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Du nouveau en hémoculture pour détection bactérienne
HFH : une nouvel hypolipémiant d’action innovante L’hypercholestérolémie familiale homozygote (HFH) se caractérise par des concentrations très élevées en LDL cholestérol, habituellement supérieures à 13 mmol/L, des xanthomes cutanés et tendineux, une pathologie cardiovasculaire précoce et une survie des patients non traités rarement supérieure à l’âge de 30 ans. Les bases génétiques de ce désordre autosomal codominant se distinguent par la présence de mutations au niveau du gène du récepteur des LDL, qui entraîne une réduction de la recapture et de la clairance du cholestérol LDL circulant au niveau du foie. Ces récepteurs sont donc non fonctionnels chez les patients ayant une hypercholestérolémie homozygote familiale. C’est pourquoi différents traitements comme les statines, qui agissent essentiellement sur la régulation hépatique des
récepteurs des LDL, ne réduisent que de manière insuffisante les concentrations en LDL cholestérol. Un nouveau type de traitement, basé sur la technologie innovante antisens, vient d’être testé par une équipe internationale. Ce nouveau type a donc été testé dans une étude randomisée en double aveugle contre placebo chez des patients âgés de plus de 12 ans, ayant un diagnostic clinique ou une confirmation génétique d’hypercholestérolémie homozygote familiale. Ces patients, qui recevaient déjà la posologie maximum tolérée de traitements régulant la lipidémie, ont été randomisés afin de recevoir du mipomersen à la dose de 200 mg en sous-cutané chaque semaine ou un placebo pendant 26 semaines. Au total, 34 patients ont donc reçu du mipomersen et 17 un placebo.
Les données de l’ensemble de ces patients ont été analysées après une période de traitement de 26 semaines. Les concentrations moyennes en LDL cholestérol au début de l’étude étaient de 11,4 mmol/L dans le groupe recevant du mipomersen et de 10,4 mmol/L dans le groupe placebo. Le plus important changement dans la proportion des concentrations en LDL cholestérol a été noté dans le groupe mipomersen (- 24,7 %) par rapport au groupe placebo (- 3,3 %). Les effets secondaires les plus fréquents sont des réactions au site d’injection et une augmentation des ALAT à plus de trois fois la normale chez 12 % des patients sous mipomersen.
Raal F, Santos R. Lancet 2010;375:998-1006.
Du nouveau en hémoculture pour détection bactérienne Les septicémies d’origine bactérienne chez les adultes et les enfants constituent une pathologie grevée d’un fort taux de mortalité et de morbidité universel. On estime en effet à 20 millions environ le nombre d’épisodes septicémiques survenant chaque année dans le monde, qui sont responsables de 135 000 décès en Europe et de 215 000 aux États-Unis, malgré la disponibilité d’antibiotiques efficaces. Les septicémies bactériennes restent donc un défi important de santé publique pour la pratique médicale dans les pays développés, en particulier chez les adultes mais aussi les enfants admis en unité de soins intensifs, en hématologie, ceux ayant bénéficié d’une transplantation, chez les patients immunodéprimés et après une chirurgie. La mortalité et la morbidité augmentent lorsqu’un traitement antibactérien à large spectre inapproprié est débuté sans identification précise d’espèce bactérienne infectante. Une nouvelle méthode bactérienne basée
sur la détection de l’ADN et l’identification de l’espèce de nombreux pathogènes vient d’être développée et présentée par une équipe de chercheurs finlandais. Au
Une technique en PCR de détection et d’amplification des gènes gyrB, parE et mecA de 50 espèces bactériennes, en 18 h de moins que la culture.
cultures conventionnelles et par cette nouvelle méthode de microassay basée sur la recherche de l’ADN. Cette méthode est une nouvelle technique en PCR basée sur la détection et l’amplification des gènes gyrB, parE et mecA de cinquante espèces bactériennes. La sensibilité et la spécificité de cette méthode ont pu être évaluées. Les résultats montrent que 86 % des hémocultures positives pour un pathogène donné ont été retrouvées par cette technique. La méthode présente une sensibilité clinique de 95 % et une spécificité de 99 %, voire de 100 % pour les Staphylococcus aureus métiR. Cette méthode est au moins de 18 heures plus rapide que la culture conventionnelle, pour laquelle il faut compter de un à deux jours de travail. En conclusion, cette nouvelle technique est plus sensible, plus spécifique et plus rapide que la méthode standard basée sur la culture bactérienne.
total, plus de 2 000 échantillons d’hémocultures positives provenant de plus de 3 300 échantillons sanguins de patients ayant une suspicion clinique de septicémie ont été analysés pour rechercher des espèces bactériennes, à la fois par des Tissari P, Zumla A. Lancet 2010;375:224-30. REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010 - N°425 //
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récepteurs des LDL, ne réduisent que de manière insuffisante les concentrations en LDL cholestérol. Un nouveau type de traitement, basé sur la technologie innovante antisens, vient d’être testé par une équipe internationale. Ce nouveau type a donc été testé dans une étude randomisée en double aveugle contre placebo chez des patients âgés de plus de 12 ans, ayant un diagnostic clinique ou une confirmation génétique d’hypercholestérolémie homozygote familiale. Ces patients, qui recevaient déjà la posologie maximum tolérée de traitements régulant la lipidémie, ont été randomisés afin de recevoir du mipomersen à la dose de 200 mg en sous-cutané chaque semaine ou un placebo pendant 26 semaines. Au total, 34 patients ont donc reçu du mipomersen et 17 un placebo.
Les données de l’ensemble de ces patients ont été analysées après une période de traitement de 26 semaines. Les concentrations moyennes en LDL cholestérol au début de l’étude étaient de 11,4 mmol/L dans le groupe recevant du mipomersen et de 10,4 mmol/L dans le groupe placebo. Le plus important changement dans la proportion des concentrations en LDL cholestérol a été noté dans le groupe mipomersen (- 24,7 %) par rapport au groupe placebo (- 3,3 %). Les effets secondaires les plus fréquents sont des réactions au site d’injection et une augmentation des ALAT à plus de trois fois la normale chez 12 % des patients sous mipomersen.
Raal F, Santos R. Lancet 2010;375:998-1006.
Du nouveau en hémoculture pour détection bactérienne Les septicémies d’origine bactérienne chez les adultes et les enfants constituent une pathologie grevée d’un fort taux de mortalité et de morbidité universel. On estime en effet à 20 millions environ le nombre d’épisodes septicémiques survenant chaque année dans le monde, qui sont responsables de 135 000 décès en Europe et de 215 000 aux États-Unis, malgré la disponibilité d’antibiotiques efficaces. Les septicémies bactériennes restent donc un défi important de santé publique pour la pratique médicale dans les pays développés, en particulier chez les adultes mais aussi les enfants admis en unité de soins intensifs, en hématologie, ceux ayant bénéficié d’une transplantation, chez les patients immunodéprimés et après une chirurgie. La mortalité et la morbidité augmentent lorsqu’un traitement antibactérien à large spectre inapproprié est débuté sans identification précise d’espèce bactérienne infectante. Une nouvelle méthode bactérienne basée
sur la détection de l’ADN et l’identification de l’espèce de nombreux pathogènes vient d’être développée et présentée par une équipe de chercheurs finlandais. Au
Une technique en PCR de détection et d’amplification des gènes gyrB, parE et mecA de 50 espèces bactériennes, en 18 h de moins que la culture.
cultures conventionnelles et par cette nouvelle méthode de microassay basée sur la recherche de l’ADN. Cette méthode est une nouvelle technique en PCR basée sur la détection et l’amplification des gènes gyrB, parE et mecA de cinquante espèces bactériennes. La sensibilité et la spécificité de cette méthode ont pu être évaluées. Les résultats montrent que 86 % des hémocultures positives pour un pathogène donné ont été retrouvées par cette technique. La méthode présente une sensibilité clinique de 95 % et une spécificité de 99 %, voire de 100 % pour les Staphylococcus aureus métiR. Cette méthode est au moins de 18 heures plus rapide que la culture conventionnelle, pour laquelle il faut compter de un à deux jours de travail. En conclusion, cette nouvelle technique est plus sensible, plus spécifique et plus rapide que la méthode standard basée sur la culture bactérienne.
total, plus de 2 000 échantillons d’hémocultures positives provenant de plus de 3 300 échantillons sanguins de patients ayant une suspicion clinique de septicémie ont été analysés pour rechercher des espèces bactériennes, à la fois par des Tissari P, Zumla A. Lancet 2010;375:224-30. REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - SEPTEMBRE-OCTOBRE 2010 - N°425 //
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