Données épidémiologiques de la hyalinose segmentaire et focale à Alger

Données épidémiologiques de la hyalinose segmentaire et focale à Alger

376 Posters : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 338–406 d’informations sur le traitement d’entretien (majoritairement de l’azathio...

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Posters : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 338–406

d’informations sur le traitement d’entretien (majoritairement de l’azathioprine) et sur les complications à distance du traitement initial. Conclusion En association à du cyclophosphamide intraveineux, la combinaison d’EP et de bolus de méthylprednisolone semble bénéfique pour des patients présentant une vascularite rénale à ANCA sévère. Une confirmation par essai prospectif randomisé étudiant cette association thérapeutique est nécessaire. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.343 PMN.08

Données épidémiologiques de la hyalinose segmentaire et focale à Alger L. Azouaou 1,∗ , L. Kaci 2 , T. Rayane 1 Néphrologie, CHU Nafissa-Hamoud, Hussein Dey, Algérie 2 Laboratoire d’anapathologie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Azouaou)

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Introduction La hyalinose segmentaire et focale (HSF) est une entité anatomoclinique rare, son incidence est en augmentation au cours de ces dernières années. Plusieurs données épidémiologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques définissent le pronostic de l’HSF. Le but de l’étude est un examen des données cliniques et histologiques faites sur une période de 5 ans de la HSF de l’enfant et l’adulte en Algérie. Patients et méthodes C’est une étude cohorte de 303 biopsies d’HSF sur 1531 biopsies totales dont 54 PBR d’HSF d’enfants de janvier 2009 à janvier 2014. Les diagnostics histologiques et cliniques sont portés au sein du laboratoire d’anatomopathologie d’Alger. Résultats La HSF représente l’entité histopathologique la plus fréquente 19,2 % des PBR totales en Algérie, cette fréquence est plus importante chez l’enfant de 36,2 %. L’âge médian chez l’adulte est de 28 ans, 10 ans chez l’enfant, le sex-ratio est de 1,1 (prédominance masculine). Le syndrome néphrotique est présent dans 76 % des cas, l’HTA dans 42 % des cas, l’hématurie dans 55 % des cas, l’IRC dans 15 % des cas. Selon la classification histologique de Colombia, on a retrouvé : 8,7 % d’HSF avec hypercellularité mésangiale, 6,6 % d’HSF périhilaire, 21 % d’HSF du pôle tubulaire (tip lésion), 5,9 % d’HSF avec collapsus du flocculus, 57,8 % d’HSF avec forme classique ou NOS. Discussion Nous constatons que la forme classique (NOS) représente la forme la plus fréquente, la HSF hypercellulaire est plus fréquente chez l’enfant que chez l’adulte. La plupart des patients qui ont une HSF avec collapsus du floculus sont issus du sud de l’Algérie avec une fonction rénale plus altérée que les autres formes. Nos résultats ressemblent aux résultats cités dans la littérature. Le diagnostic d’HSF est histologique, caractérisé par la présence de lésions sclérotiques classées selon la classification de Columbia 2004 et dont la variante NOS est la plus fréquente dans toutes les séries. Conclusion Les données présentées constituent une contribution importante pour une meilleure compréhension de l’épidémiologie des formes histologiques des maladies rénales en Algérie en les comparant avec les données des registres européens. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.344 PMN.09

Données épidémiologiques des biopsies rénales de l’enfant en Algérie L. Azouaou 1,∗ , L. Kaci 2 , M. Benabadji 1 , T. Rayane 1 Néphrologie, CHU Nafissa-Hamoud, Hussein Dey, Algérie 2 Laboratoire d’anapathologie, Alger, Algérie

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Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Azouaou) Introduction La biopsie rénale est un outil indispensable dans la prise en charge des enfants ayant une atteinte rénale. Elle a un intérêt à la fois diagnostique, thérapeutique et pronostique. Le but de ce travail est un examen des données cliniques et histologiques faites sur 5 ans sur les biopsies rénales de l’enfant en Algérie. Patients et méthodes Nous avons mené une étude cohorte de 149 biopsies d’enfants (âge ≤ 15 ans) sur un total de 1531 biopsies de janvier 2009 à janvier 2014 ; les diagnostics histologiques et cliniques sont portés au sein du laboratoire d’anatomopathologie d’Alger. Résultats La biopsie de l’enfant représente 9,77 % des biopsies totales. L’âge médian des patients est de 13 ans, et un sex-ratio de 1,30 (prédominance masculine). L’indication la plus fréquente pour la biopsie était le syndrome néphrotique (62 %). Les diagnostics histologiques retrouvés sont les gloméruloscléroses segmentaires et focales (HSF) (36,22 %), suivies de LGM (15,36 %), néphropathies à IgA (9,45 %), néphropathies lupiques (8,11 %), néphropathies héréditaires (8 %), purpura rhumatoïde (3,66 %), glomérulonéphrites post-infectieuses (3,55 %), NTI (2,8 %), glomérulonéphrites extracapillaires (1,75 %), MAT/SHU (1,56 %), glomérulonéphrites membrano-prolifératives (1,36 %), GEM (1,17 %). Discussion Les étiologies de l’atteinte rénale sont dominées dans notre série par les glomérulopathies primitives avec en tête de fil l’HSF alors que dans la littérature la néphropathie à IgA représente la cause la plus fréquente chez l’enfant. Cependant, les causes secondaires sont dominées par le lupus alors que le purpura rhumatoïde représente la cause secondaire la plus fréquente dans d’autres séries. Nous avons noté qu’il existe une différence entre nos résultats et ceux d’autres études en rapport avec les indications de la biopsie rénale qui varient selon les équipes. Conclusion La biopsie rénale chez l’enfant est un outil indispensable en néphrologie. Les données présentées constituent une contribution importante pour une meilleure compréhension de l’épidémiologie de la biopsie des maladies rénales de l’enfant en Algérie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.345 PMN.10

Glomérulite à éosinophiles : une nouvelle entité dans le spectre des néphropathies aux AINS M. Fraisse 1 , B. Gondouin 1 , L. Daniel 2 , L. Chiche 3 , J. Perrin 1 , J. Carvelli 1 , P.E. Fournier 4 , S. Ranque 4 , S. Burtey 1 , B. Dussol 1 , N. Jourde-Chiche 1,∗ 1 Centre de néphrologie et transplantation rénale, Aix-Marseille université, faculté de Médecine, Marseille, France 2 Anatomie pathologique, Aix-Marseille université, faculté de médecine, Marseille, France 3 Médecine interne, hôpital Européen-Marseille, Marseille, France 4 Pôle maladies infectieuses et urmite, Aix-Marseille université, faculté de médecine, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Jourde-Chiche) Introduction Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être responsables de nombreuses atteintes rénales, entraînant une insuffisance rénale aiguë (IRA), un syndrome néphrotique (SN) ou les deux comme dans la majorité des néphrites interstitielles aiguës aux AINS. Nous présentons ici une nouvelle forme de néphropathie induite par les AINS. Observation Une patiente de 47 ans, hospitalisée pour un syndrome néphrotique impur découvert devant des œdèmes diffus, présentait une hyperéosinophilie majeure (6000/mm3 ), et une hépatite cytolytique (ALAT à 2 N). Elle rapportait une prise d’AINS