Détermination du statut d’hyperméthylation des corticosurrénalomes par séquençage haut débit

Détermination du statut d’hyperméthylation des corticosurrénalomes par séquençage haut débit

372 SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 370–373 gène DICER1, chez M. et son papa, a montré la présence d’un nouveau variant hétérozygo...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 370–373

gène DICER1, chez M. et son papa, a montré la présence d’un nouveau variant hétérozygote dans l’exon 20 c.3104C > G, p.Pro1035Arg, sur un résidu impliqué dans l’activité physico-chimique de la protéine. Discussion Le GMN n’est pas une pathologie fréquente chez le sujet jeune. Sa récurrence au sein d’une famille ou son association à des tumeurs bégnines ou malignes des sujets jeunes doivent faire suspecter la possibilité d’une anomalie de DICER1. Son dépistage précoce a des conséquences très importantes en terme de stratégie thérapeutique et de conseil génétique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.224

Détermination du statut d’hyperméthylation des corticosurrénalomes par séquenc¸age haut débit B. De La Villéon (Dr) a,b,c,∗ , M. Néou a , W. Luscap a , A. Jouinot (Dr) a , F. Letourneur d , K. Perlemoine a , F. René-Corail a , B. Dousset (Pr) b , S. Gaujoux (Dr) a,b , J. Bertherat (Pr) a,b,e , G. Assié (Pr) a,b a Institut Cochin, Inserm U1016, CNRS 8104, université Paris Descartes, Paris, France b Service de chirurgie digestive et endocrinienne, hôpital Cochin, Assistance publique–Hôpitaux de Paris c Service de chirurgie digestive, hôpital d’instruction des Armées-du-Val-de-Grâce, 75014, France d Institut Cochin, plate-forme de séquen¸ cage et génomique, Paris, France e Centre de Référence des maladies rares de la surrénale, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B.D.L. Villéon) L’hyperméthylation de l’ADN des corticosurrénalomes dans les régions promotrices des gènes (ilôts CpG) est de mauvais pronostic, de même que les mutations de quelques gènes conducteurs. Objectif Mesurer la méthylation des îlots CpG par séquenc¸age haut-débit. Ainsi les mutations et l’hyperméthylation seraient étudiés dans une seule expérience de séquenc¸age (prédicteur moléculaire pronostique). Principe général : traitement de l’ADN par bisulfite, puis séquenc¸age ; les cytosines non méthylées deviennent des thymidines, alors que les cytosines méthylées restent des cytosines. Méthode Les séquences d’îlots différentiellement méthylés (d’après le méthylome de 45 corticosurrénalomes, Illumina 27k) sont soumises au logiciel MethPrimer, afin d’obtenir des amorces PCR n’amplifiant que l’ADN modifié par bisulfite (bisulfite-spécifique), que l’îlot soit méthylé ou non (méthylinsensible). L’ADN tumoral est traité par bisulfite (EZ-DNA-Methylation-Gold, Epigenetics-Cie), puis amplifié (TaqGold, LifeTechnologies). Le séquenc¸age haut débit par PGM IonTorrent (LifeTechnologies) est aligné par un programme spécifique (code R). Résultats Trente-cinq îlots sur 55 les plus significativement hyperméthylés (d’après le méthylome) permettent le dessin de couples d’amorces PCR bisulfitespécifiques et methyl-insensibles. Huit de ces 35 îlots ont pu être amplifiés depuis un ADN-test traité par bisulfite. Le séquenc¸age a généré une profondeur moyenne de 4000×, aligné par notre programme spécifique. Pour chaque CpG, les C (cytosines méthylées) et les T (cytosines non méthylées) ont été comptées. L’efficacité de l’approche est confirmée sur 6 corticosurrénalomes de méthylation variable. Conclusion Le statut de méthylation d’une tumeur peut être déterminé par séquenc¸age ciblé direct de l’ADN traité par bisulfite. Déclaration d’intérêt L’auteur n’a pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.225 PA-063

Les tumeurs germinales du système nerveux central : à propos de 12 cas

H. Abdelhedi (Dr) ∗,a , A. Gargoura (Dr) b , M. Ayedi (Dr) b , M.A. Cherif (Dr) c , O. Cherif (Pr) a , A. Mezlini (Pr) b a Hôpital Razi, Manouba, Tunisie

b

Service de médecine carcinologique, institut Salah Azaiz, Tunis, Tunisie Service de radiothérapie, institut Salah Azaiz, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : haykel [email protected] (H. Abdelhedi) c

Introduction Les tumeurs germinales (TG) du système nerveux central sont des tumeurs rares. Malgré leur radio et chimio sensibilité, leur traitement représente un défi pour les cliniciens pour garantir aux jeunes patients une guérison sans séquelles. Méthodes Analyse rétrospective de 12 cas de TG cérébrale. Résultats L’âge moyen au diagnostic était de 15 ans (6–27 ans). L’hypertension intracrânienne était le symptôme le plus fréquemment retrouvé (7 patients), suivie du diabète insipide (6 patients). Les marqueurs tumoraux ␣FP et ␤HCG dosés dans le sang et le liquide cérébrospinal étaient élevés chez 4 patients. Pour les 8 patients ayants des marqueurs négatifs, le diagnostic d’un germinome pur non secrétant a été retenu sur une pièce d’exérèse chirurgicale dans 2 cas et une biopsie chirurgicale ou stéréotaxique dans 6 cas. Cinq patients ont présenté une localisation unique : deux pinéales et trois suprasellaires. Quatre patients ont présenté des germinomes bifocaux et trois avaient des localisations multiples. Tous les patients ont eu une irradiation cérébrale. La radiothérapie était exclusive chez 4 patients et précédée par une chimiothérapie néoadjuvante chez 8 patients. Quatre patients étaient en rémission complète après la chimiothérapie néoadjuvante et les douze après la radiothérapie. Le suivi moyen est de 7 ans (2–20 ans). Discussion Les tumeurs germinales cérébrales sont globalement de bon pronostic. Cependant, l’absence d’un consensus thérapeutique probablement lié à la rareté de ces tumeurs, impose une collaboration multidisciplinaire dans le cadre des essais thérapeutiques multicentriques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflit d’intérêt. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.226 PA-064

Expression significative de l’isoforme de 46 kDa d’ERalpha dans les tumeurs du sein humaines : impact pour la progression tumorale

E. Chantalat ∗,a , F. Boudou b , P. Rochaix (Pr) c , C. Fontaine (Dr) d , P. Leguevaque (Pr) e , A. Brouchet (Pr) f , H. Laurell (Dr) d , I. Raymond-Letron (Dr) g , J.F. Arnal (Pr) d , F. Lenfant (Dr) d a Inserm U1048, CHU Rangueil, Toulouse, France b Inserm U1048, UPS, Toulouse, France c IUCT-Oncopole Toulouse, Toulouse, France d Inserm U1048-I2MC, Toulouse, France e CHU Rangueil, Toulouse, France f IUCT-Oncopole, Toulouse, France g ENVT, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (E. Chantalat) Le cancer du sein est sous l’influence de l’action mitogénique du 17␤-estradiol qui agit sur les récepteurs aux œstrogènes, particulièrement ER␣. ER␣ est ainsi systématiquement recherché dans les tumeurs du sein, et constitue un des principaux facteurs pronostiques. Cependant, à côté de l’expression de l’isoforme complète de 66 kDa, il existe une isoforme plus courte de 46 kDa dépourvue du domaine N-terminal. Nous avons d’abord déterminé que les anticorps monoclonaux les plus couramment utilisés en diagnostic ne sont pas en mesure de reconnaître l’isoforme de 46 kDa puisqu’ils sont principalement dirigés contre un épitope du domaine Nterminal d’ER␣. Par contre, même lorsque les anticorps reconnaissent un épitope du domaine C-terminal, l’analyse en immunohistochimie, utilisée en diagnostic dans le cancer du sein, n’est pas en mesure de discriminer les 2 isoformes, en raison de l’identité des séquences. Nous avons ensuite détecté spécifiquement cette isoforme dans un panel de 100 tumeurs mammaires humaines par une analyse en Western blot, seule