Déviation postérieur du centre de masse chez une patiente dystonique dopa-sensible : influences sur la marche

Déviation postérieur du centre de masse chez une patiente dystonique dopa-sensible : influences sur la marche

Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications compensatoires. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’une OL sur la stabilité du t...

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Congrès APE (SOFPEL) 2012 : résumés des communications compensatoires. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact d’une OL sur la stabilité du tronc au cours de la marche. Patients et méthode.— Douze patients lombalgiques chroniques ont marché 2 × 50 m à vitesse de confort avec et sans l’OL semirigide LordactivTM . Cinq gyroscopes ont été placés respectivement au niveau du sacrum, L1, T7, T1 et C2 de manière à suivre l’évolution de l’ensemble des courbures rachidiennes durant chaque cycle à travers l’amplitude des mouvements (RoM), la variance et la phase √ relative ( ). Résultats.— Avec l’OL, des diminutions significatives de mouvements sont apparues pour la partie lombaire (L1) dans les trois plans de l’espace allant de 41 à 66 % (p < 0,01) pour la RoM et de 50 à 73 % (p < 0,03) pour la variance accompagnée d’une diminution de 50 % (p < 0,01) de . Aucune augmentation significative n’est apparue sur les autres points anatomiques. Discussion et conclusion.— La raideur de l’OL permet un mouvement plus en phase de l’ensemble de la partie lombaire provoquant des diminutions importantes tant en amplitude qu’en variabilité Fait intéressant, la semi-rigidité de l’OL, en ne provoquant pas d’immobilisation totale, semble atténuer les mécanismes compensatoires préjudiciables notamment au niveau du bassin. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.087

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Déviation postérieur du centre de masse chez une patiente dystonique dopa-sensible : influences sur la marche R. Rebour a,∗ , L. Delporte a , P. Revol a , L. Arsenault a , C. Vial b , J. Luauté a , Y. Rossetti a a Hospices civils de Lyon, plateforme « Mouvement et Handicap », hôpital Pierre-Wertheimer, hôpital Henry-Gabrielle, Saint-Genis-Laval, service de rééducation neurologique, Inserm UMR-S 864, université de Lyon, université Lyon-1, Bron, France b Service d’électromyographie et pathologies neuromusculaires, hôpital Pierre-Wertheimer, Bron, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Rebour) Mots clés : Marche ; Posture ; Équilibre ; Centre de pression ; Centre de masse ; Dystonie Dopa-sensible Introduction.— La L-Dopa permet le traitement et le diagnostic de la dystonie Dopa-sensible (DDS). Le but de l’étude est de quantifier les anomalies de marche et de posture chez une patiente atteinte de DDS grâce à des examens avant et après un traitement par L-Dopa. Patiente et méthode.— La patiente, présente une DDS. L’évaluation clinique de la dystonie a été quantifiée par l’échelle Unifed Dystonia Rating Scale (UDRS). Un système optoélectronique a permis de recueillir les paramètres spatio-temporels et cinématiques de la marche. Le centre de masse (CM) a été calculé par une méthode des centres de gravité partiels. Les examens de la marche et de la posture ont été réalisés avant et pendant le traitement par L-Dopa. Résultats.— Pendant le traitement le score UPDRS rend compte de l’amélioration de la dystonie. La vitesse de marche est fortement augmentée grâce à une augmentation de la cadence et de la longueur des demi-pas (p < 0,01), le recurvatum du genou droit

415 disparaît (p < 0,01), l’amplitude anormal du bassin dans le plan transversal est diminué et retrouve des valeurs normales (p < 0,01). Le CM en arrière en station debout et à la marche est déplacé en avant dans les deux situations. Discussion et conclusion.— Le traitement par L-Dopa a amélioré de fac ¸on spectaculaire les dystonies. Le tonus anormalement élevé des muscles paravertébraux engendrait une position du tronc en extension de fac ¸on excessive et un déplacement du CM en arrière. Ces deux phénomènes étaient très certainement responsables des troubles d’équilibre et des anomalies de marche. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.088 CO88

Interaction entre l’asymétrie posturale et les effets induits par la technique de feedback visuel chez des sujets sains P. Rougier a,∗ , S. Boudrahem b Laboratoire de physiologie de l’exercice (LPE EA, 4338), université de Savoie, 73376 Le Bourget-du-Lac, France b CRF Les Baumes, 26000 Valence, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Rougier) a

Mots clés : Réadaptation ; Asymétrie ; Feedback visuel ; Contrôle postural ; Centre des pressions Introduction.— La technique du feedback visuel additionnel (FBV), connue pour faire diminuer les déplacements du centre des pressions (CP) d’un sujet debout, constitue un outil de réentrainement potentiellement intéressant. L’asymétrie de répartition du poids de corps sur les deux appuis est fréquemment observée chez des patients traumatologiques ou neurologiques et est connue pour accroître l’instabilité posturale du fait de difficultés à coordonner les forces de réaction sous chacun des appuis. Cette étude a pour objectif d’étudier les éventuelles interactions entre le FBV et ses effets et le degré d’asymétrie. Sujets et méthode.— Treize sujets en bonne santé (34—63 ans) ont participé à un protocole combinant la présence ou l’absence d’un feedback additionnel des mouvements du CP avec différents pourcentages d’asymétrie (50-50, 35-65, 20-80). Le traitement des données s’appuyait sur une estimation des mouvements verticaux du centre de gravité (CGv) et des différences CP-CGv sur les deux axes médio-latéraux et antéropostérieurs. Résultats.— Le FBV conduit à une diminution des amplitudes des mouvements de CGv alors que l’asymétrie conduit à une augmentation des mouvements de CP-CGv mais uniquement selon l’axe médio-latéral. Aucune réelle interaction n’a été relevée entre asymétrie et FBV. Discussion et conclusion.— Ces résultats suggèrent que les effets résultant de la manipulation de divers paramètres du FBV (délai, échelle de représentation, nature du signal), mis en évidence chez le sujet sain, pourraient s’observer de la même fac ¸on chez des patients adoptant spontanément une posture asymétrique et pourraient donc être utilisés pour l’élaboration de protocoles de rééducation expérimentaux. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2012.09.089