19e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, 30 janvier—1er février 2015 forme physique conjointement à leur prise en charge nutritionnelle et sont prêts à y consacrer du temps et de l’argent. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.480 221
Facteurs prédictifs d’une ventilation mécanique prolongée, établissement du score VMPro E. Barras , C. Andrejak , V. Jounieaux Pneumologie, Amiens, France Introduction En réanimation respiratoire il est important de repérer les patients à risque de ventilation mécanique prolongée (VMP) afin de discuter précocement l’indication d’une trachéotomie. L’objectif principal était de rechercher les facteurs prédictifs précoces d’une VMP (supérieure à 15 jours) identifiables dès les premiers jours d’une intubation oro-trachéale. Les objectifs secondaires étaient d’établir un score prédictif de VMP le pourcentage de patients ayant une VMP. Patients et méthodes Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle entre novembre 2013 et mars 2014. Les patients intubés et ventilés ont été inclus. Résultats Quarante patients de 66,17 ± 9,6 ans ont été inclus. Seize patients avaient une ventilation de plus de 15 jours. La mortalité globale était de 38,3 %. Les facteurs prédictifs précoces de VMP étaient l’âge, l’utilisation de NO, une sédation, une curarisation, un rapport PaO2 /FiO2 inférieur à 150 ou 200 ou au moins 2 défaillances d’organe, et ceux dès le troisième jour. Ceci permettait la réalisation du score VMPro prenant en compte les 3 facteurs de risques indépendants : l’âge inférieur à 60 ans, un rapport PaO2 /FiO2 inférieur à 200 et une CRP inférieure à 150 mg/L à j3. Lorsque le score était inférieur à 8, seul 5,4 % de la population avait une VMP contre 53 % lorsqu’il était supérieur à 8. Lorsque ce score dépassait 14 les patients avaient 80 % de risque d’avoir une VMP et lorsqu’il était supérieur à 17 tous les patients de notre étude avaient une VMP. Conclusion Il existe dès j3 des facteurs prédictifs d’une VMP chez les patients de réanimation hospitalisés pour une pathologie respiratoire aiguë. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.481 222
Amélioration rapide et simple de la qualité de la nébulisation selon le protocole « ARSQ » : une expérience pilote du service de pneumologie CHU Hédi Chaker de Sfax, Tunisie S. M’saad , S. Abid , S. Sallami , N. Ayedi , I. Yangui , S. Kammoun Service de pneumologie, hôpital Hédi Chaker, Sfax, Tunisie Objectif L’objectif de ce travail a été d’identifier les anomalies dans l’application de l’aérosolthérapie par nébulisation en vu d’en trouver des solutions simples, rapides et efficaces. Protocole Le projet a été mis en œuvre selon le protocole ARSQ : « amélioration rapide et simple de la qualité des soins ». On a commencé par l’évaluation des connaissances du personnel du service sur la technique de nébulisation par un auto-questionnaire. En vu d’identifier les anomalies et en proposer les solutions, le personnel a été appelé à noter ses remarques sur un poster affiché dans le service. Des ateliers de formation ont été organisés pour tout le personnel, aboutissant à la production des posters d’éducation affichés, dont certains sont dédiés pour le personnel et d’autres pour
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les malades. Une ordonnance type a été préparée. Un protocole d’entretien du matériel a été élaboré et affiché. Résultats L’évaluation faite 3 mois plus tard a montré une amélioration des connaissances du personnel, (taux des réponses correctes entre 55 et 80 % contre 8 à 65 % avant le programme), un meilleur entretien du matériel avec une réduction du coût de la consommation mensuelle d’antibiotiques à large spectre probablement en rapport avec la diminution d’infections nosocomiales (2300 DT en juillet 2013 à 1200 DT en juillet 2014, par 1000 jours d’hospitalisation). Conclusion L’implication du personnel qui était lui-même l’acteur principal dans l’identification des problèmes et l’élaboration des solutions a permis d’aboutir à une amélioration rapide et peu coûteuse de la qualité de la nébulisation. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.482 223
Détermination d’une différence minimale importante pour le stepper-test de six minutes chez les patients atteints de BPCO R. Pichon 1 , M. Beaumont 1 , C. Le Ber-Moy 1 , L. Péran 1 , F. Couturaud 2 1 Service de réhabilitation respiratoire, Morlaix, France 2 Service de médecine interne et pneumologie, Brest, France Introduction Le stepper-test de six minutes (ST6) est un test objectivant la capacité fonctionnelle, dont la validité, la reproductibilité et la sensibilité en réponse à une intervention ont été démontrées chez les patients atteints de BPCO. Néanmoins l’interprétation des changements du ST6 est délicate en l’absence de différence minimale importante (DMI) pour ce test. L’objectif de cette étude est de déterminer une DMI pour le ST6 chez des patients atteints de BPCO. Méthodes Soixante-deux patients atteints de BPCO (VEMS 46,1 ± 16 % théo.) participant à l’étude STEPPER ont été inclus dans l’analyse. Les patients participaient à un programme de réhabilitation respiratoire et étaient évalués avant et après le programme. La DMI a été évaluée par des méthodes basées sur des mesuresancrages ainsi que par des méthodes de distribution. Résultats Les corrélations trop faibles entre l’évolution du ST6 et des mesures-ancrages ont empêché la détermination de DMI par cette méthode. Les estimations de la DMI par les méthodes de distribution étaient de 17 et de 23 steps. Conclusion Il semble qu’une évolution d’environ 20 steps au ST6 représente un changement intéressant chez des patients atteints de BPCO. Des investigations futures sont nécessaires afin de confirmer ce seuil. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2014.10.483 224
Faisabilité de la spirométrie de dépistage de la BPCO en soins primaires L. Bunge 1 , A. Izadifar 2 , D. Baruch 1 , L. Plantier 3 , A. Brescon 1 , C. Peturaud 1 , B. Crestani 3 , N. Roche 4 1 Département de médecine générale Paris Diderot, Paris, France 2 Département de pneumologie CCN, Saint-Denis, France 3 CHU Bichat, Paris, France 4 CHU Cochin, Paris, France