyen : 67 ± 16 ans) ont été explorés 7 jours (1–15 j) après l’AVC. Trente-sept plaques carotidiennes homolatérales à l’AVC ont été détectées. Les degrés de sténose luminale et d’épaisseur de plaque étaient significativement plus élevés dans les artères homolatérales à l’AVC que controlatérale (respectivement, 40 ± 10 % vs 10 ± 20 % et 3,8 ± 1 mm vs 0,6 ± 0,8 mm, p < 0,001 pour les deux). La prévalence de plaques hypodenses et l’étendue de cette hypodensité étaient significativement plus élevées dans l’artère homolatérale vs controlatérale (49 % vs 22 %, 1,5 ± 1,3 mm2 vs 1,1 ± 0,8 mm2 , p < 0,05 pour les deux). Les RTS max et RTS moyen étaient également
significativement plus élevés dans les artères carotides homolatérales au territoire de l’AVC vs controlatérales (RTS max : 2,75 ± 1,18 vs 2,05 ± 0,55 ; RTS moyen : 2,20 ± 0,95 vs 1,65 ± 0,52, respectivement, p = 0,000007 et p = 0,0002). La prévalence de plaques non sténosantes hypodenses avec RTSmax > 1,80 était significativement plus élevée dans l’artère carotide homolatérale vs controlatérale (71 % vs 34 % respectivement, p < 0,05). Parmi les pts présentant une plaque hypodense et hypermétabolique, une IRM-HR de la paroi artérielle a été réalisée chez 8 pts et une endartérectomie a été réalisée chez 4 pts, confirmant également dans tous les cas le caractère compliqué de la plaque. Conclusions Dans cette étude, nous avons retrouvé une prévalence élevée de plaques hypodenses non sténosantes hypermétaboliques (RTSmax > 1,80) dans l’artère carotide homolatérale à l’AVC, suggérant un lien causal entre de telles plaques et la survenue d’AVC de cause inconnue. Comparativement à l’IRM-HR, l’analyse combinée TEP18FDG/angioscanner des plaques carotidiennes présente l’avantage d’être simple et facile à implémenter et autorise une exploration en un temps de l’ensemble des troncs supra-aortiques. Mots clés Neurologie ; AVC ; 18F-FDG Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.157 P 085
Hypertension artérielle rénovasculaire chez l’enfant
K. Trabelsi ∗ , I.E. Bez , B. Letaief , B. Dhaouadi , A. Mhiri , I. Slim , M.F.B. Slimene Médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Trabelsi) Introduction L’hypertension artérielle rénovasculaire (HTARV) chez l’enfant est une affection rare. Le but essentiel de l’imagerie est de mettre en évidence une lésion vasculaire susceptible de bénéficier d’un traitement endovasculaire. Le but de notre travail est de démontrer le rôle de la scintigraphie rénale avec test au Captopril dans la détermination de l’imputabilité de la fonctionnalité de la sténose de l’artère rénale dans la genèse d’HTARV, avant d’envisager un geste interventionnel : une angioplastie ou un pontage. Matériel et méthode Il s’agit d’une étude rétrospective colligeant 5 patients, d’âge moyen 12 ans avec des extrêmes allant de 10 à 19 ans. Tous ces patients nous ont été adressés pour suspicion d’HTARV. La scintigraphie rénale s’est déroulée en 2 temps, dans les mêmes conditions. Un 1er examen de base, suivi d’un un 2e examen qui est pratiqué une heure après l’administration de 50 mg de Captopril avec un contrôle de la tension artérielle toutes les 15 minutes. Résultats Trois examens étaient en faveur de la fonctionnalité de la sténose de l’artère rénale. Chez les 2 patients restants, l’examen était négatif évitant ainsi un geste de revascularisation inutile. Conclusion La scintigraphie rénale avec sensibilisation par un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine peut permettre de localiser la sténose. La sensibilité de la technique chez l’enfant serait de 59–73 % avec une spécificité de 68–88 %. Mots clés Scintigraphie rénale ; Préopératoire Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.158 P 086
Découverte fortuite de maladie de Paget sur une scintigraphie osseuse
K. Trabelsi ∗ , I.E. Bez , B. Letaief , B. Dhaouadi , A. Mhiri , I. Slim , M.F.B. Slimene Médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Trabelsi) Introduction Nous rapportons le cas d’une maladie de Paget découverte fortuitement chez un patient diabétique suivi pour une otite externe maligne, ayant bénéficié d’une scintigraphie osseuse.
Posters / Médecine Nucléaire 41 (2017) 174–212 Cas clinique Il s’agit d’un patient diabétique sous insuline, aux stades de complications dégénératives, suivi pour otite externe maligne. Il a été adressé au service de médecine nucléaire pour bilan d’extension de son otite. Une scintigraphie osseuse trois temps comportant un balayage corps entier, des images statiques et tomographiques tardives a été réalisée après injection en intraveineux de 555 Mbq (15 mCi) de HDP-99mTc. Résultats La scintigraphie osseuse a objectivé une extension locorégionale de l’otite au niveau de la base de crâne et un aspect scintigraphique fortement évocateur de maladie de Paget, à savoir des hyperfixations intenses et diffuses touchant le crâne, le fémur et le bassin. Le diagnostic de maladie de Paget était confirmé par le clinicien. Discussion Vu la fréquence élevée des formes asymptomatiques, beaucoup de cas de maladie de Paget sont diagnostiqués de fac¸on fortuite, à l’occasion d’examens complémentaires effectués pour un autre motif : –des radiographies, révélant des images, souvent caractéristiques, de condensation ou de raréfaction osseuse ; –une scintigraphie osseuse, réalisée, par exemple, dans le cadre du bilan d’extension d’un cancer du sein ou de la prostate, révélant des hyperfixations osseuses focales et pouvant faire craindre l’existence de localisations secondaires ; –une élévation du taux des phosphatases alcalines. Conclusion La scintigraphie au HDP-99mTc est un examen simple, non invasif, est de principe peu spécifique, mais peut être très suggestive de la maladie de Paget. Mots clés Scintigraphie ; 99mTc-HDP ; Radiographie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.159 P 087
Évaluation de la neuroinflammation cérébrale suite à l’exposition aux nanoparticules : une étude d’imagerie de la TSPO en TEP chez les rats jeunes-adultes W. Saba 1,∗ , G. Pottier 2 , L. Gaté 3 , C. Disdier 4 , F. Cosnier 3 , F. Gagnaire 3 , E. Brun 5 , J. Devoy 3 , M. Chalansonnet 3 , A. Mabondzo 4 1 Service hospitalier Frédéric-Joliot, IMIV, CEA, Orsay, France 2 CEA, SHFJ, IMIV, Orsay, France 3 INRS, Vandœuvre-Lès-Nancy, France 4 CEA, Ibitecs, Saclay, France 5 UMR CNRS 8000, U-PSUD, Orsay, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (W. Saba) Le développement important des nanotechnologies est associé à l’exposition croissante de salariés et de la population générale et l’émergence de nouvelles nanoparticules amène à se poser la question des risques encourus pour la santé des personnes exposées. Les nanoparticules de dioxyde de titane (nano-TiO2) sont souvent présentes dans de nombreux produits d’usage courant (peinture, crème solaire, dentifrice, etc.). Bien que des études récentes commencent à évaluer l’impact de ces nanoparticules sur la santé, peu de travaux ont été consacrés à leurs conséquences sur le système nerveux central. La TSPO est une protéine faiblement exprimée dans le cerveau à l’état normal et surexprimée dans des modèles de neuroinflammation et constitue un biomarqueur de l’inflammation cérébrale. La TEP permet un suivi in vivo de la TSPO avec le 18F-DPA-714. Le but de ce travail est d’étudier les conséquences de l’exposition aux nanoTiO2 en TEP en utilisant le 18F-DPA-714 chez des rats jeunes-adultes. Les animaux (rats Fischer, 344, 300–320 g) sont exposés aux nano-TiO2 selon le protocole décrit par Gaté et al. (2017) (10 mg/m3 , 6 h/jour, 5 jours par semaine pendant 4 semaines). Deux jours après l’exposition aux nano-TiO2, 6 rats (3 contrôles + 3 exposés) sont anesthésiés (isoflurane 1 à 2 %). Après injection de 18F-DPA-714 (47,6 ± 5,9 MBq), une acquisition dynamique est réalisée pendant 60 min (micro-PET/CT Inveon, Siemens). L’activité de la TSPO est mesurée dans 3 régions (cerveau, cervelet et bulbes olfactifs) et est exprimée en pourcentage de dose injectée par cm3 de tissu ( %ID/cm3 ). Les résultats montrent que, chez les contrôles, le 18F-DPA-714 se fixe rapidement dans le cerveau (0,46 ± 0,11), le cervelet (0,54 ± 0,07) et les bulbes olfactifs (0,52 ± 0,11) à 0,75 min après l’injection du radiotraceur. Cette radioactivité décroît rapidement dès 3 min et atteint 0,24 ± 0,01 % et 0,29 ± 0,05 à 40 min dans le cerveau et
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le cervelet, respectivement. Dans les bulbes olfactifs, l’élimination de 18F-DPA714 est moins rapide (0,45 ± 0,03 à 40 min) confirmant une concentration plus élevée de la TSPO dans cette région. Chez les animaux exposés aux nano-TiO2, les résultats restent comparables à ceux obtenus chez les rats contrôles dans les 3 structures étudiées. Ce travail montre que, dans nos conditions expérimentales, l’exposition aux nano-TiO2 n’induit pas l’activation de la TSPO chez les rats jeunes-adultes, indiquant une absence de neuroinflammation cérébrale suite à cette exposition. Mots clés Imagerie ; Neuroinflammation ; Préclinique ; 18F-DPA-714 Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.160 P 088
La tomoscintigraphie couplée au scanner en complément de la scintigraphie osseuse planaire : l’irradiation et temps supplémentaires sont-ils bien justifiés ?
K. Trabelsi ∗ , I.E. Bez , B. Letaief , B. Dhaouadi , A. Mhiri , I. Slim , M.F.B. Slimene Médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Trabelsi) Introduction Le but de notre étude était d’évaluer l’apport de la TEMP couplée à la tomodensitométrie (TEMP/TDM) dans notre pratique quotidienne de la scintigraphie osseuse. Matériels et méthodes Cinquante patients ayant bénéficié d’une TEMP/TDM en complément de la scintigraphie osseuse planaire. Tous nos patients avaient bénéficié de scintigraphie planaire balayant le corps entier, complétée par une TEMP couplée au scanner, centrée sur les régions à caractériser. Résultats Dans notre population : 32 patients présentaient une néoplasie ou un antécédent néoplasique, 18 autres étaient adressés pour le bilan de douleurs d’origine indéterminée sans contexte néoplasique. Dans 20 % des cas, la TEMP/TDM a précisé la localisation exacte d’une hyperfixation vue en planaire. Dans 40 % des cas, la TEMP/TDM a confirmé un diagnostic présumé par la scintigraphie planaire. Dans 20 % des cas, la TEMP/TDM a établi un diagnostic indéterminé par la scintigraphie planaire. Dans 10 % des cas, la TEMP/TDM a corrigé un diagnostic erroné par la scintigraphie planaire. Dans 10 % des cas, la TEMP/TDM n’a apporté aucune information supplémentaire. Conclusion Notre étude, réalisée de fac¸on rétrospective, met en évidence un apport de la TEMP/TDM chez 90 % (45/50) des patients adressés pour une scintigraphie osseuse et ayant bénéficié d’un complément d’examen par TEMP/TDM, justifiant ainsi le temps supplémentaire médecin, machine et l’irradiation supplémentaire également. Mots clés TEMP/TDM ; Scintigraphie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2017.02.161 P 089
L’adénome parathyroïdien ectopique : énigme résolue par la tomoscintigraphie couplée au scanner !
K. Trabelsi ∗ , I.E. Bez , B. Letaief , B. Dhaouadi , A. Mhiri , I. Slim , M.F.B. Slimene Médecine nucléaire, institut Salah Azaiez, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Trabelsi) Objectif Le but de ce travail est d’élucider l’intérêt de la scintigraphie au MIBI-Tc 99 m dans l’exploration des localisations ectopiques des glandes parathyroïdes à travers 25 cas. Matériels et méthodes Étude descriptive rétrospective concernant 25 patients adressés pour hyperparathyroïdie entre 2010 et 2016. Les paramètres étudiés sont : âge, sexe, bilan phosphocalcique et hormonal (PTH), résultat de