M~ecine interne
41S
Rythme de m m o n t 6 e des pl=,quettes =,u count du temps dsns le post-partum a p r ~ thrombolNinle gmvidique : une m~de cons~k~utive de 92 css O. Pourrat I , E. JabouilleL A. Brizard 2, S. Ragot3, M. Mardchaud 4, F. Pierre4 Introduction : Le rythme Evolutif des plaquettes apr~s la fin
d'une grossesse marquee par une thrombop6nie (Tp) a Et~ peu EtudiE au-del~t de la premiere semaine du post-partum. Objectifs : l~tude retrospective des r6sultats d'une consultation de m6decine interne clans 92 cas consEcutifs de Tp gravidique sur une durEe de 3 ans. M~thodes : Des num6rations plaquettaires 6taient pratiqu6es de faqon systEmatique de j0 ~j4, de j5 ~tj14, de j5 ~tj21 et de j22 ~t j45 chez les femmes ayant pr6sent6 au moins deux num6rations plaquettaires cons6eutives infEdeures ~t 150 x 109/L au cours de la grossesse, quels que soient les signes cliniques et biologiques associ6s. Une comparaison 6tait effectuEe entre les trois groupes Etiologiques repr6sent~s par 62 cas de pr6Eclarnpsies (PE), 24 cas de purpura thrombopEnique idiopathique (PTI) et six cas de thrombopEnies gestationnelles idiopathiques b6nignes (TGIB). R~sultats : De j0 ~tj4, les numErations moyennes des trois groupes Etiologiques Etaient comparables ; de j5 ~ j21, celle des PTI Etait la plus basse ; de j22 ~tj45 une difference significative appa-
raissait entre les groupes PE et PTI (p < 0,05) et entre les groupes PTI et TGIB (p < 0,05). La valeur maximale moyenne du rebond plaquettaire des trois groupes Etait respectivement de 296, 275 et 316 x 109/I_, ; les d61ais moyens du pic n'6taient pas statistiquement diff6rents (13,0 ; 11,7 ; 13,6 jours). Commentaires : Le rythme 6volutif des plaquettes dans le postpartum apr~s une grossesse compliquEe de Tp est caract6ris6 par une remontEe pr~coce dans tousles cas ; au-delh de la premiere semaine, la vitesse de remontEe est plus lente dans le PTI que dans la PE et la TIGB. Conclusion : Toute Tp de la grossesse justifie un contr61e de la numeration plaquettaire six semaines apr~s l'accouchement et, en l'absence de normalisation ~t cette date, une consultation de mEdecine interne pour effectuer une enquete Etiologique. IService de r6animation m~dicale et mddecine interne, Zlaboratoire d'hdmatologie, Sddpartement d'information m6dicale, 4service de gyndcologie obstdtrique, CHU de Poitiers, rue de la Mil6trie, BP 577, 86021 Poitiers cedex, France
Devenir t, long terme des dchecs de Is spldnectomie dans le purpura thrombopdnique auto-immun chronique C. Bonnel1, F. Wibaux_l.,M.T. Caulier1,2, M. Brouillard1, C. Delamzeel, F. Bauters2, P. Fenaux2 Introduction : La spl6nectomie reste le meilleur traitement (tt)
du purpura thrombop6nique auto-immun chronique (PTAIc). Cependant, le devenir ~t long terme des patients qui n'ont pas r6pondu ou qui ont r6cidiv6 apr~s la chirurgie a 6tE peu 6tudiE. Patients : Le diagnostic de PTAIc (Evolution > 6 mois) a Et4
pose chez 255 patients sur dix ans apr~s Etude de la durEe de vie des plaquettes (pl). 72 patients n'ont pas dt~ splEnectomisEs en raison de pl > 50 000 (54 patients), contre-indication chirurgicale (dix patients) ou refus (huit patients). 183 patients (m&liane 32 arts, 158 adultes et 25 enfants) ont Et6 splEnectomis6s, sans d6c~s postop6ratoire. R~sultats : 53 patients (29 %) ont pr6sent6 un 6chec de la splE-
n e c t o m i e (86 % dans les trois ans) : 24 6checs initiaux (pl < 100 000 ~ 3 mois) et 29 rechutes (pl < 100 000 apr~s rEponse initiale). Les rechutes avec plus de 50 000 pl n'ont g6n6ralement pas EtE trait6es. Six patients ont ~t~ perdus de rue (mEdiane de suivi de 8 mois). Les 47 patients restants ont 6tE suivis pendant 5 ~ 15 ans (m6diane 7,5 ans). Douze d'entre eux n'ont jamais requ de tt : neuf ont atteint un taux de pl durablement > 100 000 et trois sont rest6s entre 35 000 et 100 000 pl. Les 35 autres ont 6tE trait6s par prednisone (32 patients), azathioprine (aza) (17 patients), danezol (9 patients), aza + danazol (3 patients), vinblastine (6 patients), IFN~t (2 patients), corticoi'-
des ~tforte dose (3 patients), ciclosporine (1 patient) avec respectivement 7 (22 %), 5 (29 %), 1 (11%), 1 (33 %), 1 (16 %), 0, 0 et 1 (total = 16 patients) r6ponses durables, tt interrompu. Onze autres patients ont rEpondu durablement mais ont nEcessitE la poursuite de corticoYdes ~t faible dose (6 patients), aza (3 patients), danazol (1 patient), danazol + aza (1 patient). Dixsept patients ont re~u des immunoglobulines avec r6ponse transitoire darts 12 cas (71%). •~ la fin du suivi, parmi les patients rEfraetaires h la splEnectomie, seuls huit patients avaient un taux de pl < 50 000. Vingtsept patients parmi ceux trait6s ont EtE hospitalisEs au moins une fois, avec une rEponse au tt pour 22 patients. Les 12 patients non traitEs n'ont jamais dfi 8tre hospitalisEs. Trois patients sont d6cEdes d'hEmorragie, 13, 53 et 75 mois apr~s la splEnectomie. Conclusion : Le suivi ~t long terme des patients prEsentant un PTAIc non guEri par la splEnectomie a montrE dans notre Etude que 80 % d'entre eux atteignaient finalement un taux de pl > 50 000 gEnEralement apr~s plusieurs tt complEmentaires. Cependant, environ un patient sur deux a EtE hospitalis6 une ou plusieurs fois ; 5 % des patients rEfractaires (< 2 % des cas spl6nectomisEs) sont d6e&t6s d'h6morragie. IOnit~ de rnddecine inteme-hdrnatologie, CH Arras, 57, avenue Winston Churchill, 62022 Arras cedex ; Zservlce des maladies du sang, h~pital Claude-Huriez, 59037 Lille cede& France
Rev M&t Interne 2001 ; 22 Suppl 1