Diminuer les destructions évitables de PSL : 5 points à vérifier avant d’aller chercher les CGR

Diminuer les destructions évitables de PSL : 5 points à vérifier avant d’aller chercher les CGR

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 25 (2018) 327–348 Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts. Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 25 (2018) 327–348 Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.tracli.2018.08.044

Thème 11 – Sécurité et pratiques transfusionnelles P-38

Transfusions nocturnes de CGR sans urgence ou en urgence relative au CH de Châlons-en-Champagne : prescriptions tardives ? Philippe Berger CHG Châlons-en-Champagne, Châlons-en-Champagne, France Adresse e-mail : [email protected] Introduction Les transfusions nocturnes (TN) sont plus souvent associées à des évènements indésirables receveurs du fait d’une équipe paramédicale souvent réduite d’où une surveillance moindre. Un éventuel EIR nocturne risque d’être moins reconnu et traité. Matériel et méthode Pour tout CGR conservé au dépôt du CH et transfusés en 2016 et 2017, l’heure de la transfusion est comparée à celle de réception de la prescription au dépôt. Un focus particulier est réalisé sur les unités de médecine et de chirurgie, excluant les unités de « soins aigus » avec présence médicale continue. Pour les TN (entre 20 h 00 et 08 h 00) en sans urgences (SU) ou en urgence relative (UR), l’activité transfusionnelle sur la journée dans l’unité de soins est évaluée. Résultats En 2016–2017, parmi les 3081 CGR délivrés par le dépôt (2701 en SU ou UR), les TN représentent 21,28 % (17,99 % des SU ou UR). Hors unités de « soins aigus », 1630 des 1671 CGR délivrés le sont en SU ou UR et 120 (7,36 %) sont des TN. En SU ou UR dont la prescription est réceptionnée entre 08 h 00 et 18 h 00 (1568 CGR), 86 (5,48 %) sont des TN : 31 (25,83 %) prescrits entre 08 h 00 et 12 h 00 et 55 (45,83 %) entre 12 h 00 et 18 h 00. Parmi ces 86 CGR, 10 sont les 1ers PSL et 71 les 2e PSL transfusés de la journée dans l’unité de soins. Conclusion Le nombre de TN de CGR peut paraître important : 21,28 % toutes urgences confondues et 17,99 % des SU ou UR. Hors unités de soins aigus, ce ne sont « que » 7,36 % des CGR qui sont des TN (5,27 % avec une prescription réceptionnée entre 08 h 00 et 18 h 00 au dépôt). Cette étude a permis d’identifier les unités de soins où une « éducation transfusionnelle » serait à mener et a aussi permis de montrer que l’heure des prescriptions n’est que partiellement responsable des TN. D’autres raisons inhérentes aux unités (activité de soins, personnel présent. . .) sont probablement à l’origine de ces TN et mériteraient d’être prise en compte. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.tracli.2018.08.045 P-39

Diminuer les destructions évitables de PSL : 5 points à vérifier avant d’aller chercher les CGR Christine Mandeville , Jacqueline Brai , Michèle Hauguel , Valérie Salaun , Anne Damais-Cepitelli ∗ Groupe hospitalier du Havre, Le Havre cedex, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Damais-Cepitelli) Introduction Diminuer les PSL détruits dans l’établissement fait partie des objectifs prioritaires du service d’hémovigilance. À cet effet une analyse approfondie des causes de destruction est effectuée de fac¸on prospective pour chaque PSL détruit. La connaissance précise des causes a permis la mise en place d’actions de prévention, comme la délivrance unitaire des PSL depuis 2009 et

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le développement de procédures d’entreposage, d’abord au bloc obstétrical en 2010 puis plus récemment au bloc central en 2015. Statistiques En 2017 52 PSL ont été détruits, soit 1,02 % des PSL délivrés, dont 40 CGR (0,9 % des CGR délivrés). Ce taux est en augmentation par rapport à 2016. Pour 27 CGR (67,5 %) la destruction était évitable, et pour 14 d’entre la cause de destruction était en rapport avec un problème lié au patient non anticipé : refus de transfusion dans 4 cas, et dans 10 cas patients présentant une hyperthermie ou une hypertension artérielle avant la transfusion, alors que le CGR était déjà dans le service. Réflexion Un travail a été mené par le groupe des référents en sécurité transfusionnelle. Il a abouti à la proposition d’une affichette collée sur les boîtes de transport des PSL rappelant aux soignants les 5 points à vérifier avant d’aller chercher le PSL à transfuser : – l’hémoglobine ; – le consentement du patient ; – la température ; – la tension artérielle ; – la voie veineuse. Parallèlement, la procédure « acte transfusionnel » a été modifiée en conséquence. L’évaluation sera faite lors du rapport d’activité d’hémovigilance 2018. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.tracli.2018.08.046 P-40

Caractérisation in vitro des concentrés plaquettaires traités par INTERCEPT et conservés pendant 7 jours Subramanian Yegneswaran 2 , Jean-Marc Payrat 1,∗ , Debbie Hanson 2 , Betsy Donnelly 2 , Anna Erickson 2 , Nina Mufti 2 1 Cerus Europe, Amersfoort, Pays-Bas 2 Cerus Corporation, Concord, États-Unis ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J.-M. Payrat) Contexte Le traitement par amotosalen-UVA (INTERCEPTTM Blood System, Cerus) inactive un large panel d’agents pathogènes, réduit le risque de croissance bactérienne dans les concentrés de plaquettes (CP) et peut donc faciliter la conservation au-delà de 5 jours tout en réduisant le risque de septicémie. Objectifs Évaluer la fonction plaquettaire in vitro de CP provenant de couches leucoplaquettaires (MCP) ou d’aphérèse (CPA) traités par amotosalen-UVA (IA), conservés en solution additive (PAS, 35 % plasma) pendant 7 jours. Méthodes Huit études ont été menées en Europe et aux États-Unis pour évaluer la fonction de CP-IA conservés jusqu’à 7 jours. Ces études couvraient les dispositifs de traitement de petit volume (SV), grand volume (LV) et double poche (DS) et comprenaient à la fois des MCP (préparation manuelle et TacsiTM ) et des CPA (AmicusTM et TrimaTM ) en PAS (InterSolTM et SSP+). Les CP-IA ont été évalués en utilisant les paramètres suivants : pH, volume, volume plaquettaire moyen (VPM), numération plaquettaire, leucocytes résiduels, pO2 , pCO2 , glucose, lactate, LDH, expression de la p-sélectine (CD62P) et indice de tournoiement. Résultats Cent pour cent des 105 CP-IA ont satisfait aux exigences de pH 22 ◦ C européennes (EDQM) > 6,4 après 7 jours de conservation. Cent pour cent des 73 CP-IA (100 %) dans tous les dispositifs répondaient à l’exigence de dose minimum de l’EDQM de 2 × 1011 plaquettes/unité. La caractérisation in vitro du métabolisme plaquettaire, des propriétés physiques et de l’activation a montré que les CP-IA présentaient des caractéristiques in vitro compatibles avec une qualité in vivo post-transfusionnelle et une fonction hémostatique acceptables après 7 jours de conservation. Conclusions Ces études, combinées avec des essais cliniques publiés et des études d’inactivation bactérienne par inoculation, montrent que les plaquettes traitées par INTERCEPT sont viables et offrent une sécurité contre les risques septiques après 7 jours de conservation.