Indices de complexité : une nouvelle approche pour limiter les contrôles avant les traitements

Indices de complexité : une nouvelle approche pour limiter les contrôles avant les traitements

Abstracts / Cancer/Radiothérapie 23 (2019) 800–840 Technique P017 Indices de complexité : une nouvelle approche pour limiter les contrôles avant les...

62KB Sizes 0 Downloads 116 Views

Abstracts / Cancer/Radiothérapie 23 (2019) 800–840

Technique P017

Indices de complexité : une nouvelle approche pour limiter les contrôles avant les traitements

S. Muraro ∗ , Z. Jazouli Radiothérapie, Centre de cancérologie du Grand-Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Muraro) Introduction et but de l’étude Cette étude propose un modèle prédictif basé sur les indices de complexité, pour évaluer la faisabilité des plans de traitement d’arcthérapie volumétrique modulée. Matériel et méthodes Le modèle clinique a été créé en trois étapes. Tout d’abord, le développement d’un algorithme en langage python, intégrant le calcul de sept scores de complexité (MCS/LTMCS/MAD/MFA/CLS/CAS). Ces scores décrivent des paramètres tels que le déplacement des lames pour chaque point de contrôle. Un score ad hoc a été développé pour intégrer la variabilité des unités moniteur (MUV). Ensuite, une étude rétrospective a permis d’évaluer la corrélation entre les scores et l’indice gamma à partir d’une base de données contenant un échantillon de 700 plans de d’arcthérapie volumétrique modulée. Pour valider le modèle, une évaluation prospective a été réalisée sur 200 plans de d’arcthérapie volumétrique modulée. Résultats et analyse statistique Une forte corrélation (r = 0,79) a été trouvée avec la combinaison LTMCS/MUV et l’indice gamma (3 % 3 mm) pour les plans normofractionnés et (2 % 2 mm) pour les plans stéréotaxiques. Les résultats ont montré qu’un LTMCS supérieur à 0,15 et un MUV inférieur à 5 d’un plan, signifie que ces faisceaux sont prédits comme des vrais positifs (indice gamma supérieur à 95 %). Un tri par le LTMCS et MUV a permis d’avoir 75 % de vrais positifs (1035 faisceaux sur 1379; p < 0,001). Les scores calculés pour les 25 % des plans restant traduisaient une forte complexité entre chaque point de contrôle, et pourra conduire à des indices gamma inférieurs à 95 % (90 sur 344 faisceaux). La méthode combinant le LTMCS/MUV a permis de discriminer le risque des faux positifs (p < 0,001). L’utilisation prospective du modèle a prouvé son efficacité de détection des 75 % de vrais positifs (soit 339 sur 451 faisceaux; p < 0,001), sur les faisceaux qui restaient, seuls 25 étaient des vrais négatifs (indice gamma inférieur à 95 %). Conclusion L’étude des scores et les seuils déterminés sont dépendants de chaque couple système de planification des traitements–accélérateur linéaire. Les deux scores LTMCS/MUV permettent d’écarter les faux positifs, l’étude se poursuit pour réduire les 15 % de faux négatifs. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.canrad.2019.07.044 P018

Impacts de la contention pour les irradiations craniospinales sur le repositionnement et la réduction des marges

J. Vieira Ribeiro ∗ , A. Marie , C. Carrie , M.-C. Biston , F. Gassa Radiothérapie, centre Léon-Bérard, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Vieira Ribeiro) Introduction et but de l’étude Le traitement des cancers craniospinaux avec une technique d’irradiation par modulation d’intensité, ® réalisé avec une Tomotherapy (Accuray, États-Unis) est devenue

807

un standard. Du fait de la précision de la technique, elle nécessite un repositionnement précis. Avec les systèmes de contention utilisés en routine, il est courant d’observer des problèmes d’alignement et de rotation entre la colonne cervico-dorsolombaire et sacrée et au niveau des bras. Le but de cette étude était d’évaluer un nouveau type de contention afin d’améliorer la reproductibilité du traitement et de limiter les réinstallations afin d’envisager une réduction des marges de traitement pour pouvoir diminuer les doses dans les organes à risque. Matériel et méthodes Cette étude comparative a porté sur 15 patients positionnés avec notre ancienne contention: masque ® ® cinq points (Civco ), moldcare (Civco ) et kneefix et 13 patients ® avec notre nouvelle: masque cinq points (Civco ), moldcare ® (Civco ), matelas billes personnalisé intégrant l’empreinte des bras ® et de l’ensemble kneewedge/footblock (QFIX ) indexé à la table. Résultats et analyse statistique La nouvelle contention a permis de limiter le nombre de réinstallations quotidiennes (2,2 % contre 13,9 % avec l’ancienne) en remédiant aux problèmes de courbure lombaire et de rotations supérieures aux marges de traitement utilisées en routine (5 mm autour de l’encéphale; 1 cm autour de la moelle). La moyenne des rotations est passée de 0,74 à 0,25). Nous avons également montré qu’avec cette contention, la marge entre le volume cible anatomoclinique et le volume cible prévisionnel autour de la moelle pourrait être de 7 mm pour 79,6 % des séances et de 5 mm pour 44,06 % des séances. Conclusion Grâce à cette nouvelle contention, nous avons limité les réinstallations, ce qui a permis un gain de temps de mobilisation de la machine et montré que les marges de traitement pourraient être réduites pour la majorité des patients et ainsi entraîner une diminution de la dose dans les organes à risque. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.canrad.2019.07.045 P019

Étude de faisabilité du remplacement des points de tatouage par l’utilisation d’un système d’imagerie surfacique pour la radiothérapie externe du cancer du sein

B. Pichon , B. Pinel ∗ , C. Chevelle , É. Caillot , O. Gallocher , G. Jimenez , I. Latorzeff , N. Mathy , J. Mazurier , D. Zarate Groupe Oncorad, clinique Pasteur, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Pinel) Introduction et but de l’étude En radiothérapie externe, le positionnement du patient est traditionnellement réalisé en marquant des tatouages permanents sur la peau. Ces points ont souvent un impact négatif tant psychologique que cosmétique, notamment pour les patientes prises en charge pour un cancer du sein. Notre objectif était d’étudier la faisabilité de l’abandon des points de tatouage au profit de l’utilisation d’un système d’imagerie surfacique en cas de radiothérapie mammaire. Matériel et méthodes L’étude consistait à comparer de manière rétrospective deux groupes composés chacun de dix patientes prises en charge pour un cancer du sein sans atteinte ganglionnaire. Dix séances par patiente ont été évaluées dans chaque groupe de positionnement soit à l’aide de points de tatouage et lasers de centrage (groupe A) soit à l’aide du système d’imagerie surfacique AlignRT (VisionRT) (groupe B). La précision du positionnement a été étudiée par le déplacement nécessaire pour obtenir un décalage inférieur à 3 mm entre les images portales réalisées à la suite de ce positionnement et les images de référence radiographiques reconstruites numériquement. Nous avons aussi déterminé le nombre d’images portales nécessaires au traitement dans chaque technique.